| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : SAINT-LAURENT-SUR-MER | Lieu-dit : Le Ruquet |
Nid de résistance implanté au Nord-Est du bourg de Saint-Laurent-sur-Mer. Cette position est divisée en deux pôles séparés par un long fossé antichar et avait pour objectif la défense rapprochée de la plage mais également d'interdire l'accès à la petite vallée dite du Ruquet. Un premier pôle était implanté au niveau du cordon dunaire. Le système défensif reposait sur un canon de 50 mm en encuvement, un tobrouk pour mitrailleuse et de nombreux postes de tir aménagés dans le réseau de tranchées. La majorité des éléments étaient réalisés en terre et bois et une villa détruite faisait même partie du dispositif. Le second pôle s'organisait sur le haut de la colline et le long de la pente. On trouvait un autre canon de 50 mm protégé à l'intérieur d'une casemate et un mortier en tobrouk. Une deuxième casemate identique à la première était en cours de construction. Enfin, quelques postes de tir aménagés le long d'une tranchée complétaient de dispositif. Le cantonnement des soldats était assuré par plusieurs abris dont certains fait de bois. Le 6 juin 1944, le Wn. 65 subit de plein fouet l'assaut des troupes américaines. La position sera totalement réduite au silence vers midi et la casemate pour canon de 50 mm sera transformée en poste de commandement et de central de transmissions. La casemate sera ainsi très abondamment photographiée. Aujourd'hui, le site a bien changé. Le pôle situé sur la plage a disparu sous l'effet de l'urbanisation tandis que la partie haute a été moins touchée. Un moment dédié à la mémoire des soldats de la 2nd Division d'Infanterie américaine a été érigé au centre de l'ancien Wn. 65.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre VI, De Port en Bessin à la Vire, page(s) : 87
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, PAICH Bernard, Atlantikwall. Omaha Beach, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2014, page(s) : 48 à 54
VON KEUSGEN Helmut-Konrad, Omaha Beach : La tragédie du 6 juin 1944, Editions Heimdal, Bayeux, 2007, page(s) : 44
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 89 - 90
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé et assurant la défense rapprochée du Wn. 65. Cet élément se compose d'un poste circulaire de tir ou de guet et d'un petit couloir d'accès. Un pivot en béton (aujourd'hui cassé) implanté au centre du poste de tir permettait l'utilisation d'une mitrailleuse type MG34 sur un affût lourd. Situé sur le cordon dunaire tout en avant de la position, il avait pour fonction de surveiller et défendre la plage. Ce tobrouk est toujours visible à l'heure actuelle. Il se trouve sur une propriété privée mais est en très bon état. Il a néanmoins basculé vers l'avant.


| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal construit en béton armé. Quatre petites niches à munitions sont aménagées dans les parois de l'encuvement et assuraient le stockage des obus. Situé sur le cordon dunaire dans la partie basse du nid de résistance, cet encuvement permettait au canon de tirer à 360° et ainsi couvrir la totalité de la plage et de la vallée. En théorie, un canon de 50 mm KwK aurait dû être installé à l'intérieur mais il semblerait que cet encuvement ait été vide le 6 juin 1944. Actuellement, l'encuvement n'est plus visible et il est difficile de savoir s'il a été détruit après guerre ou tout simplement remblayé.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Geschützstellung |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Plate-forme de tir circulaire construite en béton armé. Cet élément devait accueillir un petit canon de 50 mm type Pak 38. La plate-forme permettait ainsi au canon de contrôler la plage et de tirer sur 360°. Le 6 juin 1944, la plate-forme était vide. Le canon avait été transféré sur le sommet de la colline, dans la partie haute du Wn. 65 et installé en position de campagne. Aujourd'hui, la plate forme n'est plus visible et il est impossible de savoir si elle est toujours intacte.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 667 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Petite casemate construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Cet élément se compose d'une chambre de tir desservie par un couloir d'accès à deux entrées (arrière et latéral). En théorie, seul un accès arrière est présent sur ce modèle de casemate. L'embrasure de tir est orientée vers l'est et prend en enfilade la plage en direction de Colleville-sur-Mer. Cette casemate abritait en 1944 un canon de 50 mm KwK L/60 protégé par un bouclier en acier. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le canon est totalement décentré par rapport à l'embrasure. Enfin, pour dissimuler la silhouette de la casemate ou bien pour étancher la paroi, les allemands avaient appliqué une peinture noire sur le mur sud. Bien que la construction de cette casemate se soit achevée peu avant le 6 juin 1944, elle était bel et bien opérationnelle lors du débarquement. Le 6 juin 1944, le canon est neutralisé par un coup direct (impact visible dans le bouclier de protection) après avoir tiré sur la plage et les troupes débarquées. D'autre part, la casemate présente de nombreux impacts qui sont d'ailleurs toujours visibles. Aujourd'hui, cet élément est en bon état. Il est toujours visible et possède l'avantage d'avoir conservé son canon d'origine. C'est un fait relativement rare ; les canons ayant été, la plupart du temps, démontés et récupérés. Un monument en l'honneur des soldats de la 2nd Infantry Division débarquée ici le 7 juin a été érigé juste devant la casemate. Deux plaques ont été apposées sur l'ouvrage. L'ensemble fait ainsi office de mémorial.








| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 667 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Petite casemate inachevée construite à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Elle était similaire à la casemate toujours visible et devait prendre sous son feu la plage en direction de l'ouest. Cet élément devait se composer d'une chambre de tir desservie par un couloir d'accès à entrée arrière. Une fois achevée, un canon de 50 mm KwK L/60 protégé par un bouclier en acier aurait été installée à l'intérieur. Les travaux ayant probablement été démarrés tardivement, la casemate ne sera jamais achevée au moment du débarquement des troupes américaines. Sur de nombreuses photos prises après le 6 juin 1944, on remarque que seuls les murs en parpaings et le ferraillage avaient été réalisés. Aujourd'hui, cet élément a totalement disparu. Il a été détruit après guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé et tôles ondulées dites"tôles métro". Cet élément se situe dans la partie haute du nid de résistance en arrière de la casemate R. 667. Il assurait le cantonnement des soldats du site. Il se compose d'une unique pièce disposant d'une porte et d'une fenêtre. Cette pièce est desservie par un couloir à deux entrées. Une sorte de réservoir en métal dont la fonction n'est pas établie se trouve dans une niche localisée dans le couloir d'accès. A l'heure actuelle cet élément est toujours visible. Il est en bon état mais en partie rempli de terre.







| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Zisterne |
| Descripteur : Réservoir d’eau (citerne à eau) |
Citerne réalisée en béton armé et servant au stockage de l'eau. Cet élément se trouve le long de la pente qui surplombe la casemate pour canon de 50 mm. Sa fonction était probablement en lien avec la construction des ouvrages bétonnés. A l'heure actuelle, cet élément est parfaitement visible et demeure en bon état. Il a été dégagé lors d'une opération de défrichage à la fin de l'année 2018.


| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute probablement réalisée en béton, terre et bois et servant au stockage de munitions. Cet élément était situé juste derrière la casemate pour canon de 50 mm. Elle ne disposait pas de porte et assurait un ravitaillement rapidement du canon tout en évitant aux soldats de s'exposer. Aujourd'hui, cet élément a disparu. Il a été détruit lors de la construction du monument dédié à la 2nd Infantry Division et la mise en valeur de casemate
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mortier construit en béton armé. Cet élément dispose d'un poste de combat auquel est accolée une soute destinée au stockage des obus du mortier. Au centre du poste de combat on trouve un pivot central en béton qui supportait le mortier ainsi que sept niches à munitions intégrées dans la paroi. En 1944, un mortier de 50 mm modèle Gr.W.201 (b) prenait place dans ce tobrouk. Sa portée lui permettait largement de tirer sur la plage ainsi que de défendre l'accès à la vallée du Ruquet. Aujourd'hui ce tobrouk n'est plus visible. Il est probable qu'il ait été remblayé.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzergraben |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar large d'environ quatre mètres, long de près de huit cents mètres et profond de quatre mètres. Cette imposante structure excavée a été mise en place afin d'interdire l'accès à la vallée du Ruquet. Le fossé traverse le site du Wn 65 en créant ainsi deux pôles bien distincts mais isolant celui qui se trouve sur le cordon dunaire. Certains tronçons du fossé ont bénéficié d'un aménagement particulier avec des planches destinées à prévenir les parois d'éventuels affaissements. Le 6 juin 1944, les troupes américaines installèrent un avant poste sanitaire dans le fossé afin de donner les premiers soins aux blessés. A l'heure actuelle, ce fossé n'est plus visible, il a été très rapidement comblé dans les jours qui suivirent le Débarquement. Des constructions récentes ont depuis été implantées sur la moitié ouest de la structure.
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : SAINT-LAURENT-SUR-MER | Lieu-dit : Les Moulins |
Petit nid de résistance implanté sur le front de mer de Saint-Laurent-sur-Mer au débouché de la vallée des Moulins. Cette position s'est construite directement au niveau du cordon dunaire et avait pour objectif la défense rapprochée de la plage. Pour ce faire, les soldats ne disposaient que d'un armement très léger. En effet, la seule pièce d'artillerie lourde était un canon de 50 mm placé en encuvement. Le reste de l'armement était composé de mitrailleuses de divers modèles réparties dans plusieurs postes de combat dont un tobrouk. Les soldats logeaient dans un abri léger mais également dans la cave d'une villa réquisitionnée. Sur le toit de cette dernière, un poste d'observation avait été installé afin de transmettre des coordonnées de tir aux batteries situées dans l'arrière pays. En arrière du Wn. 66, un fossé antichar barrait l'accès à la vallée des Moulins. Le 6 juin 1944, la position était en première ligne lors du débarquement des troupes américaines et ne put opposer de réelle résistance. Aujourd'hui, le Wn. 66 n'existe plus. Il a totalement disparu sous l'action de l'urbanisation très intense après-guerre dans ce secteur.


CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, PAICH Bernard, Atlantikwall. Omaha Beach, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2014, page(s) : 55 - 56
VON KEUSGEN Helmut-Konrad, Omaha Beach : La tragédie du 6 juin 1944, Editions Heimdal, Bayeux, 2007, page(s) : 46
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 89
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé et assurant la défense rapprochée du Wn. 66. Cet élément se compose d'un poste circulaire de tir ou de guet et d'un petit couloir d'accès. Un pivot en béton implanté au centre du poste de tir permettait l'utilisation d'une mitrailleuse type MG34 sur un affût lourd. Situé juste au dessus de la levée de galets tout en avant de la position, il avait pour fonction de surveiller et défendre la plage. Ce tobrouk a disparu rapidement après la fin de la guerre et n'est plus visible à l'heure actuelle. Le secteur du Wn. 66 a été fortement urbanisé après-guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal construit en béton armé. Cet élément disposait de quatre petites niches à munitions aménagées dans les parois qui assuraient le stockage des obus. Situé sur le cordon dunaire, cet encuvement permettait au canon de tirer à 360° et ainsi couvrir la totalité de la plage et de la vallée des Moulins. Le 6 juin 1944, un canon de 50 mm KwK L/60 se trouvait à l'intérieur. Un toit de fortune fait de planches de bois avait d'ailleurs été installé sur le canon. Ce type d'aménagement se retrouve en plusieurs endroits de la côte normande. Actuellement, l'encuvement n'est plus visible et il est difficile de savoir s'il a été détruit après guerre ou tout simplement remblayé. Le secteur du Wn. 66 a en effet connu une forte urbanisation après-guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute enterrée réalisée en béton armé et servant au stockage de munitions. Cet élément était situé en arrière du canon de 50 mm et non loin d'un petit poste de défense rapprochée. Il assurait le ravitaillement tout en évitant aux soldats de s'exposer. Il ne disposait que d'une unique pièce aux dimensions réduites. Aujourd'hui, cet élément a disparu. Il a été supprimé lors de l'urbanisation du front de mer de Saint-Laurent-sur-Mer après-guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel enterré construit en béton armé. Cet élément situé sur l'arrière du Wn. 66 devait se composer d'une unique pièce. Il assurait le cantonnement des soldats qui défendaient la position. Aujourd'hui, il est difficile de savoir ce qu'il est advenu de cet abri. L'importante urbanisation du front de mer de Saint-Laurent-sur-Mer après-guerre l'a fait disparaitre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute enterrée réalisée en béton armé et servant au stockage de munitions. Cet élément était situé sur les arrière du Wn. 66, à proximité d'un abri pour le personnel. Il assurait le ravitaillement tout en évitant aux soldats de s'exposer. Il ne disposait que d'une unique pièce aux dimensions réduites. Aujourd'hui, cet élément a disparu. Il a été supprimé lors de l'urbanisation du front de mer de Saint-Laurent-sur-Mer après-guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : SAINT-LAURENT-SUR-MER | Lieu-dit : Les Moulins |
Important nid de résistance implanté au Nord du bourg de Saint-Laurent-sur-Mer. Cette position surplombe la vallée dite des Moulins qui relie la plage au village. Elle s'organise principalement sur le plateau et le long de la pente descendant vers la plage. Dominant l'estran d'une trentaine de mètres, le site bénéficie d'un parfait champ de tir sur l'ensemble de la baie d'Omaha Beach mais également sur la vallée des Moulins. Son système défensif reposait sur une importante concentration de pièces d'artillerie. Les forces allemandes disposaient en effet de deux mortiers de 81 mm en tobrouk. A cela s'ajoutaient un tobrouk pour tourelle de char et un canon de 50 mm en encuvement. Le 6 juin 1944, deux casemates étaient encore en construction et auraient dû recevoir chacune un canon. Enfin, une tourelle de char équipée d'un canon de 75 mm devait être installée sur un tobrouk mais ne sera jamais mise en place. Le cantonnement des soldats était assuré par plusieurs abris et la défense rapprochée du site reposait sur plusieurs tobrouks pour mitrailleuses et une casemate à créneaux. Un important réseau de tranchées reliait les différents ouvrages entre eux. Le Wn 67 figurait donc parmi les plus importantes positions du secteur. Le 6 juin 1944, les soldats du site se retrouvèrent face aux troupes américaines de la 29th Infantry Division. Ils causèrent de lourdes pertes aux américains cloués sur la plage mais furent rapidement débordés et contraints de se replier en abandonnant leur position. Aujourd'hui, le site a disparu en grande partie. Les éléments implantés le long de la pente ont été supprimés et remplacés par des maisons d'habitation. La partie haute située sur le plateau a été mieux préservée mais de nombreux ouvrages ont été remblayés lors de la remise en culture des champs.


CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, PAICH Bernard, Atlantikwall. Omaha Beach, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2014, page(s) : 57 à 61
VON KEUSGEN Helmut-Konrad, Omaha Beach : La tragédie du 6 juin 1944, Editions Heimdal, Bayeux, 2007, page(s) : 46
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 89
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Doppel MG Stand |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petite casemate pour mitrailleuse à deux embrasures construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de défense rapprochée est typique du secteur d'Omaha Beach. Il avait pour objectif la surveillance et la défense de la vallée des Moulins qu'il surplombe. Une casemate identique se trouve sur le versant opposé de la vallée. La casemate se compose d'une unique pièce toute en longueur formant un angle d'environ 120°. Cette disposition permet ainsi d'obtenir un très bon angle de tir croisé. Deux créneaux de tir protégés par des plaques blindées modèle 483P2 permettaient l'emploi d'une mitrailleuse tout en offrant une parfaite sécurité. Un tobrouk est intégré à la casemate et permettait d'augmenter les capacités de surveillance et de défense. Un petit couloir desservait ce tobrouk ainsi que la pièce attenante. Après la fin de la guerre, la casemate a été fortement remblayée. L'entrée de la casemate et l'ouverture du tobrouk ne sont plus visibles. A l'heure actuelle, seule une petite partie de la casemate est visible.






| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Typ 1699 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé et assurant la défense rapprochée du Wn. 67. Cet élément se compose d'un poste circulaire de tir ou de guet et d'un petit couloir d'accès. Un pivot en métal implanté au centre du poste de tir permettait l'utilisation d'une mitrailleuse type MG34 sur un affût lourd. Situé au sud de la position, il avait pour fonction de surveiller et défendre les abords. Ce tobrouk est toujours visible à l'heure actuelle. Il a néanmoins été endommagé mais la cause n'en est pas connue.



| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé, pierre et tôles ondulées dites"tôles métro". Cet élément se situe au centre de la position et assurait le cantonnement des soldats du site. Il se compose de deux grandes pièces accolées et desservies par un couloir à deux entrées. L'une des deux pièces dispose d'une fenêtre apportant davantage de clarté ainsi que d'une issue de secours prenant la forme d'un puits vertical. L'autre pièce ne profite pas des mêmes éléments mais possède en revanche trois renfoncements ayant peut être fait office de fenêtre. Une lucarne sous plafond est également présente. A l'heure actuelle, cet abri existe toujours. Il est en mauvais état. La végétation l'a totalement recouvert et l'intérieur est en grande partie comblé de terre et de détritus.



| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute réalisée en béton armé et servant au stockage de munitions. Cet élément se situe le long d'une tranchée dans la partie est du point d'appui non loin d'une autre soute. Deux portes en béton fermaient la soute. Il s'agit d'une construction typique du secteur que l'on retrouve en grande quantité sur Omaha Beach. Elle assurait un ravitaillement rapide en évitant aux soldats de s'exposer. La configuration du terrain et la présence de deux soutes pourrait laisser penser qu'un canon était installé à proximité en position de campagne. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible. Il est en bon état mais complètement recouvert par la végétation.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute réalisée en béton armé et servant au stockage de munitions. Cet élément se situe dans la partie est du point d'appui, à proximité d'une autre soute. La configuration du terrain et la présence de deux soutes pourrait laisser penser qu'un canon était installé à proximité en position de campagne. Contrairement à la soute située à proximité immédiate, cette dernière ne dispose pas de portes en béton et sa construction est légèrement différente. Elle assurait un ravitaillement rapide en évitant aux soldats de s'exposer. Aujourd'hui, cet élément existe encore mais est très difficilement visible car totalement recouvert par la végétation.



| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 125 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mortier construit en béton armé. Cet élément se compose d'un poste de combat auquel est accolée une soute destinée au stockage des obus du mortier. Tout autour du poste de combat on trouve sept niches à munitions intégrées dans la paroi. En 1944, un mortier de 81 mm modèle Gr.W.278 (f) prenait place dans ce tobrouk. Sa portée lui permettait largement de tirer sur la plage ainsi que de défendre l'accès à la valleuse qui relie la plage de Saint-Laurent au village. Aujourd'hui, ce tobrouk existe toujours. Il semble être en bon état de conservation mais il a été totalement remblayé lors de la remise en culture du champ et seules l'ouverture octogonale est visible.




| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 125 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mortier construit en béton armé. Cet élément se compose d'un poste de combat auquel est accolée une soute destinée au stockage des obus du mortier. Tout autour du poste de combat on trouve sept niches à munitions intégrées dans la paroi. En 1944, un mortier de 81 mm modèle Gr.W.278 (f) prenait place dans ce tobrouk. Sa portée lui permettait largement de tirer sur la plage ainsi que de défendre l'accès à la valleuse qui relie la plage de Saint-Laurent au village. Aujourd'hui, ce tobrouk n'est plus visible. Il a été totalement remblayé lors de la remise en culture du champ et plus aucune trace n'apparaît.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Beobachtung Stelle |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste d'observation construit en terre bois. Cet élément semi-enterré ne devait être composé que d'une unique pièce aux dimensions réduites. Il se trouvait dans la partie est de la position, juste au bord du versant de la colline en avant des deux tobrouks pour mortier. Ce poste d'observation était desservi par des tranchées. Il n'est plus visible à l'heure actuelle.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de conception locale Typ Fest.Pi.Stab. 11 réalisé en béton armé. Cet élément composé d'un poste de tir et d'un petit couloir d'accès se situe dans la partie ouest du nid de résistance et permettait de surveiller et défendre la plage. Ce tobrouk accueillait en 1944 une tourelle de char français R 35 Beute APX R équipée d'un canon de 37 mm et d'une mitrailleuse de 7,5 mm. A l'heure actuelle, il est impossible de savoir si le tobrouk existe toujours. Il a été totalement remblayé après guerre et n'est plus visible.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 677 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate inachevée réalisée en parpaings. Cette casemate modèle Regelbau 677 aurait dû être composée d'une chambre de tir et de deux soutes à munitions réparties de chaque coté d'un couloir d'accès. Elle se trouvait à mi pente le long du versant dominant la plage. L'embrasure de tir était orientée vers l'est et offrait ainsi un champ de tir privilégié sur la plage en direction de Colleville-sur-Mer. Cet élément devait, à terme, abriter un canon de 88 mm Pak 43/41 mais sa construction fut entreprise trop tardivement. Ainsi, le 6 juin 1944, seules les parois en parpaings avaient été montées et le ferraillage réalisé. Une photo prise après le 6 juin 1944 montre que la casemate a fait office de douche. Les troupes américaines avaient en effet installé une arrivée d'eau et deux seaux percés qui permettaient aux soldats de se laver. Aujourd'hui, il ne reste plus aucune trace visible de la casemate. Il est très probable qu'elle ait été détruite après la fin de la guerre. Des maisons d'habitation l'ont désormais remplacé.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 612 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate inachevée réalisée en parpaings. Cette casemate modèle Regelbau 612 aurait dû être composée d'une chambre de tir et de deux soutes à munitions réparties de chaque coté d'un couloir d'accès. Elle se trouvait à mi pente le long du versant dominant la plage. L'embrasure de tir était orientée vers l'ouest et offrait ainsi un champ de tir privilégié sur la plage en direction de Vierville-sur-Mer. Cet élément devait, à terme, abriter un canon de 76,5 mm F.K.17 (t) mais sa construction fut entreprise trop tardivement. Ainsi, le 6 juin 1944, seules les parois en parpaings avaient été montées et le ferraillage réalisé. Le canon avait été installé un peu plus haut sur le plateau en position de campagne et fut saboté et abandonné par les soldats allemands au moment de leur replis vers l'intérieur des terres. Aujourd'hui, il ne reste plus aucune trace visible de la casemate. Il est très probable qu'elle ait été détruite après la fin de la guerre. Des maisons d'habitation l'ont désormais remplacé.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal construit en béton armé. Cet élément reprend la base d'un encuvement mais a été modifié par l'ajout de murs pare-éclats rehaussés afin de protéger d'avantage le canon. Une pièce de 50 mm KwK prenait place à l'intérieur et pouvait tirer dans deux directions pour couvrir la totalité de la plage. Malgré la présence de niches à munitions déjà présentes dans les parois de l'encuvement, une soute à munitions avait été accolée à ce dernier et offrait ainsi une plus grande capacité de stockage d'obus. Sur une photo prise après le 6 juin 1944, on remarque qu'un camouflage à la peinture imitant des pierres avait été appliqué sur l'encuvement afin de faire croire à une construction civile. Aujourd'hui, cet encuvement a disparu. Il a été détruit après guerre pour désormais laisser place à des maisons d'habitation.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 246 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Rare tobrouk modèle Bauform 246 pour tourelle de char réalisé en béton armé. Cet élément très peu représenté sur le Mur de l'Atlantique se compose d'un poste de tir, d'une soute à munitions attenante et d'un petit couloir d'accès. Un petit local pouvant faire office de lieu de stockage de munitions est également accolé à l'ensemble. Sur le poste de tir circulaire aurait dû être installée une plaque en acier sur laquelle aurait été fixée une tourelle de char de type VK 3001. Cette dernière était dotée d'un canon de 75 mm KwK 37 L/24 ainsi que d'une mitrailleuse MG 34. Ce type de tourelle préfigurait celle du futur char Tigre et peut être vue comme un prototype. Seules quatre tourelles de ce modèle étaient présentes en Normandie mais uniquement trois fut effectivement installées avant le 6 juin 1944. La tourelle du Wn 67 ne fut jamais installée sur son tobrouk. Elle est restée stockée sur des madriers à proximité du tobrouk. Le débarquement des troupes alliées mit un terme aux travaux. A l'heure actuelle, il est impossible de savoir si le tobrouk existe toujours. Une route se trouve désormais sur son emplacement et on peut supposer qu'il a été détruit.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé. Cet élément situé dans la partie ouest du point d'appui se trouve tout près du bord du versant de la colline qui domine la plage. Il devait se composer d'au moins deux pièces et probablement d'une embrasure liée à l'observation ou au tir. L'examen de photographies aériennes montre que le terrain avait été aménagé juste contre l'abri pour favoriser l'observation. Juste après le débarquement des troupes américaines, le terrain a été fortement nivelé et l'abri a été totalement recouvert. Il est donc aujourd'hui impossible de savoir de quoi il s'agissait précisément.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : FluWa |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste de guet aérien réalisé en terre et bois. Cet élément était tenu par trois soldats de la Luftwaffe qui étaient en charge de la surveillance aérienne du secteur d'Omaha Beach. Le poste de guet prenait la forme d'une fosse semi enterrée probablement recouverte de bois pour offrir un minimum de protection aux soldats. Aujourd'hui, ce poste n'est plus visible. Il a été très facilement et surtout très rapidement remblayé après la fin des combats.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Réseau de tranchées en zigzags desservant l'ensemble des positions du site. Elles sont rapidement remblayées après la guerre afin de permettre la remise en culture des parcelles.
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : SAINT-LAURENT-SUR-MER | Lieu-dit : Les Moulins |
Nid de résistance implanté sur le front de mer de Saint-Laurent-sur-Mer, à l'Ouest du hameau des Moulins. Cette position se divise en deux pôles et avait pour objectif la défense rapprochée de la plage mais également la protection de la vallée dite des Moulins qui relie la plage au village. Le premier pôle était construit sur la digue à proximité immédiate de la plage tandis que le second se trouvait sur la colline et le long du versant qui surplombe la vallée. Un très long fossé antichar traversait la position et séparait les deux pôles tout en barrant l'accès à la vallée. Malgré de nombreux éléments, l'armement du site restait assez léger. Les soldats du Wn 68 ne disposaient en effet que de deux canons de 50 et 47 mm. A cela s'ajoutaient deux tobrouks dont un pour tourelle de char et une petite casemate à créneaux. Un second tobrouk plus imposant et équipé d'une tourelle de char armée d'un canon de 75 mm venait renforcer le système défensif. Enfin, un réseau de tranchées reliait les différents ouvrages de chaque pôle et un mur antichar ainsi qu'un barrage routier sécurisaient le périmètre. Le 6 juin 1944, les soldats du Wn 68 se retrouvèrent face aux troupes américaines de la 29th Infantry Division. Ils furent rapidement débordés et la position fut réduite au silence en fin de matinée. Aujourd'hui, le site a presque totalement disparu. Les éléments implantés le long de la digue ont été très rapidement supprimés par les troupes américaines qui nivelèrent le terrain dans les semaines qui suivirent le débarquement. Les éléments du second pôle, plus en hauteur, ont moins souffert de ces destructions mais sont désormais noyés dans les constructions récentes.



PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre VI, De Port en Bessin à la Vire, page(s) : 89
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, Paich Bernard, Atlantikwall. Omaha Beach, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2014, page(s) : 62 à 65
VON KEUSGEN Helmut-Konrad, Omaha Beach : La tragédie du 6 juin 1944, Editions Heimdal, Bayeux, 2007, page(s) : 47
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 89
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Doppel MG Stand |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petite casemate pour mitrailleuse à deux embrasures construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de défense rapprochée est typique du secteur d'Omaha Beach. Il avait pour objectif la surveillance et la défense de la vallée des Moulins qu'il surplombe. Une casemate identique se trouve sur le versant opposé de la vallée. La casemate se compose d'une unique pièce toute en longueur formant un angle d'environ 120°. Cette disposition permet ainsi d'obtenir un très bon angle de tir croisé. Deux créneaux de tir protégés par des plaques blindées modèle 483P2 permettaient l'emploi d'une mitrailleuse tout en offrant une parfaite sécurité. Un tobrouk est intégré à la casemate et permettait d'augmenter les capacités de surveillance et de défense. Un petit couloir desservait ce tobrouk ainsi que la pièce attenante. A l'heure actuelle, la casemate est toujours visible et est en très bon état de conservation.






| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri réalisé en béton armé, tôles ondulées dites"tôles métro" et moellons calcaire. Cet élément servait à abriter un canon de 47 mm Pak 181 (f) lorsque ce dernier n'était pas en position de tir. L'abri se compose d'une unique salle et d'une large ouverture permettant de faire sortir rapidement le canon. A l'heure actuelle, l'abri se trouve sur une propriété privée et demeure en bon état. Il fait office de lieu de stockage.



| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk modèle BF. 58c réalisé en béton armé à partir d'un coffrage en planches. Cet élément composé d'un poste de tir et d'un petit couloir d'accès se situe dans la partie haute du nid de résistance et permettait de surveiller et défendre la plage. Ce tobrouk avait été modifié pour accueillir une tourelle de char FT armée d'une mitrailleuse modèle MG.311 (f). Cette tourelle n'aura pas le temps d'être installée avant le 6 juin et resta posée au sol. A l'heure actuelle, le tobrouk est toujours visible sur une propriété privée. La plaque métallique qui devait recevoir la tourelle était encore en place jusqu'au début des années 2000 puis fut récupérée.









| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 246 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Rare tobrouk modèle Bauform 246 pour tourelle de char réalisé en béton armé. Cet élément très peu représenté sur le Mur de l'Atlantique se compose d'un poste de tir, d'une soute à munitions attenante et d'un petit couloir d'accès. Un petit local pouvant faire office de lieu de stockage de munitions est également accolé à l'ensemble. Sur le poste de tir circulaire aurait dû être installée une plaque en acier sur laquelle aurait été fixée une tourelle de char de type VK 3001. Cette dernière était dotée d'un canon de 75 mm KwK 37 L/24 ainsi que d'une mitrailleuse MG 34. Ce type de tourelle préfigurait celle du futur char Tigre et peut être vue comme un prototype. Seules quatre tourelles de ce modèle étaient présentes en Normandie mais uniquement trois fut effectivement installées avant le 6 juin 1944. La tourelle du Wn 68 était bien présente sur le tobrouk le 6 juin 1944. Elle fut abondamment photographiée après les combats mais il est impossible de savoir quelle fut son efficacité ou non le matin du 6 juin. A l'heure actuelle, la tourelle n'est plus présente mais le tobrouk existe encore. Il est en partie remblayé mais l'ouverture circulaire est toujours visible et la dalle de couverture du tobrouk sert de place de parking.


| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal réalisé en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément se trouvait en avant de la position, non loin de la levée de galets. Il n'existe pas de photo de cet encuvement et il est difficile de savoir quel modèle de canon se trouvait à l'intérieur. On peut cependant supposer qu'il s'agissait d'un canon de 50 mm KwK. La position de l'encuvement offrait un très bon champ de tir au canon. Cet élément n'existe plus aujourd'hui. Il a été supprimé lors de la reconstruction du front de mer après guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute réalisée en béton armé et destinée au stockage de munitions. Cet élément se trouvait en arrière de plusieurs postes de tir situés sur la digue. Il assurait donc un ravitaillement rapide aux soldats. La soute était desservie par une tranchée. Aujourd'hui, cette petite soute a totalement disparu. Le front de mer a été complètement modifié après guerre et il est impossible de savoir si la soute a été détruite ou simplement ensevelie.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petit poste de combat rapproché construit en béton armé. Cet élément se situait juste au dessus de la levée de galets et était desservi par un couloir bétonné. Il est difficile de connaître la forme et la fonction précise de cet élément puisque nous ne disposons pas de photo. Aujourd'hui, cet élément n'existe plus. Il a été supprimé lors du réaménagement du front de mer après guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé et assurant la défense rapprochée du Wn. 68. Cet élément se composait d'un poste circulaire de tir ou de guet et d'un petit couloir d'accès. Situé juste au dessus de la levée de galets tout en avant de la position, il avait pour fonction de surveiller et défendre la plage. Ce tobrouk a disparu rapidement après la fin de la guerre et n'est plus visible à l'heure actuelle. Le front de mer a été totalement transformé par la création du monument Signal.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute réalisée en béton armé et destinée au stockage de munitions. Cet élément avait été implanté le long d'une tranchée directement au dessus de la plage. Il assurait donc un ravitaillement rapide aux soldats. Un petit poste de tir se trouvait juste à proximité Aujourd'hui, cette petite soute a totalement disparu. Le front de mer a été complètement modifié après guerre et il est impossible de savoir si la soute a été détruite ou simplement ensevelie.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzersperre |
| Descripteur : Obstacle en élévation |
Barrage routier formé de deux blocs de béton armé. Ces deux blocs se trouvaient de chaque coté de la route qui relie le bourg de Saint-Laurent-sur-Mer à la plage. Entre ces deux blocs, un ou plusieurs éléments Cointet pouvaient être accrochés pour barrer l'accès à l'intérieur des terres. Les deux blocs ont été très rapidement supprimés pour permettre l'agrandissement de la route et il n'en reste plus aucune trace aujourd'hui.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzermauer |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Mur antichar construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cette épaisse muraille, haute de près de trois mètres, avait été bâtie entre deux villas afin de bloquer une petite route qui aurait permis le passage de véhicules. Le 6 juin 1944, les troupes américaines n'ont pas cherché à détruire ce mur. Elles l'ont simplement contourné. A l'heure actuelle, le mur antichar et les deux villas n'existent plus. Ils ont été supprimés à la fin de la guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée couverte |
Tranchée couverte rectiligne réalisée en béton armé. Ce tronçon de tranchée passait sous la route côtière et permettait aux soldats de se déplacer sans avoir à s'exposer aux tirs ennemis. Ce type de réalisation est rare dans le Calvados. Lors du réaménagement du front de mer après guerre, cet élément a disparu. Il est impossible de savoir s'il a été détruit ou simplement enseveli.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé. Cet élément se situait dans la partie nord du Wn 68. Il avait été implanté au milieu des villas détruites et assurait le cantonnement des soldats. Il ne devait disposer que d'une ou deux pièces. Après la fin de la guerre, le front de mer a été totalement remodelé et l'abri a été supprimé. Des maisons d'habitation l'ont désormais remplacé.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzergraben |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar large d'environ cinq mètres, long de près de quatre cents cinquante mètres et profond d'environ quatre mètres. Cette imposante structure excavée a été mise en place afin d'interdire l'accès à la vallée des Moulins. Le fossé traverse le site du Wn 68 en créant ainsi deux pôles bien distincts mais isolant celui qui se trouve sur le cordon dunaire. Certains tronçons du fossé ont bénéficié d'un aménagement particulier avec des planches destinées à prévenir les parois d'éventuels affaissements. L'examen de photographies prises par les troupes américaines indique que le fond du fossé était en partie rempli d'eau. A l'heure actuelle, ce fossé n'est plus visible, il a été très rapidement comblé dans les jours qui suivirent le Débarquement. Des constructions récentes ont depuis été implantées sur son tracé.
| Nom du site : 14605 - SAINT-LAURENT-SUR-MER_S004_E005 |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Ensemble composé de deux réseaux de tranchées en zigzags et sinueux desservant les différentes positions du site. Elles sont rapidement remblayées après la fin de la guerre.
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : SAINT-LAURENT-SUR-MER | Lieu-dit : Les Fosses Taillis |
Petit nid de résistance installé à la sortie Ouest du bourg de Saint-Laurent-sur-Mer. Cette petite position implantée en arrière de la ligne de défense principale a été choisie pour servir de cantonnement à la 10.Komp./Gren.Rgt.726. Des maisons d'habitation avaient été réquisitionnées et quelques baraquement en bois avaient vu le jour. Seul un abri enterré avait été aménagé en cas de bombardement. Un barrage routier formé de deux portes belges (éléments Cointets) permettait de verrouiller la route côtière toutes les nuits. Au début de l'année 1944, trois rangées d'environ dix fosses furent creusées au pied de haies autour du site. Chaque fosse contenait un casier en bois dans lequel se trouvaient quatre fusées schweres Wurfgerät 40 ou 41. D'une portée d'environ deux kilomètres, ces fusées étaient largement capables d'atteindre la plage. Leur manque de précision était compensé par les dégâts qu'elles provoquaient. Il est difficile de savoir si ces fusées ont été utilisées au matin du 6 juin 1944. Aujourd'hui, le site du Wn 69 a totalement disparu sous l'impact de l'urbanisation. Les éléments légers qui caractérisaient ce petit nid de résistance ont été rapidement supprimés après la fin de la guerre et des habitations récentes occupent désormais les anciens herbages.



CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, Paich Bernard, Atlantikwall. Omaha Beach, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2014, page(s) : 66
VON KEUSGEN Helmut-Konrad, Omaha Beach : La tragédie du 6 juin 1944, Editions Heimdal, Bayeux, 2007, page(s) : 48
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 88
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger pour personnel probablement construit en bois. Cet élément enterré était le seul présent sur le Wn 69 et faisait office de poste de commandement. Il ne devait disposer que d'une unique pièce et c'est probablement dans cet abri que se trouvait le système de mise à feu électrique des fusées Wurfgerät 40/41. Aujourd'hui, cet abri n'existe plus. Il a été détruit après guerre sous l'effet de l'urbanisation.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : schweres Wurfgerät 40/41 |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Rangée d'environ dix fosses rectangulaires creusées au pied d'une haie. A l'intérieur de chaque fosse se trouvait un casier en bois contenant quatre fusées de type schweres Wurfgerät 40 ou 41. Les casiers étaient inclinés d'environ 30 degrés et faisaient office de rampe de lancement. La mise a feu se faisait grâce à un système électrique. Ces fusées avaient une portée d'environ deux kilomètres et étaient d'une redoutable efficacité malgré leur manque de précision. Il est difficile de savoir si elles ont été utilisées le 6 juin 1944. Après la fin de la guerre, les fosses ont été rebouchées pour permettre la remise en culture du champ et à l'heure actuelle il n'en reste plus aucun trace visible puisqu'un lotissement a été récemment construit à cet emplacement.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : schweres Wurfgerät 40/41 |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Rangée d'environ dix fosses rectangulaires creusées au pied d'une haie. A l'intérieur de chaque fosse se trouvait un casier en bois contenant quatre fusées de type schweres Wurfgerät 40 ou 41. Les casiers étaient inclinés d'environ 30 degrés et faisaient office de rampe de lancement. La mise a feu se faisait grâce à un système électrique. Ces fusées avaient une portée d'environ deux kilomètres et étaient d'une redoutable efficacité malgré leur manque de précision. Il est difficile de savoir si elles ont été utilisées le 6 juin 1944. Après la fin de la guerre, les fosses ont été rebouchées pour permettre la remise en culture du champ et à l'heure actuelle il n'en reste plus aucun trace visible.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : schweres Wurfgerät 40/41 |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Rangée d'environ dix fosses rectangulaires creusées au pied d'une haie. A l'intérieur de chaque fosse se trouvait un casier en bois contenant quatre fusées de type schweres Wurfgerät 40 ou 41. Les casiers étaient inclinés d'environ 30 degrés et faisaient office de rampe de lancement. La mise a feu se faisait grâce à un système électrique. Ces fusées avaient une portée d'environ deux kilomètres et étaient d'une redoutable efficacité malgré leur manque de précision. Il est difficile de savoir si elles ont été utilisées le 6 juin 1944. Après la fin de la guerre, les fosses ont été rebouchées pour permettre la remise en culture du champ et à l'heure actuelle il n'en reste plus aucun trace visible puisqu'un lotissement a été récemment construit à cet emplacement.
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne | Commune : SAINT-LAURENT-SUR-MER |
Les Emergency Landing strips (ELS) étaient des terrains d'atterrissage d'urgence où les avions en difficulté pouvaient se poser. Ils étaient en général courts et sans revêtement de type plaques PSP, c’est-à-dire des plaques en acier perforées ou Pierced Steel Planking (PSP). En réalité, les avions étaient démontés sur place (quand c'était possible) et on réutilisait les pièces pour éventuellement réparer les appareils en panne. A priori, on ne pouvait pas décoller d'un ELS. Un terrain d’atterrissage de ce genre est réalisé le 6juin 1944 à Pouppeville (Sainte-Marie-du-Mont), non loin de la plage de la Madeleine (Utah Beach). Un autre est hâtivement construit sur les arrières de la plage d’Omaha Beach, à Saint Laurent sur Mer, entre les Moulins et la vallée du Ruquet. Cet aérodrome fut réalisé à compter du 7 juin 1944 par le un premier C-47 se trouvait en mesure d’effectuer son premier atterriss 834 ème Bataillon du Génie de l’Air (834th Engineer Aviation Battalion ou 834th EAB), commandé par le Lieutenant-Colonel Livingston . Ce fut la première unité de l’Engineer command de la 9th Air Force à prendre pied sur le continent dans ce secteur (J+1). Ce n’était tout d’abord qu’une piste de secours mesurant approximativement selon la norme en vigueur 660 mètres de longueur ( 2 000 ft) pour 30 mètres de large (120 ft), mais les Américains avaient urgemment besoin d’une piste pour évacuer les blessés les plus gravement touchés ainsi que pour acheminer du matériel médical au plus près du front. Aussi le 834th EAB entreprit-il sans plus tarder la prolongation de la piste afin de permettre aux avions bimoteurs de transport C-47 d’atterrir et de redécoller de Saint-Laurent-sur-Mer. Dans des conditions rendues difficiles par le manque de moyens et la menace constante des tirs effectués par les batteries de campagnes allemandes, cette unité du Génie mena à bien la construction d’une piste longue de 1 180 mètres de long. Chose remarquable s’il en est, dès le 9 juin 1944, un premier C-47 se trouvait en mesure d’effectuer son premier atterrissage avant de redécoller pour l’Angleterre avec sa cargaison de grands blessés. Tout d’abord baptisé E-1 (E pour Emergency), cet aérodrome provisoire fut rapidement rebaptisé A-21 C (pour cargo, transport en français). Il rendit d’inestimables services jusqu’au 28 septembre 1944, date à laquelle il fut abandonné. En raison de sa vocation première, un hôpital de campagne fut d’ailleurs installé à seulement un kilomètre de la piste, le 13th Field Hospital. En août 1944, on l’utilisa également pour acheminer du carburant sur le continent afin d’approvisionner la 3ème armée blindée du général Patton. Enfin, il faut ajouter que c’est le 31st Transport Group qui a effectué entre juin et septembre 1944 le gros des rotations entre l’Angleterre et la France. Cette unité de la 9th Air Force comprenait 3 squadrons de transport et 2 de convoyage à savoir les 87th, 313th et 314th Transport squadrons et les 310th et 325th Ferrying Squadrons. Aucun élément n'a pu être inventorié pour ce site et la géolocalisation a été effectuée par l'INRAP.
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Nom codifié d'origine : ELS A-21C |
| Descripteur : Aérodrome |
Ensemble composé de la piste d'envol réalisée à Saint-Laurent-sur-Mer sur la base d'un revêtement en terre compactée (ETH) pour les pistes 1 et 2 ainsi que des routes ou accès menant au tarmac.
| Type de site : 1 - Site de transmissions | Commune : |
Petit site lié aux transmissions et composé d'un unique ouvrage. Ce petit relais téléphonique isolé en arrière des sites défensifs côtiers se situe au sud du bourg de Saint-Laurent-Sur-Mer. Il fait partie des nombreux relais téléphoniques qui jalonnaient la campagne et permettaient ainsi de relier grâce au téléphone les ouvrages fortifiés entre eux. Comme la majorité de ces ouvrages de maintenance, ce petit site a été implanté à proximité d'une voie de circulation (ici la route de Port-en-Bessin). A l'heure actuelle, l'ouvrage se trouverait à l'angle de haies bordant des herbages. En l'absence de visite sur le terrain, son état de conservation n'est pas connu.
| Type de site : 1 - Site de transmissions |
| Nom codifié d'origine : Kabelbunker - Kabelschaltbrunnen |
| Descripteur : Relais téléphonique |
Relais téléphonique également appelé puits à câbles construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Ce petit bunker se compose d'une unique pièce aux dimensions très réduites. On accède à l'intérieur du bunker par le haut grâce à une trappe métallique carrée qui donne sur des échelons en métal fixés dans la paroi. A l'intérieur du relais on trouvait des boîtiers, des raccords et tous les câbles électriques des environs qui convergeaient ici. Aujourd'hui, ce petit bunker se trouve à la limite entre des herbages. Son état de conservation n'est pas connu, il n'est pas visible en photographie aérienne.