| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : SULLY | Lieu-dit : La Madelaine |
Sur la petite commune de Sully, à quelques kilomètres au nord-ouest de Bayeux, le Stab Gr.Rgt.726 s'était installé dans le château. Dans le parc environnant, une batterie d'artillerie de campagne avait également été implantée. L'ensemble du site avait été codé Wn. 53. Chargée de la défense du secteur de Port-en-Bessin, cette batterie rattachée à la 352. Infanterie-Division occupait des positions de campagne. Il n'a pas été possible d'identifier précisément le modèle de canon employé. La batterie devait probablement être composée de 2 ou 4 pièces d'artillerie installées dans de simples fosses réalisées en terre et bois. Aucune trace d'encuvement bétonné n'a été découverte sur le terrain. Afin d'assurer le stockage des munitions, une série composée d'au moins sept niches en béton munies de portes avait été construite. Plusieurs abris pour le personnel répartis sur le site assuraient le cantonnement des artilleurs. L'un de ces abris avait le rôle de poste de commandement et servait à accueillir les membres de l'état-major du PC en cas d'attaque aérienne. Un abri pour citerne à eau potable complétait le dispositif. Suite aux bombardements et aux combats qui se sont déroulés après le 6 juin 1944, le château a été lourdement endommagé. De l'été 1944 jusqu'au milieu de l'année 1945, le parc du château et le site de l'ancienne batterie ont été occupés par un vaste camp allié composé de plusieurs dizaines de baraquements en tôles. Quelques années plus tard, les installations de ce camp ont été démontées et les parcelles agricoles ont retrouvées leur vocation première. Le château a quant à lui été rasé. A l'heure actuelle, tous les éléments qui composaient le site sont encore visibles et demeurent en bon état.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions semi-enterrée réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais il est en grande partie recouvert par la végétation.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais la porte a disparu.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais la porte a disparu.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions semi-enterrée réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais il est en grande partie recouvert par la végétation. La porte semble être toujours en place.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible et demeure en bon état mais sa porte a disparu.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions semi-enterrée réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais sa porte a disparu.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite niche à munitions semi-enterrée réalisée en béton armé et destinée au stockage des munitions des pièces de campagne qui se trouvaient à proximité en 1944. Cette petite niche dotée d'une capacité de stockage très limitée pouvait être fermée par une porte à deux vantaux également réalisés en béton armé. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais sa porte a disparu.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Abri enterré non identifié précisément réalisé en béton armé. Il pouvait s'agir d'un abri pour le personnel destiné aux artilleurs de la batterie ou bien d'une soute à munitions dévolue au stockage des obus pour les pièces de campagne. Cet élément a été totalement remblayé après la fin des combats. A l'heure actuelle, seule la dalle de couverture de cet ouvrage est visible.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Ouvrage allemand non identifié précisément. Cet élément est recouvert par la végétation est pratiquement inaccessible.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Wasserbehälter |
| Descripteur : Abri de stockage (approvisionnements) |
Petit ouvrage construit en béton armé destiné à abriter une citerne d'eau potable. Cet ouvrage est aujourd'hui en très bon état et se trouve intégré dans un bâtiment récent servant de garage.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Petit ouvrage non identifié réalisé en béton armé. Cet élément est aujourd'hui totalement remblayé et à peine visible.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé. Cet ouvrage enterré se compose d'une unique pièce desservie par un accès encadré par deux murs de protection. En 1944, cet abri se trouvait à proximité immédiate du château. Il est donc probable qu'il ait servi d'abri pour le personnel du PC en cas d'attaque aérienne. Aujourd'hui cet élément est toujours visible et demeure en bon état.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel construit en béton armé. Cet ouvrage enterré se compose d'une unique salle desservie par un couloir perpendiculaire à deux entrées. L'une des deux entrées semble avoir été murée par des briques. Cet abri accueillait les artilleurs de la batterie. Il est toujours visible aujourd'hui et demeure en bon état.


| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé. Cet ouvrage ne devait être composé que d'une unique salle. Il n'est plus visible à l'heure actuelle.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Ouvrage non identifié réalisé en béton armé. Cet élément est aujourd'hui fortement remblayé. Il n'est pratiquement plus visible.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Ouvrage non identifié précisément.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Petit abri indéterminé réalisé en béton armé installé dans la partie sud-est du site. Cet ouvrage de petite dimension pouvait servir au logement de la garnison ou bien au stockage de matériel. A l'heure actuelle cet abri est toujours visible et demeure en bon état. Il est en revanche fortement remblayé.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Pont |
Afin de permettre la traversée de l'Aure, un petit pont de bois a été installé au dessus du cours d'eau. Il était apparemment composé d'un tablier en bois installé entre deux culées en béton et soutenu par des poteaux de bois. Cet ouvrage n'existe plus aujourd'hui mais l'une des deux culées est encore visible.

| Type de site : 1 - Infrastructure d’approvisionnement en eau | Commune : | Lieu-dit : La Ferme de Sully |
En préparation du débarquement des troupes alliées, les géologues et géographes anglais de l'Inter Service Topographic Department (travaux de J. D. Bernal, William B. R. King et Fred W. Shotton) ont mis en place une planification rigoureuse de l'alimentation en eau des troupes engagées sur la côte normande (Bigot, 1947 ; Rose et Pareyn, 2003 ; Tixier, 2014). Dans un premier temps, des réservoirs et des bidons d'eau ont été remplis en Angleterre et acheminés par les bateaux des Water Transport Companies pour le ravitaillement des troupes d'assaut et par ceux des Port Operating companies qui desservaient les ports artificiels.Pour l'implantation des forages, il a été fait appel aux cartes géologiques des côtes du Calvados établies par Alexandre Bigot, qui fut doyen de la faculté des Sciences de Caen de 1907 à 1927 (ce qui n'aurait rien à voir avec les fameuses cartes utilisées par les troupes du débarquement et classifiées BIGOT, dont on ne connaît pas précisément l'origine (probablement l'acronyme British Invasion of German Occupied Territories). Au total, une cinquantaine de points d'eau s'étalent dans la zone comprise entre les plages de Juno et Sword. Les puits communaux et les cours d’eau sont également largement mis à contribution. Destinés à compléter les ressources locales existantes (puits, fontaines, rivières), les forages ont été implantés à proximité des camps militaires et des aérodromes afin de pouvoir arroser régulièrement les pistes, seule méthode efficace pour empêcher que la poussière des limons de la Plaine de Caen et du Bessin ne vienne encrasser les moteurs des avions. De même, des stations de pompage ont été construites en un temps record au bord des cours d’eau. Ces ouvrages sont tout à fait remarquables car ils constituent l’un des très rares patrimoines construits par les troupes alliées durant la Seconde Guerre mondiale. Le seul forage britannique réalisé par le génie britannique en dehors des trois départements de l’ex-Basse-Normandie a eu lieu à Cormeilles dans le département de l’Eure). Plusieurs comptes-rendus d’excursions organisées par des géologues britanniques fournissent des informations intéressantes. Un ouvrage, à l’origine publié par Philippe Baudouin et ré-édité aux éditions OREP sur l’initiative de l’Agence de l’Eau constitue une bonne base et permet de mesurer l’enjeu qu’a constitué l’approvisionnement en eau durant le Débarquement pour les troupes alliées. Il y est notamment question des 33 forages de la 8ème section de forage des Royal Engineers sous la direction du lieutenant Alexander Kerr Pringle de juin à août 1944. Des données sur la date des forages existent dans la base des points d’eau figurant sur le site du BRGM Infoterre. Une extraction de cette base a permis d’identifier 44 points d’eau aménagés entre 1940 et 1945. Ces données sont toutefois à manier avec prudence car les dates fournies doivent être filtrées. La colonne « Fin des travaux » précise le jour précis alors que visiblement cette donnée n’était pas disponible. Ainsi pour l’année 1944, le 1er janvier 1944 représente la grande majorité des dates enregistrées.Il nous faut donc seulement prendre en compte l’année, dans certains cas le mois lorsque les mois de juillet, août, septembre ou novembre 1944 sont mentionnés (dans 10 cas) : 1 en juillet, 5 en août, 3 en septembre et 1 en novembre. Dans la base Infoterre, 14 points d’eau portent une année antérieure à 1944. Sept points d’eau porte la date de l’année 1940. Il s’agit pour la plupart de puits et d’un site minier (Mortain). Dans le cas du seul forage de Colleville-Montgomery, la mention de cette date semble douteuse, puisqu’un forage anglais y est effectué en 1940. Un puits est mentionné pour l’année 1941, 3 pour l’année 1942 (dont 1 forage à Lisieux), et 3 en 1943 (dont un forage à Bernières-sur-Mer. Ces puits et forages réalisés antérieurement à 1944 dans un cadre non militaire n’ont donc pas été pris en compte ici. Une collaboration a été engagée avec l’association Le Dit-de-l’Eau, dont l’objectif est la valorisation du patrimoine de l’eau. Cette association a effectué un gros travail d’inventaire de ces installations et elle a collecté de nombreux archives à ce sujet, en particulier en Angleterre. Signalons également qu’à Vaucelles (14) non loin du château, il reste un bac en ciment qui est aujourd'hui envahi par la végétation. Ce bac servait au lavage des toiles de tentes du campement britannique qui était basé à cet endroit. Il figure dans la liste Bigot 1947, mais il est difficile de le localiser compte tenu des travaux colossaux qui ont été effectués dans ce secteur pour l’aménagement du camp. Pour compléter ce dispositif, un grand réservoir d'eau a été aménagé sur la Gronde entre Coulombs et Lantheuil (non localisé).


| Type de site : 1 - Infrastructure d’approvisionnement en eau |
| Descripteur : Forage ou captage d’eau |
Forage anglais signalé dans Infoterre et dans la liste Bigot de 1947.

