| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne | Commune : CARPIQUET |
Désignation
Les premiers travaux de l'aérodrome de Carpiquet sont lancés sous l'impulsion des communes du Calvados et du Conseil général dès 1937. En septembre 1939, seuls l'aérogare et quelques hangars sont terminés. Ils sont réquisitionnés par les militaires afin d'établir une école de mitrailleurs et de pilotes de la section d'aviation populaire. A cette période, deux hangars de la société Boussiron sont construits et sont toujours débout aujourd'hui. On trouve également des hangars dits"double-tonneaux" Daydé-Jeumont et des hangars démontables Bessonneau. Avec le début de la guerre, l'aérodrome de Carpiquet devient base militaire codée BA 101 et accueille les premiers escadrons de bombardiers en septembre 1939. A cette période et jusqu'à l'arrivée des Allemands, la piste est en terre et pose très régulièrement des problèmes d'embourbement. Elle est encore en travaux lorsque l'Allemagne envahit la France et occupe le territoire. Ce sont donc les Allemands qui vont terminer la construction et l'aménagement de l'aérodrome, devenant petit à petit une base militaire fortement défendue par une série de positions se répartissant autour de son périmètre. Ils construisent en particulier la grande piste en béton et les pistes secondaires. Ils réquisitionnent également des entreprises françaises afin de terminer la construction des hangars de maintenance et de réparation. La construction des structures liées à l'aérodrome est terminée courant 1941 tandis que celle des positions de défense, de tir et des abris est terminée à la fin de l'année 1943. L'aérodrome devient une zone stratégique proche de l'Angleterre et accueillant les bombardiers de l'opération Seelöwe. Cependant, sa proximité avec l'île fait de l'aérodrome une cible facilement accessible des bombardiers alliés. Les infrastructures vont en effet être régulièrement attaquées, en particulier en juillet 1944 lors des combats opposant les troupes anglo-canadiennes à celles de la 1. et 12. SS PanzerDivision pour la reprise de l'aérodrome. Après sa libération, l'aérodrome est réutilisé par les Britanniques. La 24th Airfield Construction Groupe des Royal Engineers (unité du génie de l'air) entreprend de grands travaux afin de réhabiliter les pistes et les hangars. L'aérodrome est opérationnel du 08 août 1944 au 21 avril 1945. Les Alliés construisent en particulier une piste secondaire de 1524m en revêtement de PSP (Pierced Steel Planking) et réutilisent également la piste allemande bétonnée de 5000 pieds. Après la fin de la guerre, l'aérodrome devient en partie une structure à destination des civils et en particulier propriété de l'Armée de l'air française puis de l'Armée de terre. Aujourd'hui, l'aérodrome est entièrement consacré à l'aviation civile bien qu'un centre radio y soit encore établi, sous contrôle de l'Armée de l'air (site émettant depuis le quartier Koenig).
Présentation
Approche patrimoniale
Suivi
S001_E001
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Aérodrome |
Désignation
Ensemble composé des pistes d'envol réalisées à Carpiquet : - piste bétonnée de 5000 pieds construites par les Allemands - piste avec revêtement de type plaques PSP, c’est-à-dire des plaques en acier perforées ou Pierced Steel Planking, de plus de 1520m et réalisée par les Britanniques.
Gros œuvre
Artillerie
Approche patrimoniale
S001_E002
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Aérodrome |
Désignation
Ensemble de pistes secondaires permettant de relier les pistes d'envols aux hangars de maintenance et de réparation des avions ainsi qu'aux zones de plein. En effet, les plateformes bétonnées situées à l'ouest de la piste secondaire conservent des trappes permettant autrefois d'accéder aux citernes de carburant et ainsi de pouvoir effectuer le plein des appareils. Elles ont été construites par les Allemands de 1940 à 1941. La plupart des pistes de la zone sud sont conservées, tandis qu'une partie de celles au nord n'ont pas été réutilisées, les parcelles étant remises en culture.
Photographie(s)
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Artillerie
Approche patrimoniale
S001_E003
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Atelier de maintenance |
Désignation
Série de hangars à avions situés au nord de l'aérodrome de Carpiquet et reliés par des pistes secondaires en PSP. Elle est abandonnée dès les années 1950 et les parcelles concernées sont progressivement remises en culture.
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Artillerie
Approche patrimoniale
S001_E004
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Abri de stockage de véhicules |
Désignation
Série d'abris à avions reliés par des pistes secondaires aux pistes d'envol, au niveau de la partie nord-est du site. Ces espaces sont toujours présents actuellement mais sont abandonnés et la zone urbanisée s'en rapproche progressivement.
Gros œuvre
Artillerie
Approche patrimoniale
S001_E005
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Atelier de maintenance |
Désignation
Série de hangars à avions situés au nord-est de l'aérodrome de Carpiquet et reliés par des pistes secondaires en PSP. Elle est abandonnée dès les années 1950 et les parcelles concernées sont aujourd'hui progressivement concernées par l'urbanisation de ces espaces.
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Artillerie
Approche patrimoniale
S001_E006
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Atelier de maintenance |
Désignation
Série de quatre grands hangars d'escadre à double-tonneaux situés au nord de la piste principale de l'aérodrome de Carpiquet et reliés par des pistes secondaires. Ces hangars avec couverture en tôles adoptaient un plan en 8 et mesuraient plus de 80m de long pour 50m de large. Il s'agissait de hangars destinés à abriter les avions, y compris les plus imposants comme les bombardiers. à titre indicatif, les Heinkel 111 mesuraient une vingtaine de mètres de long pour une envergure totale d'une trentaine de mètres. Cette zone est fortement endommagée par les bombardements alliés. Les hangars subissent des dommages conséquents et ne seront pas réutilisés après la guerre. A leur emplacement se trouvent aujourd'hui des pistes secondaires liées à la gestion de la circulation des avions dans l'aérodrome et de nouveaux hangars de maintenance.
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Approche patrimoniale
S001_E007
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Atelier de maintenance |
Désignation
Les Allemands avaient implanté une série de trois grands hangars double-tonneaux avec plateformes bétonnées situés au sud de la piste principale de l'aérodrome de Carpiquet et reliés par des pistes secondaires complétée par six abris pour avions ou ateliers de maintenance. Les grands hangars avec couverture en tôles adoptaient un plan en 8 et mesuraient plus de 80m de long pour 50m de large. Il devait s'agir de hangars destinés à abriter les avions, y compris les plus imposants comme les bombardiers. à titre indicatif, les Heinkel 111 mesuraient une vingtaine de mètres de long pour une envergure totale d'une trentaine de mètres. Cette zone est fortement endommagée par les bombardements alliés. Les hangars subissent des dommages conséquents et ne seront pas réutilisés après la guerre. A leur emplacement se trouvent aujourd'hui des pistes secondaires liées à la gestion de la circulation des avions dans l'aérodrome. Sur une photographie aérienne du 12/10/1945, on perçoit distinctement un carré blanc tracé dans l'herbe et les lettres"B17" inscrites dans un cercle. Ce marquage est orienté en direction des hangars et pouvait potentiellement indiquer la zone de stationnement aux bombardiers depuis le ciel. Des recherches historiques complémentaires seraient à effectuer pour valider cette hypothèse.
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Approche patrimoniale
S001_E008
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Atelier de maintenance |
Désignation
Les Allemands avaient implanté une série de cinq hangars reliés par des pistes secondaires permettant d'y emmener les avions depuis la piste d'envol. Cette zone est fortement endommagée par les bombardements alliés. Les hangars subissent des dommages conséquents et ne seront pas réutilisés après la guerre. Cette zone est aujourd'hui boisée : les fondations de ces bâtiments sont potentiellement conservées sous le couvert forestier. Les rails des portes des hangars seraient toujours conservées au sol.
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Approche patrimoniale
S001_E009
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Autre |
Désignation
Elément de forme circulaire mesurant 25m de diamètre et situé en face de trois zones de stationnement dédiées aux avions. Cet élément possède un pourtour réalisé en dalles de béton et l'intérieur semble être creux : des arbres ont poussé à l'intérieur. D'après le livre de F. Robinard et T. Quittard, il s'agit de l'aire de réglage des compas des avions : un avion se positionnait au centre du cercle et pouvait régler ses appareils à l'aide des repères peints sur le sol.
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Approche patrimoniale
S001_E010
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Atelier de maintenance |
Désignation
Série de cinq hangars reliée par une piste secondaire permettant d'y emmener les avions depuis la piste d'envol. Il s'agit de modèles français et américains construits à priori par des sociétés françaises réquisitionnées par les Allemands. Ils possèdent tous une structure identique à savoir un plan rectangulaire recevant un toit à quatre pans. Les matériaux de constructions diffèrent : certains sont construits en briques et métal, d'autres possèdent un soubassement en pierres calcaires s'élevant sur deux mètres environ. Des impacts sont toujours visibles sur les murs de certains bâtiments. De grandes verrières étaient aménagées afin de permettre à la lumière naturelle de pénétrer dans le bâtiment. Ces structures et les matériaux évoquent très fortement l'architecture des bâtiments conservés dans le bois du manoir de la Mare à Saint-Manvieu-Norrey. Cette zone est fortement endommagée par les bombardements alliés. Les hangars subissent des dommages mais sont réparés et réutilisés après la guerre. Seul celui situé le plus à l'est n'existe plus aujourd'hui. Les cinq autres ont subi des modifications mais existent toujours. Ils servent notamment à un aéroclub ainsi qu'à des particuliers.
Photographie(s)
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Approche patrimoniale
S001_E011
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Autre |
Désignation
Plateforme bétonnée visible dans les champs. Elle a été observée brièvement lors d'une visite sur le terrain. Il pourrait s'agir d'un élément à part entière ou bien, étant donné sa localisation, d'une dalle en béton d'une des pistes secondaires qui aurait été déplacée.
Photographie(s)
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Approche patrimoniale
S001_E012
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Désignation
Bunker en béton armé construit juste au sud des grands hangars pour avions du sud de l'aérodrome. Il se trouve à hauteur du Wn 140. Il est en bon état de conservation. Il possède deux issues de secours, une des deux étant ouverte mais son entrée a été bloquée avec une grille afin de limiter les accidents. La tranchée d'accès à l'ouvrage se perçoit toujours dans le paysage. Il s'agit d'un modèle assez unique puisqu'il semble combiner deux types (le R622 :un abri pour 20 hommes et le R661 : un bunker sanitaire de campagne). D'après le livre de F. Robinard et T. Quittard, aucune fixation pour lits n'a été trouvé à l'intérieur mais on y trouve des niches à antennes caractéristiques des ouvrages utilisés comme poste de commandement. Selon la même source, cet ouvrage a servi de PC au SS-Sturmbannfürher Krause du 26è régiment de la 1. SS. PanzerGrenadiers lors de l'attaque de Carpiquet. Les combats y ont été intenses et les Allemands ont tenu en échec les Alliés le 4 juillet, lors de l'opération Windsor.
Photographie(s)
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Approche patrimoniale
S001_E013
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Désignation
Bunker en béton armé construit juste au nord de l'aérogare et des hangars d'escadre du nord de l'aérodrome. Il est en bon état de conservation et est visible depuis la route. Sur les cartes allemandes, il est situé à l'emplacement du Wn 138. La tranchée d'accès à l'ouvrage a été remblayée et il n'est plus possible de pénétrer à l'intérieur. Il s'agit d'un modèle assez unique puisqu'il semble combiner deux types (le R622 :un abri pour 20 hommes et le R661 : un bunker sanitaire de campagne), au même titre que l'ouvrage situé au sud des hangars d'escadre sud.
Photographie(s)
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Approche patrimoniale
S001_E014
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Désignation
Elément de défense rapprochée (tobrouk) situé à l'est des hangars de maintenance de l'aérodrome de Carpiquet. Il est toujours visible sur les photographies aériennes actuelles, et se trouve dans des champs.
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Approche patrimoniale
S001_E015
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Désignation
Elément de défense rapprochée (tobrouk) situé à l'ouest des hangars à avions de l'aérodrome de Carpiquet. Il est toujours visible sur les photographies aériennes actuelles, et se trouve dans des champs.
Gros œuvre
Artillerie
Approche patrimoniale
S001_E016
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Désignation
Deux éléments de défense rapprochée constitués d'une tranchée en zigzags et d'un poste de tir circulaire, creusé dans le sol. Ils sont situés à l'ouest des hangars à avions nord de l'aérodrome de Carpiquet et encadrent un de ces hangars. Il ont été remblayés afin de permettre la remise en culture des parcelles.
Gros œuvre
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Approche patrimoniale
S001_E017
| Type de site : 1 - Infrastructure aérienne |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Désignation
Deux éléments de défense rapprochée constitués d'une tranchée en zigzags et de postes de tir rectangulaires à chaque extrémité, creusés dans le sol. Ils sont situés au sud de la piste d'accès des hangars de maintenance est de l'aérodrome de Carpiquet et défendent leur accès. Il ont été remblayés afin de permettre la remise en culture des parcelles.
Gros œuvre
Artillerie
Approche patrimoniale