| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : BENOUVILLE | Lieu-dit : Pégasus Bridge |
Petit nid de résistance implanté à Bénouville sur les berges de part et d'autre du canal de Caen à la mer. Un pont levant permet de traverser le canal et les allemands ont estimé que cet élément stratégique méritait d'être fortifié. Situé à près de 5 kilomètres du rivage, l'armement du WN 13 n'est pas aussi conséquent que celui des positions se trouvant directement en front de mer. On trouve ainsi un seul canon de 50 mm placé en encuvement et un canon antiaérien de 20 mm. Le reste de l'armement repose sur les armes individuelles et collectives de l'infanterie (fusils et mitrailleuses). La petite garnison loge dans deux abris légers situés de chaque cotés du canal. Enfin, un réseau de tranchées occupe la berge est et dessert plusieurs positions de tir et 2 soutes à munitions. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le pont est attaqué par les troupes aéroportées de la 6th Airborne Division. Le pont est rapidement capturé sans grande résistance de la part des allemands. A l'heure actuelle, le site a peu changé. Le pont original a été remplacé et des aménagements ont gommé la plupart des vestiges. Le canon est néanmoins toujours visible dans son encuvement.

CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 47
| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Typologie : Vf. 65a |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Ringstand type VF. 65a construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément dispose d'un poste de tir et d'une soute à munitions prévue pour le stockage des obus. Un canon de 50 mm KwK L/60 se trouve à l'intérieur. Le canon était recouvert en 1944 de tôles métalliques pour le dissimuler des observations aériennes alliées. Cet élément est toujours visible actuellement ainsi que le canon de 50 mm toujours en place. Un garde corps a été installé récemment pour éviter que les visiteurs accèdent à l'intérieur de l'élément. Il est important de signaler que cet élément n'est pas l'encuvement original ! Le véritable encuvement a été détruit lors de l'élargissement du canal de Caen. Une imitation a donc été réalisée après guerre à des fins touristiques et c'est celle-ci que l'on peut admirer aujourd'hui.




| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger construit en béton armé et servant au cantonnement des soldats allemands chargés de la garde du pont de Bénouville. Cet abri se trouve à l'écart du pont sur une propriété privée. Il est fort probable que la maison située à côté de l'abri ait été occupée par les troupes allemandes. L'abri se compose de deux pièces et d'un escalier permettantt d'y descendre. Cet abri était destiné au cantonnement des soldats. Il existe toujours dans le jardin attenant à la maison des propriétaires et sert désormais de lieu de stockage. L'abri est en bon état.

















| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en béton armé et servant au cantonnement de la troupe. Cet élément se situait à proximité immédiate de l'encuvement pour pièce de 50 mm. Il n'est plus visible à l'heure actuelle, il a disparu lors de l'aménagement des abords du pont après guerre.
| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute destinée au stockage de munitions et matériel. Cet élément n'est plus visible aujourd'hui. Il a disparu lors de l'aménagement des berges aux abords du pont après guerre.
| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute destinée au stockage de munitions et matériel. Cet élément n'est plus visible aujourd'hui. Il a disparu lors de l'aménagement des berges aux abords du pont après guerre.
| Nom du site : Pégasus Bridge |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Cet ouvrage résulte de la transformation du sous-sol de l'ancienne maison du pontonnier. Alors que la maison a été rasée par les troupes allemandes, la pièce semi-enterrée faisant office de cave a été conservée et renforcée avec du béton pour servir de logement aux hommes de la garnison du Wn 13. Plusieurs soupiraux conservés en l'état apportaient de la lumière à l'intérieur de l'ouvrage. Actuellement, cet élément a disparu. Il a été supprimé lors du réaménagement des abords du pont après guerre.
| Type de site : 4 - Site commémoratif | Commune : |
Ce pont n’est plus en service et fait partie des ponts Bailey monumentalisés, c’est-à-dire qu’ils sont transformés en objets de patrimoine et exposés, que cela soit dans des musées ou bien directement en plein air. Ici, il ne s’agit pas d’un pont Bailey mais bien de deux différents qui ont été assemblés entre eux. Le mémorial expose en 2002 sa toute nouvelle acquisition : un pont Bailey. Celui-ci est un ancien pont en service qui était déployé dans la commune de Cantepie dans le Calvados. Ce pont avait été mis en place après-guerre en remplacement du précédent pont détruit par les bombardements. Ce dernier semble avoir été entreposé dans un hangar du CNPS avant que l’institution en fasse don au mémorial l’année suivante. Ce premier pont est un simple-simple long de six panneaux, ce qui équivaut à 15 mètres de long, qui a été sablé puis repeint avant d’être présenté au public. En 2002, le mémorial apprend qu’un autre pont Bailey va être démantelé, celui de Saint-Pierre-sur-Dives. Présent dans la commune depuis 1954, ce pont Bailey vient là aussi en remplacement d’un ancien pont dans le lieu-dit de Carel, victime, là aussi, de dommages collatéraux du second conflit mondial. Le projet de remplacement du pont est alors validé en 2001 par le Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine et le financement concrétisé en 2002 par le ministère de l’Intérieur. Les éléments de ce pont sont alors démantelés et intégrés au stock du CNPS. Le mémorial s’adresse alors au CNPS afin de récupérer ces éléments. Le musée souhaite compléter son pont Bailey avec ces panneaux afin de l’exposer dans sa condition de lancement. En plus de cela, un cabanon extérieur est prévu avec plusieurs éléments explicatifs dont des panneaux, des maquettes du pont et des vidéos expliquant le montage d’un pont Bailey. Le projet est accepté dans son ensemble et le pont Bailey, tel que nous pouvons le voir aujourd’hui, sera assemblé l’année suivante. En plus de permettre la sauvegarde de ce patrimoine historique, c’est tout un projet éducatif et pédagogique qui accompagne la présentation de ce nouveau pont Bailey. Dans ce sens, les madriers (le revêtement en bois donc) ne seront pas installés sur toute la longueur du pont afin que les visiteurs puissent observer la façon dont le pont est assemblé en dessous du tablier. Le mémorial Pegasus devient alors le premier musée à intégrer et exposer un pont Bailey en France. Il ouvre ainsi la porte à d’autres musées qui vont, à leur tour, intégrer des ponts Bailey dans leur collection.