| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : Le Mont Fleury |
Batterie d'artillerie côtière installée au début de l'année 1944 sur le plateau de VER-sur-Mer et chargée de la défense lointaine du rivage. Culminant à près de 35 mètres au dessus du niveau de la mer, la batterie dispose d'un champ de tir large et dégagé. La construction de celle-ci ne sera néanmoins pas achevée au moment du débarquement. Les artilleurs disposaient de 4 canons de 122 mm d'origine russe primitivement placés en plates-formes. A partir de mars 1944, la construction de casemates en parpaings commence. Seules 2 seront terminées, les autres ne dépasseront jamais la phase de coffrage. En avant de la position, un poste d'observation enterré permet de scruter l'horizon. La défense antiaérienne du site est assurée par 2 canons de 20 mm en encuvements et la défense rapprochée repose sur un tobrouk pour mitrailleuse. La garnison du site logeait dans des abris enterrés mais la plupart n'ont jamais été achevés. Le 6 juin 1944, la batterie n'étant pas terminée ne peut pas réellement s'interposer face aux troupes britanniques de la 50 ème division d'infanterie. Le site sera capturé dans la matinée et c'est ici que le sergent Hollis s'illustrera pour son comportement héroïque. Aujourd'hui, la batterie est en partie recouverte par un lotissement récent mais la plupart des éléments restent observables.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 81
CHAZETTE Alain, Mur de l'Atlantique. Les batteries de côte en Normandie du Havre à Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2011, page(s) : 123 à 126
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 87 – 88
CHAZETTE Alain, Vision du Mur de l’Atlantique du Havre à Cherbourg en 80 photos d’exception ou inédites, Editions Histoire et fortifications, Paris, 2009, page(s) : 10
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 149
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée au nord et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Les travaux ayant pris du retard, le canon fut installé en position de campagne 200 mètres en arrière de la casemate. Le 6 juin 1944, le canon n'est donc pas protégé contre les bombardements alliés mais tira quelques salves sur les troupes débarquées. Aujourd'hui, la casemate est toujours visible et est en très bon état. Elle a été intégrée à un corps de ferme construit après guerre et sert désormais d'étable à des chevaux.



| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée au nord et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Le 6 juin 1944, c'est la seule casemate à abriter un canon. Le canon était donc parfaitement protégé et pu ouvrir le feu sur les troupes débarquées. Il faut noter qu'un obus de fort calibre a touché l'arrière de la casemate et l'a endommagé. Aujourd'hui, la casemate est toujours visible et reste en bon état. Elle a été transformée en résidence de loisir. Une terrasse a été aménagée sur le toit de la casemate. On y accède par un escalier créé à l'endroit de l'impact d'obus. Des portes et volets ont désormais fermé l'embrasure et l'accès arrière.





| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate est restée inachevée. En effet, seuls les murs en parpaings ont été montés. Le béton n'a jamais été coulé à l'intérieur. Elle devait se composer d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. Une inscription a été tracée dans le béton encore frais : 31 mars 1944 MD. L'embrasure de tir est orientée au nord et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Les travaux ayant pris du retard, le canon fut installé en position de campagne 200 mètres en arrière de la casemate. Le 6 juin 1944, le canon n'est donc pas protégé contre les bombardements alliés mais tira quelques salves sur les troupes débarquées. Aujourd'hui, les murs de la casemate sont toujours visibles tandis que l'intérieur est totalement envahi par la végétation.



| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate est restée inachevée. En effet, seule la moitié des murs en parpaings ont été montés. Le béton n'a jamais été coulé à l'intérieur. Elle devait se composer d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée au nord-ouest et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Les travaux ayant pris du retard, le canon fut installé en position de campagne 200 mètres en arrière de la casemate. Le 6 juin 1944, le canon n'est donc pas protégé contre les bombardements alliés mais tira quelques salves sur les troupes débarquées. Aujourd'hui, les vestiges de la casemate sont toujours visibles au milieu d'un champ cultivé. Ils sont très intéressants car permettent de comprendre le principe de construction rapide de ces éléments en parpaings et béton armé.



| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petit poste de défense rapprochée composé d'une simple cloche blindée posée à même le sol. Cet élément reste assez mystérieux car peu de photographies existent à son sujet. Il semble que les Allemands aient directement posé une cloche blindée à même le sol sans bétonnage préalable. La construction d'ouvrage spécifique destiné à supporter cette cloche avait probablement été envisagée. Située juste au dessus du fossé antichar, elle pouvait servir à l'observation ou bien à la défense rapprochée. Aujourd'hui cet élément a disparu du paysage.





| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Petit encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément était affecté à la défense antiaérienne de la batterie et accueillait un canon de 20 mm Flak 30. Le canon pouvait ainsi tirer sur 360°. Aujourd'hui cet encuvement est toujours visible et se trouve en plein champ cultivé. Il est partiellement remblayé par de la terre et des pierres mais semble intact.




| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de défense rapprochée se compose d'une chambre de tir et d'un petit couloir d'accès qui pouvait également servir au stockage de munitions. Situé le long de l'avenue qui relie le bourg de Ver-sur-Mer à la plage, ce tobrouk couvrait le flanc est de la batterie et défendait l'accès aux casemates. Il était peut-être équipé d'une mitrailleuse lourde. Aujourd'hui, cet élément se situe au fond d'un jardin sur une propriété privée et est masqué par des plantations d'agrément.

| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Peilstand |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste d'observation léger construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément se situe en avant de la batterie et permet de scruter l'horizon. Il dispose d'un excellent point de vue sur la plage. Il se compose de deux petites pièces. L'une sert à l'observation tandis que l'autre abrite certainement le matériel de communication. Aujourd'hui cet élément est toujours visible. Il se situe dans un herbage et est partiellement recouvert de terre. L'entrée n'est plus visible. Seule la fente d'observation est toujours visible.





| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en béton armé et servant au logement des soldats de la batterie. Cet abri devait se composer d'une unique pièce. Il n'est plus visible aujourd'hui et il est difficile de savoir s'il a été détruit ou simplement remblayé.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Élément non identifié précisément pouvant être interprété comme un possible encuvement pour pièce de 2 cm Flak. Aujourd'hui disparu, il est impossible de connaître la nature exacte de cet élément et nous en resterons à l'hypothèse proposée.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Petit encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément était affecté à la défense antiaérienne de la batterie et accueillait un canon de 20 mm Flak 30. Le canon pouvait ainsi tirer sur 360°. Aujourd'hui cet encuvement n'est plus visible, il a disparu lors de la construction d'un lotissement.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzergraben |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar long de plusieurs centaines de mètres et défendant l'accès à la batterie dite du Mont Fleury. Ce fossé antichar consiste en une large tranchée rectiligne profonde d'environ 2 mètres. Le profil du fossé forme un V. L'objectif de ce fossé était de barrer la progression de véhicules qui auraient voulu rejoindre le plateau de Ver-sur-Mer. Aujourd'hui, ce fossé n'existe plus, il a été rebouché pour permettre la remise en culture des champs.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Le site de la batterie du Mont Fleury était parcouru par un important réseau de tranchées qui desservait les différents ouvrages bétonnés entre eux et permettait aux soldats de se déplacer sans s'exposer aux tir ennemis. Contrairement à la majorité des sites du Mur de l'Atlantique, le réseau du Wn 35a n'était pas constitué de tranchées en zigzag. On trouvait à la place des tranchées à traverses. Cette variante, moins courante que les zigzag, existait déjà pendant la Première Guerre mondiale. Une fois la batterie neutralisée par les troupes britanniques, une partie des tranchées a été comblée afin de mettre en place des voies de circulation. Après la guerre, l'intégralité du réseau à été rebouché avant la remise en culture des parcelles. Il n'en reste plus aucune trace visible aujourd'hui.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petit poste de défense rapprochée installé à l'extrémité d'une tranchée et destiné à l'observation ou bien à la défense de la batterie. Cet élément probablement réalisé en terre et bois n'a pas laissé de trace dans le paysage. Il a été supprimé lors de la remise en culture de la parcelle après-guerre.