| Nom du site : Ferme du Carel |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : |
En juin 1944, le château de Maisons, près de Bayeux, servait de PC de bataillon (I./726) = 1er bataillon du Grenadier-Regiment 726 de la 716.Infanterie-Division. Les cartes GSGS alliées montraient d'ailleurs la présence d'un relais téléphonique dans le parc du château (relais de type"C"). Ce site était codé WN 54 sur les cartes allemandes. Il n'a pas été possible de visiter ce château mais le propriétaire de la ferme du Carel (située à côté du château) a bien voulu nous ouvrir ses portes; Ce site est intéressant pour deux raisons principales. On y retrouve les vestiges de l'occupation allemande par le biais de deux abris qui auraient pu servir d'abris pour le personnel ou pour stocker du matériel. Sur les murs d'une grange, on devine encore l'existence de deux inscriptions écrites en gothique. L'une est encore lisible mais difficilement : 'il s'agit d'un extrait de poème sur la mère et la patrie :"Mutter! Aus Deinem schützenden Schoß wuchs unser Leben, wurden wir groß. Mutter! An Deiner helfenden Hand fanden wir in das Wunderland". ---"Mère ! C'est en ton sein protecteur que notre vie a grandi, nous sommes devenus grands. Mère ! C'est à ta main secourable que nous avons trouvé le pays des merveilles". Poème vers 1937 attribué à Otto Paust (1897-1975), journaliste et écrivain national-socialiste. L'autre a complètement disparu mais aurait également été un extrait de poème :"Du bist Soldat; doch auch ich steh' bei einer herrlichen, großen Armee, einer Armee von Müttern und Frau'n, die an der Zukunft weiterbau'n"."Vous êtes un soldat ; mais moi aussi je suis debout avec une magnifique et grande armée, une armée de mères et d'épouses, qui continuent de construire l’avenir". Entre ces deux marquages, une vierge aurait été peinte par un soldat allemand mais cette fresque a complètement disparu. Une autre grange de la ferme du Carel se révèle fort intéressante puisque des dizaines de noms sont inscrits à la craie sur les poutres en bois. Ces noms sont accompagnés de numéros Feldpost. selon un spécialiste, Valentin Schneider, il existe une incohérence entre ces numéros inscrits sur ces poutres et les unités du 1er bataillon du Grenadier-Regiment 726 de la 716.Infanterie-Division (état-major de bataillon et compagnies 1 à 4) qui devraient avoir des numéros Feldpost en 40 808 A, B, C etc. Or, tous ces numéros commencent par 34 (34117, 34 121, 34122, 34040, 34091, etc). Une geôle pour fuyards ? Si ces hommes appartenaient à la même unité, logiquement il ne devrait y avoir qu'un seul numéro. Des numéros matricule ? Un camp de prisonniers de guerre provisoire britannique et donc les numéros matricule de PG (qui logiquement leur étaient attribués seulement après évacuation en Angleterre). Cela reste un mystère. L'autre intérêt de ce site, c'est que l'armée britannique s'en est emparé rapidement et elle a utilisé un temps l'une des dépendances comme boulangerie. Au-dessus de la porte d'une grange, l'on aperçoit un marquage fait dans du ciment frais avec un chronographe"1944". L'origine est assurément britannique mais la mousse le recouvrant ne nous a pas permis de le lire.



| Nom du site : Ferme du Carel |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il aurait pu s'agir d'un abri antiaérien léger pour personnels ou pour stocker des matériels. Cela dit, la surface imposante de la Ferme du Carel permet assurèment de stocker de grandes quantités de matériels.



| Nom du site : Ferme du Carel |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il aurait pu s'agir d'un abri antiaérien léger pour personnels ou pour stocker des matériels. Cela dit, la surface imposante de la Ferme du Carel permet assurèment de stocker de grandes quantités de matériels. L'entrée a visiblement été endommagée à une date indéterminée.

| Nom du site : Ferme du Carel |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Relais téléphonique |
Relais téléphonique de type"C" construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Ce petit bunker se compose d'une unique pièce aux dimensions très réduites. On accède à l'intérieur du bunker par une petite porte en acier. A l'intérieur du relais on trouvait des boîtiers, des raccords et tous les câbles électriques des environs qui convergeaient ici. Son implantation n'est pas due au hasard puisque le château de Maisons, tout proche, abritait un PC de bataillon d'infanterie en 1944. Aujourd'hui, ce petit bunker existe toujours mais il n'a pas été possible de le voir et donc de le visiter.
