| Nom du site : Nouveau bassin |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale | Commune : MONDEVILLE |
Cet ensemble de trois abris indéterminés semble avoir fonctionné en lien avec les infrastructures portuaires gérées par la Kriegsmarine. En mars 2018, lors d'un visite, un était conservé en l'état (E001), un était détruit (E002) et un était en cours de destruction (E003). Ils servaient probablement d'abris aux personnels en fonction sur les installations portuaires.
| Nom du site : Nouveau bassin |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Abri au nord du quai Hippolyte Lefevre. D'après photos aériennes, il semble fonctionner avec deux autres abris. Il est toujours en élévation mais l'entrée est situé sur une propriété privée : il n'a donc pas pu être visité. De forme rectangulaire allongé, il présente des décors en arcades typique des constructions françaises des années d'entre-deux-guerres. Sur son coté ouest, subsiste un pilier en béton armé ayant été coupé : il pourrait s'agir d'un pilier pour de la téléphonie.



| Nom du site : Nouveau bassin |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Abri au centre du quai Hippolyte Lefebvre. D'après les photos aériennes, il semble fonctionner avec deux autres abris. Il aurait été détruit dans les années 50 pour construire un entrepôt.
| Nom du site : Nouveau bassin |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Abri au sud du quai Hippolyte Lefebvre. D'après les photographies aériennes, il semble fonctionner avec deux autres abris. Lors de la reconstruction, une école de voile avait installé des locaux sur le toit de la structure. Lors d'une visite en 2018, les locaux avaient été démolis et un partie du toit abîmée. L'endroit a été squatté et dégradé. Il présente encore deux accès sur chaque extrémité du plan étiré. Il semble cependant condamné à la démolition.
| Nom du site : Nouveau bassin |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Autre |
Pilier en béton armé situé contre la façade ouest du bâtiment situé le plus au nord de ce site. Il pourrait s'agir d'un pylône destiné aux télécommunications. Il est incomplet et à l'abandon. Il présente une base de section triangulaire et le pilier mesure un peu plus de deux mètres de haut. Il est surmonté d'un large anneau métallique coulé dans le béton. Tout le plaquage externe du béton s'est détaché ce qui a rendu visible le ferraillage interne de l'élément.

| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé | Commune : MONDEVILLE |
| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Indéterminé |
| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Indéterminé |
| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Indéterminé |
| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Indéterminé |
| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Indéterminé |
| Nom du site : Bois de Biez |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Indéterminé |
| Type de site : 1 - Hébergement collectif civil | Commune : | Lieu-dit : Carrières de la rue des Roches |
Par Laurent Dujardin. A partir de 1983, une étude de l’exploitation de la pierre à bâtir à Caen et en Normandie a été entreprise. La période couverte allait de l’époque médiévale à la fin de l’époque moderne mais il fallait aussi prendre en compte les travaux plus récents afin de repérer et d’étudier les plus anciens. La recherche archivistique et les investigations archéologiques ont été menées en parallèle sans privilégier l’une ou l’autre tout en les faisant interférer au maximum1. La démarche archéologique a consisté à visiter et à observer en détail les sites souterrains pour tenter d’établir des chronologies et définir des marqueurs chronologiques. Des suivis de travaux souterrains et quelques sondages ont apporté des informations complémentaires. Au cours des nombreuses visites, des traces liées au second conflit mondial ont été repérées dans l’agglomération caennaise et ailleurs en Normandie. Jusque 2005 environ, ces observations ont été considérées comme secondaires mais non diffusées pour éviter d’attirer les pillards. Par la suite, un travail spécifiquement orienté vers les civils sous terre a été commencé, sans fouille et sans prélèvement2. Un des intérêts de l’étude archéologique des sites à réfugiés est de permettre l’apprentissage de l’identification des traces spécifiquement liées à juin et juillet 1944. Cela permet d’émettre des hypothèses d’occupation de petits sites non inventoriés et non documentés comme la glacière de Lebisey. Il s’agit aussi de pouvoir faire la différence entre les déchets que l’on trouve souvent sous terre et ceux liés à l’histoire de la libération de la Normandie. Ces carrières, sans doute d’origine médiévale, ont été creusées dans le coteau dominant le Biez à partir de bouches de cavage. Abandonnées, elles servirent et servent parfois encore de caves ou d’entrepôts aux particuliers propriétaires des maisons et des terrains situés entre le coteau et le cours d’eau. Leur situation, sous le coteau, fait qu’elles sont en zone fracturée et diaclasée ce qui explique les effondrements anciens qui s’y sont produits. Leur sol est donc loin d’être horizontal. La présence des fractures fait que les excavations sont très aérées, contrairement aux autres carrières de l’agglomération. Cette aération naturelle entraîne une meilleure conservation des déchets organiques et même du papier. Dans une bonne dizaine de carrières, ont été accueillis jusqu’à 6 000 habitants venant de Mondeville et de Colombelles principalement en juin et juillet 1944. L’espace étant relativement réduit, la densité d’occupation de cet espace souterrain a été très importante. Il s’agissait d’un lieu recensé comme abri par la Défense passive avant la guerre et qui a ainsi bénéficié d’une gestion organisée par les membres de cette organisation. Toutefois, les travaux prévus n’ont jamais été commencés. Une première carrière a été étudiée en 1984. Deux sondages y ont été conduits afin de mieux dater une exploitation antérieure au XVIIIe s. Une glacière y avait été cartographiée et les traces du passage des civils repérées mais non étudiées1. Vers 2005, une nouvelle prospection y est faite en observant les objets abandonnés et les sols. Certains montrent le passage des Allemands (lunettes de combat, cuillère en aluminium, monnaies). Une autre carrière murée a été découverte en 2007, dévoilant un état de conservation remarquable des matières organiques. Cela a notamment permis de conserver des traces des couchages improvisés par les réfugiés (paillasses, matelas, paille, roseau, copeaux de bois et un lit de camp). Les descriptions de la promiscuité des lieux ont été confortées de manière saisissante par les observations des traces matérielles in situ. Après guerre, ces caves-carrières ont retrouvées leur usage, souvent nettoyées et peu conservent des traces remarquables. La deuxième décrite pourrait faire l’objet d’une étude plus approfondie à condition qu’elle soit encore bien conservée.


Photos : Damien Butaeye