| Nom du site : Plage du casino |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VILLERS-SUR-MER | Lieu-dit : Villers-sur-mer bourg |
Située au nord-ouest du Mont-Canisy, la plage de Villers-sur-Mer avait une certaine importance. Malgré un arrière-pays plus fermé que dans d’autres secteurs, elle était propice à un débarquement visant la prise de la batterie du mont ou des grands axes entre Paris et la Normandie. La plage de la commune se divise en deux parties. À l’est, il y a une fine bande dunaire séparant la plage des marais. Cette zone était peu urbanisée au moment de la guerre. Les années suivant la Libération voient l’apparition d’une multiplicité de maisons secondaires sur deux rangées, allant du bungalow à la petite villa. L’ouest quant à lui, correspond au centre de Villers-sur-Mer. Son front de mer se compose de grandes villas serrées les unes contre les autres et qui surplombent la plage. Le Wn Vill022 se situe sur la partie ouest de la plage. Les Allemands ont donc cherché ici à créer à bloquer les accès aux rues. Les éléments de défenses rapprochées étaient sur le haut de la digue et dans les jardins de certaines maisons. Logiquement, le site était composé de tobrouks, de ringstands et de positions de tir aménagés dans les murs ou les sous-sols de villas. Cependant, les ouvrages disparaissent très rapidement après la guerre. Villers-sur-mer devait retrouver son apparence de cité balnéaire. Actuellement, il ne reste que des tronçons d’un long mur antichar venant boucher les espaces entre les villas.
CHAZETTE Alain, Atlantikwall. Mythe ou Réalité, Vertou, Editions Histoire et Fortifications, 2008
| Nom du site : Plage du casino |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Mur antichar parallèle à la digue et constitué de plusieurs tronçons venant faire un obstacle de près de 600 m de long. L’ouvrage permet de fermer les accès aux différentes rues montant de la plage et les espaces libres entre les villas du front de mer. Depuis la guerre, la majeure partie du mur a été détruite pour permettre à la ville de reprendre son apparence d’avant-guerre. Aujourd’hui, il n’en reste que des courts tronçons dans des jardins privés.