| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CRICQUEVILLE-EN-BESSIN | Lieu-dit : La Pointe du Hoc |
Importante batterie d'artillerie côtière implantée au somment de la falaise de la Pointe du Hoc à partir de mai 1942. Cette solide position culmine à plus de trente mètres au dessus du niveau de la mer et bénéficie d'une parfaite vue sur la baie des Veys et la côte orientale du Cotentin. Cette batterie était en charge de la défense lointaine du rivage. Pour ce faire, les troupes allemandes avaient disposé, dès 1942, six canons de 155 mm français dans de grands encuvements circulaires. Autour de ces positions de tir à ciel ouvert, des baraquements et quelques abris légers pour le personnel avaient été édifiés. Les travaux s'intensifièrent ensuite avec la construction de trois grandes soutes à munitions réparties entres les encuvements. Plusieurs abris pour groupes de combat virent le jour ainsi qu'un abri faisant office de poste de commandement. Au cours de l'été 1943, un imposant poste de direction de tir fut construit en avant du site, près du bord de la falaise. Un grand abri infirmerie fut également créé en arrière du site et permettait de fournir les premiers soins aux blessés. Enfin, la défense du site était assurée par plusieurs éléments : deux abris surmontés de canons de 37 mm étaient chargés de la couverture antiaérienne, un tobrouk permettait de couvrir les arrières de la position et plusieurs postes de tir furent creusés sur l'ensemble du site. Un petit réseau de tranchées desservait les principaux ouvrages entre eux. A partir du printemps 1944, les raids aériens alliés s'intensifièrent et les Allemands décidèrent la constructions de casemates pour protéger les canons. Pendant les travaux, les canons furent déplacés et installés dans un chemin creux en arrière du site. Finalement, seulement deux casemates furent achevées. Du 15 avril au 5 juin 1944, la batterie de la Pointe du Hoc reçu plusieurs centaines de tonnes de bombes qui ont littéralement donné au terrain un aspect lunaire. Le 6 juin 1944, la batterie fut attaquée par un groupe de 225 Rangers. Ces commandos parfaitement entraînés avaient pour objectif la neutralisation des canons. Après l'escalade périlleuse de la falaise, les Rangers atteignirent le sommet et découvrirent que les encuvements étaient vides. Seuls des leurres en bois étaient présents. Des combats acharnés furent néanmoins nécessaires pour sécuriser les bunkers du site. Il fallut attendre le 8 juin au matin pour que les Rangers, isolés sur la Pointe du Hoc, soient ravitaillés et fassent leur jonction avec les troupes débarquées sur Omaha Beach. Après une longue période d'abandon, le site de la Pointe du Hoc a été concédé aux autorités américaines qui l'ont aménagé pour en faire un musée à ciel ouvert. C'est aujourd'hui l'un des sites les plus visités de Normandie. Tous les ouvrages sont encore visibles ainsi que tous les cratères de bombes. Ces vestiges en font donc un site unique en Normandie.











PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre VI, De Port en Bessin à la Vire, page(s) : 90 - 91
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, Paich Bernard, Atlantikwall. Omaha Beach, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2014, page(s) : 84 à 90
CHAZETTE Alain, Mur de l'Atlantique. Les batteries de côte en Normandie du Havre à Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2011, page(s) : 135 à 141
CHAZETTE Alain, Vision du Mur de l’Atlantique du Havre à Cherbourg en 80 photos d’exception ou inédites, Editions Histoire et fortifications, Paris, 2009, page(s) : 18 à 20
VON KEUSGEN Helmut-Konrad, Pointe du Hoc : Énigme autour d'un point d'appui allemand, Editions Heimdal, Bayeux, 2006
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 87
CHAZETTE Alain, Le mur de l’Atlantique en Normandie, Bayeux, Editions Heimdal, 2000, page(s) : 58 à 61
| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé et assurant la défense rapprochée de la batterie de la Pointe du Hoc. Cet élément se compose d'un poste circulaire de tir ou de guet et d'un petit couloir d'accès. Situé à l'extrémité est de la position, il avait pour fonction de surveiller et défendre les abords. Ce tobrouk est toujours visible à l'heure actuelle. Il est en très bon état malgré la présence d'un imposant cratère de bombe juste à coté.






| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 621 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément situé dans la partie est du site se compose d'une unique pièce desservie par un couloir à deux entrées. En face de chaque entrée, un créneau de tir permettait d'ouvrir le feu sur un éventuel assaillant. Sur le coté de l'abri, un tobrouk dont l'entrée se fait par l'extérieur assure la défense rapprochée. Cet abri était destiné au logement d'un groupe de combat. A l'heure actuelle, cet élément est toujours visible même si les bombardements l'ont en partie remblayé. Il est en bon état. Les portes blindées sont toujours présentes à l'intérieur.










| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstellung |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 155 mm français modèle K.418 (f) GPF qui prenait place sur une plaque rotative lui permettant de tirer sur 360°. L'encuvement disposait, à l'arrière, d'un couloir d'accès qui permettait d'amener le canon, de niches à munitions réparties sur les cotés et d'une pièce qui pouvait abriter les servants du canon. Le principal problème avec ce type d'encuvement est la vulnérabilité du canon lors d'un bombardement. Aussi, le 6 juin 1944, l'encuvement est vide. Le canon avait été transféré dans un chemin creux en arrière du site en attendant la construction d'une casemate. Au matin du 6 juin, les Rangers découvrirent seulement des poteaux en bois installés dans l'encuvement afin de leurrer les avions alliés. Tous les encuvement ont été touchés par les bombardements successifs qui ont eu lieu dès le mois d'avril 1944. Six encuvements identiques se trouvent sur le site de la Pointe du Hoc et à l'heure actuelle celui-ci est parmi les mieux conservés.


| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L409A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri modèle L409A construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément situé à l'extrémité est du site était chargé de la défense antiaérienne. Il fonctionne sur deux niveaux. En sous-sol se trouvent deux pièces desservies par un couloir à deux entrées. Un créneau de tir a été aménagé en face de chaque entrée pour permettre de se défendre contre un éventuel assaillant. Sur le toit de l'abri se trouve un encuvement octogonal disposant de niches à munitions. Un escalier le relie à l'entrée de l'abri. Le 6 juin 1944, un canon de 37 mm Flak 36 était installé dans cet encuvement et devait protéger le site particulièrement exposé aux raids aériens. A l'heure actuelle, cet élément est toujours visible. Il a été aménagé avec une plate-forme disposant de deux escaliers pour permettre aux visiteurs de voir l'endroit où les Rangers ont escaladé la falaise le matin du 6 juin 1944 et où le colonel Rudder a installé son poste de commandement.




| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément assurait le stockage de munitions et est situé à proximité d'un canon antiaérien. La soute a souffert des bombardements et aujourd'hui seule la dalle supérieure est toujours visible.



| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 134 |
| Typologie : R. 134 |
| Descripteur : Soute à munitions |
Grande soute à munitions construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cette soute est composée de deux pièces juxtaposées. On y accède par un couloir ouvert aux deux extrémités et disposant d'escaliers. Chaque pièce fermait par une porte blindée à deux battants (toujours présentes à l'heure actuelle et en bon état). Aux deux accès de la soute, une avancée couverte en béton avait été ajoutée afin d'augmenter la protection. A l'heure actuelle elles ont basculé sous l'effet d'une probable explosion. Cet élément assurant le stockage des charges et obus a été implanté entre deux encuvements pour canon de 155 mm afin de faciliter le ravitaillement des pièces d'artillerie. Il existait trois soutes identiques mais celle-ci reste la mieux conservée. Elle est toujours bien visible et est en très bon état de conservation.





| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstellung |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 155 mm français modèle K.418 (f) GPF qui prenait place sur une plaque rotative lui permettant de tirer sur 360°. L'encuvement disposait, à l'arrière, d'un couloir d'accès qui permettait d'amener le canon, de niches à munitions réparties sur les cotés et d'une pièce qui pouvait abriter les servants du canon. Le principal problème avec ce type d'encuvement est la vulnérabilité du canon lors d'un bombardement. Aussi, le 6 juin 1944, l'encuvement est vide. Le canon avait été transféré dans un chemin creux en arrière du site en attendant la construction d'une casemate. Au matin du 6 juin, les Rangers découvrirent seulement des poteaux en bois installés dans l'encuvement afin de leurrer les avions alliés. Tous les encuvement ont été touchés par les bombardements successifs qui ont eu lieu dès le mois d'avril 1944. Six encuvements identiques se trouvent sur le site de la Pointe du Hoc et à l'heure actuelle celui-ci est parmi les mieux conservés.




| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 502 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément situé au centre du site se compose de deux grandes pièces et d'un petit local desservis par un couloir à deux entrées. En face de chaque entrée, un créneau de tir permettait d'ouvrir le feu sur un éventuel assaillant. Sur le coté de l'abri, un tobrouk dont l'entrée se fait par l'extérieur assure la défense rapprochée. Cet abri était destiné au logement de deux groupes de combat. A l'heure actuelle, cet élément est toujours visible même si les bombardements l'ont en partie remblayé. Il est en bon état. Les portes blindées sont toujours présentes à l'intérieur.





| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 694 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 694 numérotée Bw. 466 pour pièce d'artillerie construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Cette casemate était destinée à recevoir un canon de 155 mm. Elle aurait dû assurer la protection d'un canon auparavant placé dans un encuvement à ciel ouvert. Les travaux de construction ayant débuté peu de temps avant le 6 juin 1944, la casemate ne fut jamais achevée et seules les fondations furent préparées. On observe encore aujourd'hui des sacs de ciment"fossilisés" autour d'un amas de parpaings et de ferraille tordues. Sur les six casemates qui auraient dû voir le jour, seules deux ont été achevées. Les travaux de celle-ci ont été stoppés et détruits par les bombardements préalables au débarquement. A l'heure actuelle, les vestiges du chantier de la casemate sont toujours visibles.








| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstellung |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 155 mm français modèle K.418 (f) GPF qui prenait place sur une plaque rotative lui permettant de tirer sur 360°. L'encuvement disposait, à l'arrière, d'un couloir d'accès qui permettait d'amener le canon, de niches à munitions réparties sur les cotés et d'une pièce qui pouvait abriter les servants du canon. Le principal problème avec ce type d'encuvement est la vulnérabilité du canon lors d'un bombardement. Aussi, le 6 juin 1944, l'encuvement est vide. Le canon avait été transféré dans un chemin creux en arrière du site en attendant la construction d'une casemate. Au matin du 6 juin, les Rangers découvrirent seulement des poteaux en bois installés dans l'encuvement afin de leurrer les avions alliés. Tous les encuvement ont été touchés par les bombardements successifs qui ont eu lieu dès le mois d'avril 1944. Six encuvements identiques se trouvent sur le site de la Pointe du Hoc et à l'heure actuelle celui-ci reste en bon état.


| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 134 |
| Typologie : R. 134 |
| Descripteur : Soute à munitions |
Grande soute à munitions construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cette soute est composée de deux pièces juxtaposées. On y accède par un couloir ouvert aux deux extrémités. Chaque pièce fermait par une porte blindée à deux battants. Deux rails sont encore visibles dans le couloir ce qui laisse supposer que des wagons étaient présents pour faciliter le transport des obus. Aux deux accès de la soute, une avancée couverte en béton avait été ajoutée afin d'augmenter la protection. Cet élément assurant le stockage des charges et obus a été implanté entre deux encuvements pour canon de 155 mm afin de faciliter le ravitaillement des pièces d'artillerie. Il existait trois soutes identiques mais celle-ci est la seule à présenter des rails. La soute est toujours bien visible mais a été en grande partie soufflée par des actions de désobusage pour les troupes américaines après le 6 juin 1944.







| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 694 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 694 numérotée Bw. 467 pour pièce d'artillerie construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Cette casemate était destinée à recevoir un canon de 155 mm. Elle aurait dû assurer la protection d'un canon auparavant placé dans un encuvement à ciel ouvert. Les travaux de construction ayant débuté peu de temps avant le 6 juin 1944, les troupes allemandes déplacèrent les canons en arrière du site et la casemate est restée vide. Cet élément se compose d'une chambre de tir circulaire desservie par un couloir aboutissant sur une porte d'accès. De part et d'autre du couloir, on trouve deux soutes destinées au stockage de munitions. Sur les six casemates qui auraient dû voir le jour, seules deux ont été achevées. Celle-ci est la moins endommagée des deux existantes bien qu'elle présente quand même plusieurs impacts. A l'heure actuelle, la casemate est toujours visible et une plate-forme munie de deux escaliers a été installée. Elle permet aux nombreux visiteurs d'avoir une vue à 360° sur le site de la Pointe du Hoc depuis le toit de la casemate.






| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 636 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Imposant poste de direction de tir construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément est situé tout au bord de la falaise, non loin de la pointe rocheuse qui a donné son nom au site. Il fonctionne sur deux niveaux et se compose de cinq pièces principales dédiées à l'étude des cartes, aux transmissions et au cantonnement des soldats chargés de la surveillance du littoral. Ce poste dispose également d'une salle d'observation bénéficiant d'une fente horizontale qui offre un champ de vision sur 180°. L'entrée du poste est défendue par une caponnière mais également par un créneau de tir installé juste en face de l'escalier d'accès. Un tobrouk prend place sur le toit de l'ouvrage et renforce la défense. Enfin, toujours sur le toit, on trouve une cuve carrée prévue pour le télémètre. Cet appareil permettait de fournir des coordonnées de tir précis aux artilleurs. Plusieurs photographies prises après le 6 juin 1944 montrent qu'un camouflage imitant la roche avait été appliqué par les allemands sur la partie avant du poste. Il a malheureusement disparu depuis. Il est intéressant de noter qu'un local fait de briques et de béton a été accolé à l'ouvrage et faisait office de cantine pour les gradés du site. Autre particularité, un mur de renfort d'un mètre cinquante d'épaisseur a été ajouté le long du mur ouest de l'ouvrage. Une porte métallique d'origine est toujours présente à l'intérieur de l'ouvrage. Bien que cet élément soit situé au bord de la falaise, il n'a absolument pas été touché par les bombardements et est en très bon état. Il est aujourd'hui aménagé pour la visite. Une plaque commémorative en l'honneur des Rangers se trouve à l'intérieur et sur le toit se trouve désormais un monument inauguré par le président Reagan symbolisant la dague des Rangers.












| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstellung |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 155 mm français modèle K.418 (f) GPF qui prenait place sur une plaque rotative lui permettant de tirer sur 360°. L'encuvement disposait, à l'arrière, d'un couloir d'accès qui permettait d'amener le canon, de niches à munitions réparties sur les cotés et d'une pièce qui pouvait abriter les servants du canon. Le principal problème avec ce type d'encuvement est la vulnérabilité du canon lors d'un bombardement. Aussi, le 6 juin 1944, l'encuvement est vide. Le canon avait été transféré dans un chemin creux en arrière du site en attendant la construction d'une casemate. Au matin du 6 juin, les Rangers découvrirent seulement des poteaux en bois installés dans l'encuvement afin de leurrer les avions alliés. Tous les encuvement ont été durement touchés par les bombardements successifs qui ont eu lieu dès le mois d'avril 1944. Six encuvements identiques se trouvent sur le site de la Pointe du Hoc et à l'heure actuelle celui-ci est le plus endommagé. Il a été pulvérisé par les bombardements.


| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 501 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément situé en plein centre du site faisait office de poste de commandement pour le chef de la batterie. Il se compose d'une unique pièce possédant un petit local. Un couloir d'accès dessert cet abri. Un créneau de tir permettant de se défense contre un éventuel assaillant est aménagé juste en face de l'entrée de l'abri. Un tobrouk a été ajouté sur le coté de l'abri et un massif de renfort a été construit sur le coté nord afin de doubler l'épaisseur du mur exposé à la mer. A l'heure actuelle, cet élément est toujours visible. Les bombardements ont déséquilibré les différents massifs qui composent cet élément et ont remblayé l'entrée. L'abri reste néanmoins en bon état et une porte blindée est toujours présente à l'intérieur.




| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Probable soute construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément a probablement servi au stockage de munitions et est situé directement le long de l'abri faisant office de poste de commandement. L'ensemble a souffert à cause des bombardements. L'intérieur est en grande partie effondré et seule la dalle de couverture est encore bien visible.

| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Abri léger construit en parpaings et tôles ondulées dites"tôles métro". Au regard du mode de construction de cet abri, il est peu probable qu'il ait abrité des troupes. En revanche, ce type de construction convient très bien pour abriter du matériel ou des munitions. Cet élément est toujours visible mais en mauvais état et en partie remblayé.



| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Abri léger construit en parpaings et tôles ondulées dites"tôles métro". Au regard du mode de construction de cet abri, il est peu probable qu'il ait abrité des troupes. En revanche, ce type de construction convient très bien pour abriter du matériel ou des munitions. Cet élément est toujours visible mais en mauvais état et en grande partie remblayé.


| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Zisterne |
| Descripteur : Réservoir d’eau (citerne à eau) |
Grande citerne construite en béton armé et assurant le stockage de l'eau lors de la construction des différents éléments du site. Cette citerne rectangulaire profonde d'environ deux mètres a été touchée de plein fouet par les bombardements et à l'heure actuelle seule la moitié de cet élément est toujours visible. Le reste a été pulvérisé.



| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 502 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément situé au centre du site se compose de deux grandes pièces et d'un petit local desservis par un couloir à deux entrées. En face de chaque entrée, un créneau de tir permettait d'ouvrir le feu sur un éventuel assaillant. Sur le coté de l'abri, un tobrouk dont l'entrée se fait par l'extérieur assure la défense rapprochée. Cet abri était destiné au logement de deux groupes de combat. A l'heure actuelle, cet élément est toujours visible et demeure en très bon état. Il a été aménagé avec un escalier d'accès et l'électricité est présent à l'intérieur. Une porte métallique est toujours présente à l'intérieur.








| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstellung |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 155 mm français modèle K.418 (f) GPF qui prenait place sur une plaque rotative lui permettant de tirer sur 360°. L'encuvement disposait, à l'arrière, d'un couloir d'accès qui permettait d'amener le canon, de niches à munitions réparties sur les cotés et d'une pièce qui pouvait abriter les servants du canon. Le principal problème avec ce type d'encuvement est la vulnérabilité du canon lors d'un bombardement. Aussi, le 6 juin 1944, l'encuvement est vide. Le canon avait été transféré dans un chemin creux en arrière du site en attendant la construction d'une casemate. Au matin du 6 juin, les Rangers découvrirent seulement des poteaux en bois installés dans l'encuvement afin de leurrer les avions alliés. Une casemate destinée à abriter un canon a été construite en partie sur l'encuvement. Pour ce faire, les troupes allemandes ont volontairement détruit la moitié de cet élément pour installer les fondations de la casemate. Tous les encuvement ont été durement touchés par les bombardements successifs qui ont eu lieu dès le mois d'avril 1944. Six encuvements identiques se trouvent sur le site de la Pointe du Hoc et à l'heure actuelle celui-ci est parmi les moins bien conservés.


| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 694 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 694 numérotée Bw. 468 pour pièce d'artillerie construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Cette casemate était destinée à recevoir un canon de 155 mm. Elle aurait dû assurer la protection d'un canon auparavant placé dans un encuvement à ciel ouvert. Les travaux de construction ayant débuté peu de temps avant le 6 juin 1944, les troupes allemandes déplacèrent les canons en arrière du site et la casemate est restée vide. Cet élément se compose d'une chambre de tir circulaire desservie par un couloir aboutissant sur une porte d'accès. De part et d'autre du couloir, on trouve deux soutes destinées au stockage de munitions. Cet élément a été implanté en partie sur un des encuvements devenus obsolètes. Pour ce faire, une partie de l'encuvement a été détruite afin de mettre en place les fondations de la casemate. Sur les six casemates qui auraient dû voir le jour, seules deux ont été achevées. Celle-ci est la plus endommagée des deux existantes et présente plusieurs impacts importants. A l'heure actuelle, la casemate est toujours visible.











| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 134 |
| Typologie : R. 134 |
| Descripteur : Soute à munitions |
Grande soute à munitions construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cette soute était composée de deux pièces juxtaposées. On y accédait par un couloir ouvert aux deux extrémités. Chaque pièce fermait par une porte blindée à deux battants. Aux deux accès de la soute, une avancée couverte en béton avait été ajoutée afin d'augmenter la protection. Cet élément assurant le stockage des charges et obus a été implanté entre deux encuvements pour canon de 155 mm afin de faciliter le ravitaillement des pièces d'artillerie. Il existait trois soutes identiques mais celle-ci est totalement méconnaissable. Peu après le 6 juin 1944, les troupes américaines procédèrent à des opérations de désobusage et de test et la soute a été complètement pulvérisée à la suite d'une violente explosion. Des morceaux sont dispersés tout autour. Les restes de la soute sont néanmoins toujours visibles à l'heure actuelle.



| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstellung |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 155 mm français modèle K.418 (f) GPF qui prenait place sur une plaque rotative lui permettant de tirer sur 360°. L'encuvement disposait, à l'arrière, d'un couloir d'accès qui permettait d'amener le canon, de niches à munitions réparties sur les cotés et d'une pièce qui pouvait abriter les servants du canon. Le principal problème avec ce type d'encuvement est la vulnérabilité du canon lors d'un bombardement. Aussi, le 6 juin 1944, l'encuvement est vide. Le canon avait été transféré dans un chemin creux en arrière du site en attendant la construction d'une casemate. Au matin du 6 juin, les Rangers découvrirent seulement des poteaux en bois installés dans l'encuvement afin de leurrer les avions alliés. Tous les encuvement ont été durement touchés par les bombardements successifs qui ont eu lieu dès le mois d'avril 1944. Six encuvements identiques se trouvent sur le site de la Pointe du Hoc et à l'heure actuelle celui-ci est parmi les mieux conservés.




| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Petit abri non identifié précisément construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Au premier abord, cet ouvrage fait penser à une sorte de citerne. Il ne s'agit que d'une hypothèse puisque très peu de documentation existe sur ce genre de construction atypique. Cet élément est accolé à un grand abri faisant office d'infirmerie et il est fort probable que sa fonction ait un lien avec le domaine sanitaire.


| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 661 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Grand abri infirmerie construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément implanté sur les arrières du site avait pour fonction de donner les premiers soins aux soldats blessés. Il se compose de deux grandes pièces desservies par un couloir d'accès à deux entrées. Chaque entrée est protégée par un créneau de tir et un tobrouk accolé à l'édifice vient compléter la défense rapprochée. Deux autres constructions plus légères ont été ajoutées à cet abri. Il est probable qu'elles aient été liées au stockage de vivres ou de matériel. L'une des deux constructions a été touchée par les bombardements mais l'autre demeure en bon état. A l'heure actuelle l'abri infirmerie est toujours visible. Il est en très bon état et a été aménagé pour les visiteurs.







| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L409A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri modèle L409A construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément situé à l'extrémité est du site était chargé de la défense antiaérienne. Il fonctionne sur deux niveaux. En sous-sol se trouvent deux pièces desservies par un couloir à deux entrées. Un créneau de tir a été aménagé en face de chaque entrée pour permettre de se défendre contre un éventuel assaillant. Sur le toit de l'abri se trouve un encuvement octogonal disposant de niches à munitions. Un escalier relie l'encuvement à l'entrée de l'abri. Le 6 juin 1944, un canon de 37 mm Flak 36 était installé dans l'encuvement et devait protéger le site particulièrement exposé aux raids aériens. A l'heure actuelle, cet élément est toujours visible. Il a été endommagé par les bombardements mais l'intérieur est très bien conservé. Une porte blindée subsiste encore en place.











| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Route |
Piste en béton armé longue d'environ vingt mètres et large de deux mètres. Cet élément est orienté vers une casemate en construction mais sa fonction n'a pas été clairement établie. Elle demeure bien visible mais a été endommagée par les bombardements.



| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 694 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 694 numérotée Bw. 465 pour pièce d'artillerie construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Cette casemate était destinée à recevoir un canon de 155 mm. Elle aurait dû assurer la protection d'un canon auparavant placé dans un encuvement à ciel ouvert. Les travaux de construction ayant débuté peu de temps avant le 6 juin 1944, la casemate ne fut jamais achevée et seules les fondations furent préparées. Sur les six casemates qui auraient dû voir le jour, seules deux ont été achevées. Les travaux de celle-ci ont été stoppés et détruits par les bombardements préalables au débarquement. A l'heure actuelle, les vestiges du chantier de la casemate sont toujours visibles.

| Nom du site : La Pointe du Hoc |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit ouvrage réalisé en béton armé situé tout au bord de la falaise en avant du poste de direction de tir. Cet élément de très petite taille se limite à une unique pièce desservie par un couloir. Il dispose d'une ouverture pouvant servir à l'observation et la surveillance mais également pouvant office de poste de tir. Aujourd'hui situé en avant du réseau de barbelés, cet ouvrage menacé par l'érosion n'est plus accessible mais demeure toujours visible.

