| Nom du site : Batterie de La Marefontaine |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : La Marefontaine |
Batterie d'artillerie côtière allemande mise en place tardivement à partir décembre 1943. Celle-ci a été établie sur le plateau au sud du bourg de Ver-sur-Mer. Elle culmine à 44 mètres d'altitude mais ne dispose pas d'une vue directe sur la plage et la mer. La batterie était composée de seulement quatre casemates qui abritaient chacune un canon de 100 mm. Le site assurait la défense lointaine du rivage. Le personnel était logeait non loin du site dans les fermes situées au lieu dit La Marefontaine ce qui explique qu'on ne trouve aucun abri sur le site de la batterie. Il semble qu'il n'ait pas existé de réseau de tranchés. Le matin du 6 juin 1944 la batterie a ouvert le feu sur la flotte alliée sans grande conviction. Les artilleurs n'étaient pas réellement déterminés. La position a été capturée sans combat acharné par les troupes britanniques de la 50 ème DI débarquées le 6 juin 1944 à partir de 7h30. Aujourd'hui, le site n'a pas changé. Les casemates se trouvent sur des propriétés privées et sont très bien conservées.




PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, 1977-03-A2., page(s) : 81
CHAZETTE Alain, Le mur de l’Atlantique en Normandie, Bayeux, Editions Heimdal, 2000, page(s) : 50
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 21
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 149
| Nom du site : Batterie de La Marefontaine |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 669 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 669 construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu. Cet élément se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions attenantes et d'un couloir d'accès. Une particularité est à noter : des gouttières ont été installées au dessus de l'embrasure, des portes d'accès et des bouches d'aération. Le 6 juin 1944, un canon d'origine tchèque du type le. F.H. 14/19 (t) de 100 mm se trouvait à l'intérieur. Située à l'extrémité sud est du site, cette casemate est en très bon état de conservation. Le pivot métallique grâce auquel le canon pouvait pivoter a disparu mais un rail circulaire est toujours visible. Il ne semble pas que cette casemate ait été camouflée.








| Nom du site : Batterie de La Marefontaine |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 669 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 669 construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu. Cet élément se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions attenantes et d'un couloir d'accès. Une particularité est à noter : des gouttières ont été installées au dessus de l'embrasure, des portes d'accès et des bouches d'aération. Le 6 juin 1944, un canon d'origine tchèque du type le. F.H. 14/19 (t) de 100 mm se trouvait à l'intérieur. Cette casemate est en bon état de conservation mais présente néanmoins des impacts. Il est possible qu'elle ait été touchée par l'artillerie de marine ou les bombardements aériens du 6 juin, à moins qu'il ne s'agisse d'un désobusage après guerre. Le pivot métallique grâce auquel le canon pouvait pivoter a disparu. Il ne semble pas que cette casemate ait été camouflée. Des barrières métalliques ont été installées après guerre lors d'une probable réutilisation agricole.








| Nom du site : Batterie de La Marefontaine |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 669 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 669 construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu. Cet élément se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions attenantes et d'un couloir d'accès. Une particularité est à noter : des gouttières ont été installées au dessus de l'embrasure, des portes d'accès et des bouches d'aération. Le 6 juin 1944, un canon d'origine tchèque du type le. F.H. 14/19 (t) de 100 mm se trouvait à l'intérieur. Cette casemate est en très bon état de conservation. Le pivot métallique grâce auquel le canon pouvait pivoter a disparu. En 1944 cette casemate était camouflée. De larges bandes de couleur noire avaient été appliquées par endroit afin de casser l'imposante silhouette de cet élément. Des portent métalliques ont été installées après guerre ainsi qu'un support métallique sur la façade arrière lors d'une probable réutilisation agricole. Aujourd'hui les bandes noire ont disparu.






| Nom du site : Batterie de La Marefontaine |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 669 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 669 construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu. Cet élément se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions attenantes et d'un couloir d'accès. Une particularité est à noter : des gouttières ont été installées au dessus de l'embrasure, des portes d'accès et des bouches d'aération. Le 6 juin 1944, un canon d'origine tchèque du type le. F.H. 14/19 (t) de 100 mm se trouvait à l'intérieur. Cette casemate est en très bon état de conservation. Le pivot métallique grâce auquel le canon pouvait pivoter est toujours présent ainsi qu'un rail métallique. En 1944 cette casemate était camouflée. De larges bandes de couleur noire avaient été appliquées par endroit afin de casser l'imposante silhouette de cet élément. Des portent métalliques ont été installées après guerre. Aujourd'hui au moins une des bandes noire est toujours visible sur le coté de la casemate.















| Nom du site : Batterie de La Marefontaine |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Abri faisant office de soute construite en béton armé et destinée au stockage de munitions. Cet élément enterré était implanté en retrait des quatre casemates de la batterie. Il assurait l'approvisionnement en munitions. La soute ne devait disposer que d'une unique pièce. Elle fut détruite suite au bombardement que connu la batterie au moment du 6 juin ou bien dans les années qui suivirent la fin de la guerre. Cet élément n'est plus visible aujourd'hui. Il a été supprimé lors de la remise en culture de la parcelle après guerre.
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : Le Paisty Vert |
Nid de résistance allemand implanté sur la digue du front de mer de Ver-sur-Mer. L'objectif de cette position était la défense rapprochée du littoral de la commune. Ce nid de résistance possède la particularité d'avoir intégré des villas réquisitionnées et fortifiées par les troupes allemandes dans son système défensif. La position regroupait deux postions bétonnées destinées à accueillir des pièces d'artillerie : un encuvement pour canon de 50 mm et une imposante casemate pour canon de 88 mm. A cela s'ajoutait un tobrouk pour mitrailleuse situé non loin de la casemate et plusieurs abris semi enterrés pour loger le personnel. Plusieurs villas avaient été fortifiées et possédaient des créneaux de tir aménagés dans les portes et fenêtres. L'ensemble des éléments étaient reliés par un réseau de tranchés. Le 6 juin 1944, la position reçoit de plein fouet l'assaut des troupes britanniques de la 50ème DI. La position sera réduite au silence vers 9h00 après avoir causé des pertes aux troupes débarquées. A l'heure actuelle, seule la casemate et l'encuvement sont toujours visibles. Une soute à munitions est englobée dans une maison d'habitation. Les autres éléments et les villas du front de mer ont été rasés.

PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 81
Bauduin Philippe, Normandie 44, Enquête sur le Débarquement, Editions Mait' Jacques, Caen, 1999, page(s) : 107
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 82 - 83
CHAZETTE Alain, Le mur de l’Atlantique en Normandie, Bayeux, Editions Heimdal, 2000, page(s) : 51
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 669 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type R. 669 construite en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings. Cette construction massive se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions et d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée vers l'ouest et prend en enfilade la plage de Ver-sur-Mer. Cette casemate abritait en 1944 un canon antichar de 88 mm type Pak 43/41. Afin de dissimuler la silhouette imposante de la casemate, les allemands ont représenté 5 fenêtre fictives sur les flancs nord et sud de la casemate et ont disposé des parpaings de manière irrégulière dans le but de faire croire à une villa ruinée. Il ne semble pas qu'un camouflage à la peinture ait été appliqué. L'inscription"1944" et les initiales"BR" ont été tracées dans le béton frais sur le toit de la casemate ce qui laisse supposer une construction tardive. Le 6 juin 1944, le canon est neutralisé après avoir détruit plusieurs véhicules et la casemate est endommagée par des tirs de marine. Aujourd'hui, cet élément est en bon état. Il a été réutilisé et sert au stockage de matériel pour un club de voile. Un escalier à été aménagé sur le mur de flanquement (qui a été consolidé) et permet l'accès au toit. Un mat a également été ajouté sur le toit et un petit panneau explicatif rappelle les faits que ce sont déroulés le 6 juin autour de cette casemate.











| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en planches de bois. Cet élément se compose d'un emplacement de tir auquel on accède par deux marches. Des niches à munitions sont aménagées dans les parois de l'encuvement et sont destinées au stockage des obus du canon. En 1944, une canon de 50 mm type KwK L/60 était installé à l'intérieur et complétait l'armement du point d'appui. Le 6 juin 1944 l'encuvement est touché par au moins un obus puisqu'un impact est bien visible sur les photos d'archives. Le bouclier blindé du canon a également été arraché par une déflagration. Aujourd'hui, l'encuvement est méconnaissable. Il sert désormais de soubassement à une tour de surveillance de la SNSM. La tour a repris la forme octogonale de l'encuvement et l'entrée est restée celle d'origine. L'ensemble a été repeint à la peinture beige et une plaque commémorative a été apposée sur l'édifice.






| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk BF. 58c construit en béton armé et implanté à proximité immédiate de la casemate R. 669. Ce tobrouk assurait la défense rapprochée du flanc ouest du point d'appui. Un mur en béton armé reliait ce tobrouk à la casemate et protégeait les défenseurs. Un mur maçonné se trouvait sur le tobrouk. L'entrée du tobrouk se trouvait d'un coté du mur tandis que l'ouverture se trouvait de l'autre coté du mur. Les défenseurs pouvaient ainsi pénétrer dans le tobrouk en étant totalement protégés et invisibles depuis la mer. Il est difficile de dire si cet élément était équipé d'une mitrailleuse ou non. Aujourd'hui ce dernier a entièrement disparu. Il a été rasé au début des années 1950 lors de la reconstruction du front de mer. Une route a désormais pris la place de ce tobrouk.
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri semi-enterré construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément destiné au logement des soldats du nid de résistance se trouvait à proximité immédiate de la casemate pour canon de 88 mm. Il est très probable que cet abri n'ait comporté qu'une unique pièce. L'entrée de l'abri était encadrée et protégée par deux murs à pans inclinés. Aujourd'hui cet abri n'existe plus. Il a été détruit lors de l'aménagement du front de mer. Une rue et une maison d'habitation ont désormais remplacé cet élément.
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri semi-enterré construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet abri servait au cantonnement des soldats du WN 33. Il se situe en front de mer à proximité immédiate de la casemate du canon de 88 mm. Cet abri se composait d'une unique pièce et était protégé derrière un mur pare éclats. Aujourd'hui cet abri n'existe plus, il a été rasé lors du réaménagement du front de mer de Ver-sur-Mer. Une rue se trouve désormais à la place de cet abri.
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri semi-enterré construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet abri servait au cantonnement des soldats du WN 33. Il se situe en retrait par rapport front de mer. Cet abri se compose d'une unique pièce Aujourd'hui cet abri est intégré à une maison d'habitation construite entre 1955 et 1960.

| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri enterré construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet abri servait au cantonnement des soldats du WN 33. Il se situe en retrait par rapport au front de mer. Cet abri se composait probablement d'une unique pièce. Aujourd'hui cet abri n'est plus visible. Il a été détruit lors de la construction d'une maison d'habitation dans les années 1990.
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Beobachtung Stelle |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste d'observation construit en béton armé à l'emplacement de la digue actuelle. Nous disposons de très peu d'informations à propos de cet élément. Il ne devait disposer que d'une unique pièce. Menacé par l'érosion marine, ce poste d'observation a été détruit peu de temps après la fin de la guerre. Aujourd'hui, la rue qui longe le front de mer a totalement fait disparaître la trace de cet élément.
| Nom du site : Le Paisty Vert |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle en élévation |
Mur pare éclats construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Ce mur reliait la casemate abritant le canon de 88 mm au tobrouk situé non loin. Il verrouillait ainsi l'accès à la position et protégeait en même temps les soldats et les éléments implantés en arrière. Aujourd'hui ce mur n'existe plus. Il a été rasé juste après guerre pour laisser la place à une rue.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : Le Phare |
Nid de résistance implanté au sommet du plateau de Ver-sur-Mer autour du phare et dominant la plage d'une trentaine de mètres. Cette position est solidement ancrée autour du phare et défendue par deux canons dont l'un est en encuvement. Une série de tobrouks assure la défense rapprochée du site. Plusieurs d'entre eux sont d'ailleurs équipés de mitrailleuses lourdes. Les soldats du site logent dans divers abris enterrés ainsi que dans des baraquements en bois prenant place au centre du nid de résistance. Enfin, deux soutes à munitions viennent compléter le dispositif défensif. Le 6 juin 1944, la position est rapidement capturée sans durs combats. Actuellement le site est noyé dans les habitations mais un certain nombre d'éléments sont toujours visibles.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 80
PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, Déclassement et transformation des ouvrages allemands, Calvados n°23, Ver sur Mer 1947 – 1957
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 84 - 85
BENAMOU Jean-Pierre, Gold Beach – Normandie 1944. Album Souvenir, Editions OREP, Cully, 2004, page(s) : 8
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé et chargé de la défense rapprochée de la partie sud du WN 34. Ce tobrouk se compose d'une chambre de tir et d'un étroit couloir d'accès pouvant faire aussi office de lieu de stockage de munitions. Cet élément bien conservé est toujours visible dans un herbage. Il est envahi par la végétation mais sa structure est intacte.








| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger enterré construit en béton armé et tôles ondulées type métro. Cet abri situé au pied du mur d'enceinte du phare servait au cantonnement de la troupe. Il se compose d'une unique pièce. L'accès se fait par un escalier. L'entrée est fermée par une porte métallique. Il est peu probable que cette porte soit celle d'origine. L'abri est en bon état. Le fait d'être fermé le préserve des dégradations.





| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri semi-enterré construit en parpaings et béton armé. Destiné au logement des soldats, cet abri diffère de la majorité des abris par plusieurs aspects. Tout d'abord une cheminé en briques est présente à l'intérieur de l'abri. Il est fort probable que celle-ci soit contemporaine de l'utilisation de l'abri par les soldats allemands. Ensuite, un tobrouk a été aménagé juste au dessus de l'abri. L'accès au tobrouk se fait depuis l'intérieur de l'abri grâce à des échelons métalliques. Ce type de configuration est très original. Situé dans l'enceinte du phare, cet élément est parfaitement conservé. L'intérieur est propre et les murs sont encore peint. Le tobrouk a été bouché avec une planche de bois ce qui protège l'ensemble des infiltrations d'eau.













| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute à munitions construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. De dimensions réduites, cette soute sert au stockage de munitions ou de matériel. Il est à noter qu'elle dispose d'une gouttière qui permet une parfaite évacuation des eaux de pluie. Elle se situe au pied du phare et sert aujourd'hui de débarras au gardien du phare. Elle est en parfaite état de conservation.




| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger semi-enterré construit en moellons calcaire pour les murs et couvert par une dalle réalisée en béton armé. Cet abri servait au cantonnement des soldats et disposait d'une unique pièce à laquelle on accédait par deux escaliers agencés de part et d'autre de l'entrée. Cet abri n'existe plus aujourd'hui, il a été détruit après guerre à la demande du propriétaire du terrain qui souhaitait s'en débarrasser.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri enterré construit en béton armé et tôles ondulées dites"métro". Cet élément servait au logement des soldats. Il disposait d'une unique pièce et d'un petit couloir d'accès avec quelques marches. Cet élément n'existe plus aujourd'hui. Le propriétaire du terrain avait demandé sa destruction dans les années qui suivirent la fin de la guerre.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément assurait la défense rapprochée du WN 34 et bloquait l'accès au site depuis l'actuelle avenue du 6 juin. Il se compose d'une chambre de tir et d'un étroit couloir d'accès. Situé sur le terrain de l'ancienne colonie d'Argenteuil, il n'est plus visible aujourd'hui. Il a été détruit lors d'un projet d'aménagement qui n'a jamais abouti.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet encuvement abritait en 1944 un canon de 50 mm KwK L/60. Un toit fait de tôles et de filets de camouflage était installé au dessus du canon pour le dissimuler à l'aviation. Quatre niches à munitions sont aménagées dans les parois et servent au stockage des obus du canon. A l'heure actuelle l'encuvement se trouve sur une propriété privée. Il est en bon état et très propre.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. En 1944, cet élément était équipé d'une mitrailleuse lourde installée sur rail de guidage. Le tobrouk se compose d'une chambre de tir et d'un petit couloir d'accès. Cet élément assurait la défense rapprochée du WN 34 et couvrait l'actuelle avenue du 6 juin. Aujourd'hui cet élément n'existe plus, il a été détruit après guerre et une maison d'habitation l'a remplacé.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Geschuetzstellung |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Plate-forme de tir construite en béton armé. Cet élément pouvait permettre à un canon antichar de se mettre en batterie et d'ouvrir le feu sur 360°. Le champ de tir est parfaitement dégagé. Il n'est pas certain qu'un canon ait été présent le 6 juin 1944 sur cette plate-forme. Aujourd'hui cet élément a totalement disparu. Il a été remplacé par des habitations construites depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute réalisée en béton armé et servant au stockage de munitions. Située à l'intérieur de l'enceinte de l'ancienne colonie d'Argenteuil, cet élément se trouvait à proximité immédiate des baraquements. Aujourd'hui cette soute existe toujours mais est quasi totalement recouverte de terre. Seule la partie supérieure est visible.



| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri enterré construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément servait au logement des soldats du WN 34. Il se situait à proximité immédiate d'un bâtiment aujourd'hui disparu dans lequel logeait l'état major de la compagnie 7 ./736. Il pouvait donc servir également d'abri en cas d'attaque aérienne. Aujourd'hui cet abri n'est plus visible. Il a disparu lors de travaux d'excavations pour la réalisation d'un lotissement qui n'a finalement jamais vu le jour.
| Nom du site : Le Phare |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk type BF. 58c construit en parpaings et béton armé et équipé d'une cloche blindée type 89P9. Cet élément permettait à un guetteur de scruter l'horizon tout en étant parfaitement protégé. Ce tobrouk était implanté en avant du WN 34 mais son emplacement précis n'a pas été localisé. Le 6 juin 1944, un obus de fort calibre explose à proximité du tobrouk et l'éventre en partie. La construction en parpaings offre moins de solidité qu'une construction en béton coulé. Aujourd'hui ce tobrouk n'est plus visible. Il a été détruit après guerre et des habitations l'ont remplacé.
| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : Le Havre Heurtot |
Nid de résistance implanté, à partir de l'été 1942, sur le cordon dunaire à l'ouest du village de Ver-sur-Mer. Cette position couvre un large secteur compris entre le WN 33 de Ver-sur-Mer et le WN 36 de Meuvaines et défend l'accès d'un chemin menant au plateau. L'armement du site est assez faible. On ne trouve qu'un seul canon de 50 mm placé en encuvement. Deux canons antiaériens de 20 mm auraient été installés sur deux tumulus artificiels. Enfin, un tobrouk était en court de construction lors du débarquement mais ne fut jamais achevé. La garnison du site loge dans 6 abris légers enterrés. Des niches à munitions viennent compléter le système défensif. Un important réseau de tranchés relie les divers éléments entre eux. Le 6 juin 1944, le WN 35 reçoit de plein fouet l'assaut des troupes britanniques de la 50 ème division d'infanterie mais ne résistera que très peu de temps faut de moyens et de motivation. A l'heure actuelle, le site est toujours visible mais est très largement menacé par l'érosion littorale très active dans ce secteur.




PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 81
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 86
TREW Simon, Gold Beach. Battle Zone Normandy, Sutton Publishing, 2004,, page(s) : 121
| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. En 1944, un canon de 50 mm KwK L/60 équipait l'encuvement et pouvait ouvrir le feu sur 360°. Les obus du canon pouvaient être stockés dans 4 niches à munitions aménagées dans les parois de l'encuvement. L'accès à cet élément se faisait par 2 échelons métalliques fixés dans le béton. Aujourd'hui cet encuvement se trouve sur la plage. L'érosion l'a condamné a être régulièrement entouré d'eau à marée haute. Le coté nord de l'élément est endommagé. Il est impossible de savoir si cette destruction est le résultat de l'assaut des vagues ou bien d'un désobusage.




| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger construit en moellons calcaire et béton armé. Cette construction illustre parfaitement la diversité du Mur de l'Atlantique. Les parois sont faites de murs maçonnés en pierre alors que seule la dalle de couverture est réalisée en béton armé. L'entrée est protégée par deux murs également construits en pierres. Cet élément servait au logement des soldats du WN 35. Il a été détruit dans le courant des années 2000 par plusieurs campagnes de désobusage mais est toujours visible.



| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Poste d’observation |
Abri léger construit en moellons calcaire et béton armé. Cette construction illustre parfaitement la diversité du Mur de l'Atlantique. Les parois sont faites de murs maçonnés en pierre et briques alors que seule la dalle de couverture est réalisée en béton armé. Un couloir entoure l'abri et deux accès permettent de relier cet élément aux autres éléments du site. Un petit poste de guet est également aménagé dans cet abri de fortune. Cet élément servait au logement des soldats du WN 35. Il a été transformé en habitation dans les années qui suivirent la fin de la guerre. Une douche avait d'ailleurs été aménagée contre l'une des entrées de l'abri. Après une longue période d'abandon, l'abri a été détruit dans le courant des années 2000 par plusieurs campagnes de désobusage mais est toujours visible.





| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger construit en moellons calcaire et béton armé. Cette construction illustre parfaitement la diversité du Mur de l'Atlantique. Les parois sont faites de murs maçonnés en pierre alors que seule la dalle de couverture est réalisée en béton armé. Cet élément servait au logement des soldats du WN 35. Il a été détruit par l'érosion marine et repose désormais sur la plage..


| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger construit en moellons calcaire et béton armé. Cette construction illustre parfaitement la diversité du Mur de l'Atlantique. Les parois sont faites de murs maçonnés en pierre alors que seule la dalle de couverture est réalisée en béton armé. Un tronçon de tranchée a été bétonné et protège l'entrée de l'abri. Cet élément servait au logement des soldats du WN 35. Il est toujours visible et reste en très bon état. Il est néanmoins directement menacé par l'érosion marine très active dans ce stecteur..




| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet abri diffère des autres abris présents sur le WN 35. C'est en effet le seul qui est intégralement construit en béton armé. Il servait au logement des soldats du WN 35. Il semble être en très bon état mais il est partiellement recouvert par le cordon dunaire. L'entrée n'est donc pas visible.





| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément servait au stockage de munitions. Il se trouvait au sud de la position à proximité d'un tumulus artificiel qui accueillait probablement un canon antiaérien. Les obus du canon étaient donc très certainement stocké dans cette petite soute. Aujourd'hui cet élément est toujours visible et reste en bon état malgré la végétation qui le recouvre.



| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk type Ic 116 qui aurait dû être réalisé en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément qui se trouvait à l'extrémité est du site n'a jamais été achevé. Une photographie aérienne du WN 35 prise le 6 juin 1944 montre que l'ouvrage était en cours de réalisation. Le coffrage était en place mais le béton n'a jamais été coulé. Aujourd'hui le tobrouk se trouverait sur la plage mais le coffrage en bois n'a laissé aucune trace.
| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Tumulus artificiel construit en terre et bois et servant de plate-forme de tir. Cet élément situé au sud de la position reste assez difficile à identifier. Il est probable qu'il soit en rapport avec la défense antiaérienne du site et qu'un canon ait été installé au sommet. Aujourd'hui cet élément n'existe plus, il a été nivelé lorsque le site du WN 35 a servi de terrain de loisir après guerre.
| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Tumulus artificiel construit en terre et bois et servant de plate-forme de tir. Cet élément situé au sud de la position reste assez difficile à identifier. Il est probable qu'il soit en rapport avec la défense antiaérienne du site et qu'un canon ait été installé au sommet. Aujourd'hui cet élément n'existe plus, il a été nivelé lorsque le site du WN 35 a servi de terrain de loisir après guerre.
| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger certainement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément destiné au cantonnement de la troupe disposait d'un poste de guet intégré. C'est un type de construction assez atypique. L'entrée de l'abri et du poste de guet étaient protégés par un couloir d'accès bétonné. Aujourd'hui cet élément n'existe plus. Le recul du littoral sous l'action de l'érosion marine fait que l'abri devrait se trouver sur la plage, pourtant aucune trace de cet élément n'est visible.
| Nom du site : Le Havre Heurtot |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Élément indéterminé construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. La fonction et la nature de cet élément sont inconnus. Aujourd'hui plus aucune trace de cette construction n'est visible.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : Le Mont Fleury |
Batterie d'artillerie côtière installée au début de l'année 1944 sur le plateau de VER-sur-Mer et chargée de la défense lointaine du rivage. Culminant à près de 35 mètres au dessus du niveau de la mer, la batterie dispose d'un champ de tir large et dégagé. La construction de celle-ci ne sera néanmoins pas achevée au moment du débarquement. Les artilleurs disposaient de 4 canons de 122 mm d'origine russe primitivement placés en plates-formes. A partir de mars 1944, la construction de casemates en parpaings commence. Seules 2 seront terminées, les autres ne dépasseront jamais la phase de coffrage. En avant de la position, un poste d'observation enterré permet de scruter l'horizon. La défense antiaérienne du site est assurée par 2 canons de 20 mm en encuvements et la défense rapprochée repose sur un tobrouk pour mitrailleuse. La garnison du site logeait dans des abris enterrés mais la plupart n'ont jamais été achevés. Le 6 juin 1944, la batterie n'étant pas terminée ne peut pas réellement s'interposer face aux troupes britanniques de la 50 ème division d'infanterie. Le site sera capturé dans la matinée et c'est ici que le sergent Hollis s'illustrera pour son comportement héroïque. Aujourd'hui, la batterie est en partie recouverte par un lotissement récent mais la plupart des éléments restent observables.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 81
CHAZETTE Alain, Mur de l'Atlantique. Les batteries de côte en Normandie du Havre à Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2011, page(s) : 123 à 126
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 87 – 88
CHAZETTE Alain, Vision du Mur de l’Atlantique du Havre à Cherbourg en 80 photos d’exception ou inédites, Editions Histoire et fortifications, Paris, 2009, page(s) : 10
BARDE Yves, La Muraille de Normandie. Le Mur de l'Atlantique de Cherbourg au Havre, Paris, Editions Citedis, 1999, page(s) : 149
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée au nord et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Les travaux ayant pris du retard, le canon fut installé en position de campagne 200 mètres en arrière de la casemate. Le 6 juin 1944, le canon n'est donc pas protégé contre les bombardements alliés mais tira quelques salves sur les troupes débarquées. Aujourd'hui, la casemate est toujours visible et est en très bon état. Elle a été intégrée à un corps de ferme construit après guerre et sert désormais d'étable à des chevaux.



| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate se compose d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée au nord et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Le 6 juin 1944, c'est la seule casemate à abriter un canon. Le canon était donc parfaitement protégé et pu ouvrir le feu sur les troupes débarquées. Il faut noter qu'un obus de fort calibre a touché l'arrière de la casemate et l'a endommagé. Aujourd'hui, la casemate est toujours visible et reste en bon état. Elle a été transformée en résidence de loisir. Une terrasse a été aménagée sur le toit de la casemate. On y accède par un escalier créé à l'endroit de l'impact d'obus. Des portes et volets ont désormais fermé l'embrasure et l'accès arrière.





| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate est restée inachevée. En effet, seuls les murs en parpaings ont été montés. Le béton n'a jamais été coulé à l'intérieur. Elle devait se composer d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. Une inscription a été tracée dans le béton encore frais : 31 mars 1944 MD. L'embrasure de tir est orientée au nord et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Les travaux ayant pris du retard, le canon fut installé en position de campagne 200 mètres en arrière de la casemate. Le 6 juin 1944, le canon n'est donc pas protégé contre les bombardements alliés mais tira quelques salves sur les troupes débarquées. Aujourd'hui, les murs de la casemate sont toujours visibles tandis que l'intérieur est totalement envahi par la végétation.



| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Sonderkonstruktion réalisée en béton armé à partir d'un coffrage perdu en parpaings dans un souci de gain de temps. Cette imposante casemate est restée inachevée. En effet, seule la moitié des murs en parpaings ont été montés. Le béton n'a jamais été coulé à l'intérieur. Elle devait se composer d'une chambre de tir, de deux soutes à munitions disposées de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure de tir est orientée au nord-ouest et permettait à une pièce d'artillerie d'ouvrir le feu avec un large champ de tir. Cette casemate devait accueillir un canon de 122 mm type K.390/1 (r) d'origine russe. Les travaux ayant pris du retard, le canon fut installé en position de campagne 200 mètres en arrière de la casemate. Le 6 juin 1944, le canon n'est donc pas protégé contre les bombardements alliés mais tira quelques salves sur les troupes débarquées. Aujourd'hui, les vestiges de la casemate sont toujours visibles au milieu d'un champ cultivé. Ils sont très intéressants car permettent de comprendre le principe de construction rapide de ces éléments en parpaings et béton armé.



| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petit poste de défense rapprochée composé d'une simple cloche blindée posée à même le sol. Cet élément reste assez mystérieux car peu de photographies existent à son sujet. Il semble que les Allemands aient directement posé une cloche blindée à même le sol sans bétonnage préalable. La construction d'ouvrage spécifique destiné à supporter cette cloche avait probablement été envisagée. Située juste au dessus du fossé antichar, elle pouvait servir à l'observation ou bien à la défense rapprochée. Aujourd'hui cet élément a disparu du paysage.





| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Petit encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément était affecté à la défense antiaérienne de la batterie et accueillait un canon de 20 mm Flak 30. Le canon pouvait ainsi tirer sur 360°. Aujourd'hui cet encuvement est toujours visible et se trouve en plein champ cultivé. Il est partiellement remblayé par de la terre et des pierres mais semble intact.




| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de défense rapprochée se compose d'une chambre de tir et d'un petit couloir d'accès qui pouvait également servir au stockage de munitions. Situé le long de l'avenue qui relie le bourg de Ver-sur-Mer à la plage, ce tobrouk couvrait le flanc est de la batterie et défendait l'accès aux casemates. Il était peut-être équipé d'une mitrailleuse lourde. Aujourd'hui, cet élément se situe au fond d'un jardin sur une propriété privée et est masqué par des plantations d'agrément.

| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Peilstand |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste d'observation léger construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément se situe en avant de la batterie et permet de scruter l'horizon. Il dispose d'un excellent point de vue sur la plage. Il se compose de deux petites pièces. L'une sert à l'observation tandis que l'autre abrite certainement le matériel de communication. Aujourd'hui cet élément est toujours visible. Il se situe dans un herbage et est partiellement recouvert de terre. L'entrée n'est plus visible. Seule la fente d'observation est toujours visible.





| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en béton armé et servant au logement des soldats de la batterie. Cet abri devait se composer d'une unique pièce. Il n'est plus visible aujourd'hui et il est difficile de savoir s'il a été détruit ou simplement remblayé.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Élément non identifié précisément pouvant être interprété comme un possible encuvement pour pièce de 2 cm Flak. Aujourd'hui disparu, il est impossible de connaître la nature exacte de cet élément et nous en resterons à l'hypothèse proposée.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Petit encuvement construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément était affecté à la défense antiaérienne de la batterie et accueillait un canon de 20 mm Flak 30. Le canon pouvait ainsi tirer sur 360°. Aujourd'hui cet encuvement n'est plus visible, il a disparu lors de la construction d'un lotissement.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzergraben |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar long de plusieurs centaines de mètres et défendant l'accès à la batterie dite du Mont Fleury. Ce fossé antichar consiste en une large tranchée rectiligne profonde d'environ 2 mètres. Le profil du fossé forme un V. L'objectif de ce fossé était de barrer la progression de véhicules qui auraient voulu rejoindre le plateau de Ver-sur-Mer. Aujourd'hui, ce fossé n'existe plus, il a été rebouché pour permettre la remise en culture des champs.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Le site de la batterie du Mont Fleury était parcouru par un important réseau de tranchées qui desservait les différents ouvrages bétonnés entre eux et permettait aux soldats de se déplacer sans s'exposer aux tir ennemis. Contrairement à la majorité des sites du Mur de l'Atlantique, le réseau du Wn 35a n'était pas constitué de tranchées en zigzag. On trouvait à la place des tranchées à traverses. Cette variante, moins courante que les zigzag, existait déjà pendant la Première Guerre mondiale. Une fois la batterie neutralisée par les troupes britanniques, une partie des tranchées a été comblée afin de mettre en place des voies de circulation. Après la guerre, l'intégralité du réseau à été rebouché avant la remise en culture des parcelles. Il n'en reste plus aucune trace visible aujourd'hui.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
En attendant la fin des travaux de construction des casemates, quatre grandes fosses triangulaires avaient été creusées par les Allemands au sud de la batterie afin d'accueillir les pièces d'artillerie. Ces fosses peu profondes ont été implantées le long du haut mur de pierre qui clôture le parc du château de la Barre. L'examen de photographies aériennes prises au printemps 1944 montre que ces abris provisoires étaient accompagnés de petites fosses attenantes rectangulaires probablement destinées à stocker les munitions des canons. Des filets de camouflage devaient certainement recouvrir ces fosses afin de dissimuler les pièces d'artillerie. Il est probable que seulement deux fosses aient été occupées par des canons le 6 juin 1944 puisque deux casemates étaient achevées au moment du débarquement des britanniques. Les canons avaient donc été transférés à l'intérieur. Les nombreux bombardements réalisés avant et au moment du débarquement ont totalement épargné ces fosses. On peut donc supposer qu'elles n'avaient pas été repérées par l'aviation alliée. A l'heure actuelle, ces excavations ne sont plus visibles. Elles ont été détruites lors des travaux d'aménagement du mémorial en l'honneur des soldats britanniques.
| Nom du site : Batterie du Mont-Fleury |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petit poste de défense rapprochée installé à l'extrémité d'une tranchée et destiné à l'observation ou bien à la défense de la batterie. Cet élément probablement réalisé en terre et bois n'a pas laissé de trace dans le paysage. Il a été supprimé lors de la remise en culture de la parcelle après-guerre.
| Type de site : 1 - Infrastructure de transports terrestres | Commune : VER-SUR-MER | Lieu-dit : Le Bout Grin |
L'énorme quantité de véhicules et de matériel débarqués sur les plages le 6 juin 1944 nécessitait une parfaite planification et une organisation rigoureuse. A quelques kilomètres de la plage codée Gold Beach, les britanniques installèrent une vaste zone de stockage à proximité du village de Crépon. Avant de rejoindre cette zone la logistique transitait par le village de Ver-sur-Mer caractérisé par des ruelles étroites et nombreuses. Il fallait donc que des indications claires et bien lisibles balisent le trajet. Pour cela, des indications routières ont été peintes à deux endroits différents dans le bourg de Ver-sur-Mer sur les façades des maisons. Au fil des années la couleur s'est estompée mais les écritures demeuraient bien lisibles. Ces inscriptions ont ainsi été repeintes il y a quelques années afin de leur rendre leur éclat. Elles sont aujourd'hui nettement visibles et constituent un témoignage rare de l'immense logistique mise en place par les Alliés.


BERNAGE Georges, Gold – Juno – Sword, Bayeux, Editions Heimdal, 2007
| Type de site : 1 - Infrastructure de transports terrestres |
| Descripteur : Indication routière |
Peinture murale réalisée dans le courant du mois de juin 1944 par les troupes britanniques chargées de la logistique. Ces peintures appliquées sur la façade d'une maison prennent la forme d'indications routières permettant de guider les convois de matériel dans les ruelles du bourg de Ver-sur-Mer. On trouve du texte ainsi qu'une flèche directionnelle indiquant le trajet à suivre pour rejoindre le dépôt de Crépon. Les insignes de la 50th Northumbrian Infantry Division sont représentées à quatre reprises. Deux couleurs ont été utilisées pour ces indications : du noir et du bleu clair. Au fil du temps, les couleurs se sont atténuées. Les indications ont malheureusement été repeintes il y a quelques années dans le but de rafraîchir les couleurs.





| Type de site : 1 - Infrastructure de transports terrestres |
| Descripteur : Indication routière |
Peinture murale réalisée dans le courant du mois de juin 1944 par les troupes britanniques chargées de la logistique. Ces peintures appliquées sur la façade d'une maison prennent la forme d'indications routières permettant de guider les convois de matériel dans les ruelles du bourg de Ver-sur-Mer. On trouve ainsi le nom du village de Crépon accompagné d'une flèche directionnelle indiquant le trajet à suivre pour le rejoindre. Au fil du temps, les couleurs se sont atténuées. Les indications ont malheureusement été repeintes il y a quelques années dans le but de rafraîchir les couleurs.


| Nom du site : Estran |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale | Commune : |
Courant 1944, les plages verront surgir les fameuses asperges de Rommel implantées dans le sable à distance régulière. Enfouis dans le sable, ces pieux dépassaient d'environ 2 m sur lesquels étaient fixées des mines afin de détruire les péniches de débarquement. Également connues en allemand sous le nom de Holzpfähle (en français : pieux en bois), ces défenses furent érigées au début de 1944. Lorsque le maréchal Rommel conçut ce dispositif que lui-même avait nommé Luftlandehindernis (obstacle d’atterrissage) pour renforcer les défenses côtières du mur de l'Atlantique. Plus d'un million de ces pieux furent dressés. Le terme de Rommelspargel fait spécifiquement référence aux pieux de bois utilisés contre une éventuelle invasion aérienne, mais il lui arrive aussi d’être employé pour décrire les pieux de bois (plus petits) dressés sur les plages dans le but de gêner l'arrivée de troupes alliées à bord de péniches de débarquement. En effet, ces pieux deviennent invisibles à marée haute et sont alors susceptibles d'endommager la coque de ces embarcations ou de considérablement gêner leur navigation. Des mines antichar "Tellerminen" étaient fixées au sommet de ces pieux. Ces pieux en bois enfoncés dans le sable à un angle tel que leur extrémité, minée, pointait vers la mer. Parfois, on trouvait des rampes inclinées formées de troncs de bois, renforcés et minées. Les mines antichars fixées sur les obstacles étaient parfois inopérantes à cause de l'eau de mer qui attaquait leurs mécanismes. Peu de temps après le commencement des travaux d'installation de ces nouveaux obstacles (hiver 1944), les Alliés furent informés et ils modifièrent leurs plans avec un assaut à marée basse, pour éviter aux péniches d'assaut de se heurter aux obstacles. Cela conduisit à abandonner complètement l'idée initiale de débarquer à marée haute. Suite à une érosion du littoral cet hiver 2020/2021, sont réapparues sur une distance de 3600 m de plage prés de 259 vestiges d’asperges de Rommel, sur les plages de Ver-sur-Mer (126 pieux) et Graye-sur-Mer (133). Formant des alignements pouvant aller jusqu’à 500 m de long, aucune de ces lignes n'est continue, leurs éléments étant plantés à intervalles irréguliers, certaines en doubles lignes les pieux sont plantés en quinconce avec un intervalle d’une vingtaine de mètres. Il y a aussi des lignes simples. Les premières lignes se trouve à une distance de 100 m du rivage sur deux à trois rangées plus ou moins parallèles au littoral. Le diamètre des pieux vont de 20 cm à 45 cm des troncs d’arbre entier.