| Nom du site : Entrée est de Saint-Martin-des-Entrées |
| Type de site : 1 - Barrage antichar | Commune : |
Site composé d'un unique ouvrage. Bloc cubique haut d'environ 1,50 mètre et construit en béton armé. Cet élément fait partie des divers et nombreux obstacles anti véhicule. Ce gros bloc était solidement ancré dans le sol et disposait de 4 anneaux en métal. Sur ces anneaux, il était très facile de venir accrocher des obstacles comme des éléments Cointets aussi appelés portes belges. Cet obstacle permettait ainsi la mise en place rapide de barrage routier et bloquait la route principale reliant Caen à Bayeux (ancienne RN.13). Ce Panzesperre est situé à l'entrée ouest de Saint- Martin-des-Entrées sur l'actuelle D94.

| Nom du site : Entrée de Saint-Martin-des-Entrées |
| Type de site : 1 - Elément de défense rapproché |
| Nom codifié d'origine : Panzersperre |
| Descripteur : Obstacle (barrage routier) |
Voir fiche site.


| Type de site : 1 - Infrastructure d’approvisionnement en eau | Commune : |
En préparation du débarquement des troupes alliées, les géologues et géographes anglais de l'Inter Service Topographic Department (travaux de J. D. Bernal, William B. R. King et Fred W. Shotton) ont mis en place une planification rigoureuse de l'alimentation en eau des troupes engagées sur la côte normande (Bigot, 1947 ; Rose et Pareyn, 2003 ; Tixier, 2014). Dans un premier temps, des réservoirs et des bidons d'eau ont été remplis en Angleterre et acheminés par les bateaux des Water Transport Companies pour le ravitaillement des troupes d'assaut et par ceux des Port Operating companies qui desservaient les ports artificiels.Pour l'implantation des forages, il a été fait appel aux cartes géologiques des côtes du Calvados établies par Alexandre Bigot, qui fut doyen de la faculté des Sciences de Caen de 1907 à 1927 (ce qui n'aurait rien à voir avec les fameuses cartes utilisées par les troupes du débarquement et classifiées BIGOT, dont on ne connaît pas précisément l'origine (probablement l'acronyme British Invasion of German Occupied Territories). Au total, une cinquantaine de points d'eau s'étalent dans la zone comprise entre les plages de Juno et Sword. Les puits communaux et les cours d’eau sont également largement mis à contribution. Destinés à compléter les ressources locales existantes (puits, fontaines, rivières), les forages ont été implantés à proximité des camps militaires et des aérodromes afin de pouvoir arroser régulièrement les pistes, seule méthode efficace pour empêcher que la poussière des limons de la Plaine de Caen et du Bessin ne vienne encrasser les moteurs des avions. De même, des stations de pompage ont été construites en un temps record au bord des cours d’eau. Ces ouvrages sont tout à fait remarquables car ils constituent l’un des très rares patrimoines construits par les troupes alliées durant la Seconde Guerre mondiale. Le seul forage britannique réalisé par le génie britannique en dehors des trois départements de l’ex-Basse-Normandie a eu lieu à Cormeilles dans le département de l’Eure). Plusieurs comptes-rendus d’excursions organisées par des géologues britanniques fournissent des informations intéressantes. Un ouvrage, à l’origine publié par Philippe Baudouin et ré-édité aux éditions OREP sur l’initiative de l’Agence de l’Eau constitue une bonne base et permet de mesurer l’enjeu qu’a constitué l’approvisionnement en eau durant le Débarquement pour les troupes alliées. Il y est notamment question des 33 forages de la 8ème section de forage des Royal Engineers sous la direction du lieutenant Alexander Kerr Pringle de juin à août 1944. Des données sur la date des forages existent dans la base des points d’eau figurant sur le site du BRGM Infoterre. Une extraction de cette base a permis d’identifier 44 points d’eau aménagés entre 1940 et 1945. Ces données sont toutefois à manier avec prudence car les dates fournies doivent être filtrées. La colonne « Fin des travaux » précise le jour précis alors que visiblement cette donnée n’était pas disponible. Ainsi pour l’année 1944, le 1er janvier 1944 représente la grande majorité des dates enregistrées.Il nous faut donc seulement prendre en compte l’année, dans certains cas le mois lorsque les mois de juillet, août, septembre ou novembre 1944 sont mentionnés (dans 10 cas) : 1 en juillet, 5 en août, 3 en septembre et 1 en novembre. Dans la base Infoterre, 14 points d’eau portent une année antérieure à 1944. Sept points d’eau porte la date de l’année 1940. Il s’agit pour la plupart de puits et d’un site minier (Mortain). Dans le cas du seul forage de Colleville-Montgomery, la mention de cette date semble douteuse, puisqu’un forage anglais y est effectué en 1940. Un puits est mentionné pour l’année 1941, 3 pour l’année 1942 (dont 1 forage à Lisieux), et 3 en 1943 (dont un forage à Bernières-sur-Mer. Ces puits et forages réalisés antérieurement à 1944 dans un cadre non militaire n’ont donc pas été pris en compte ici. Une collaboration a été engagée avec l’association Le Dit-de-l’Eau, dont l’objectif est la valorisation du patrimoine de l’eau. Cette association a effectué un gros travail d’inventaire de ces installations et elle a collecté de nombreux archives à ce sujet, en particulier en Angleterre. Signalons également qu’à Vaucelles (14) non loin du château, il reste un bac en ciment qui est aujourd'hui envahi par la végétation. Ce bac servait au lavage des toiles de tentes du campement britannique qui était basé à cet endroit. Il figure dans la liste Bigot 1947, mais il est difficile de le localiser compte tenu des travaux colossaux qui ont été effectués dans ce secteur pour l’aménagement du camp. Pour compléter ce dispositif, un grand réservoir d'eau a été aménagé sur la Gronde entre Coulombs et Lantheuil (non localisé).
| Type de site : 1 - Infrastructure d’approvisionnement en eau |
| Descripteur : Forage ou captage d’eau |
Forage anglais signalé dans Infoterre et dans la liste Bigot de 1947.
| Type de site : 1 - Infrastructure d’approvisionnement en eau | Commune : |
En préparation du débarquement des troupes alliées, les géologues et géographes anglais de l'Inter Service Topographic Department (travaux de J. D. Bernal, William B. R. King et Fred W. Shotton) ont mis en place une planification rigoureuse de l'alimentation en eau des troupes engagées sur la côte normande (Bigot, 1947 ; Rose et Pareyn, 2003 ; Tixier, 2014). Dans un premier temps, des réservoirs et des bidons d'eau ont été remplis en Angleterre et acheminés par les bateaux des Water Transport Companies pour le ravitaillement des troupes d'assaut et par ceux des Port Operating companies qui desservaient les ports artificiels.Pour l'implantation des forages, il a été fait appel aux cartes géologiques des côtes du Calvados établies par Alexandre Bigot, qui fut doyen de la faculté des Sciences de Caen de 1907 à 1927 (ce qui n'aurait rien à voir avec les fameuses cartes utilisées par les troupes du débarquement et classifiées BIGOT, dont on ne connaît pas précisément l'origine (probablement l'acronyme British Invasion of German Occupied Territories). Au total, une cinquantaine de points d'eau s'étalent dans la zone comprise entre les plages de Juno et Sword. Les puits communaux et les cours d’eau sont également largement mis à contribution. Destinés à compléter les ressources locales existantes (puits, fontaines, rivières), les forages ont été implantés à proximité des camps militaires et des aérodromes afin de pouvoir arroser régulièrement les pistes, seule méthode efficace pour empêcher que la poussière des limons de la Plaine de Caen et du Bessin ne vienne encrasser les moteurs des avions. De même, des stations de pompage ont été construites en un temps record au bord des cours d’eau. Ces ouvrages sont tout à fait remarquables car ils constituent l’un des très rares patrimoines construits par les troupes alliées durant la Seconde Guerre mondiale. Le seul forage britannique réalisé par le génie britannique en dehors des trois départements de l’ex-Basse-Normandie a eu lieu à Cormeilles dans le département de l’Eure). Plusieurs comptes-rendus d’excursions organisées par des géologues britanniques fournissent des informations intéressantes. Un ouvrage, à l’origine publié par Philippe Baudouin et ré-édité aux éditions OREP sur l’initiative de l’Agence de l’Eau constitue une bonne base et permet de mesurer l’enjeu qu’a constitué l’approvisionnement en eau durant le Débarquement pour les troupes alliées. Il y est notamment question des 33 forages de la 8ème section de forage des Royal Engineers sous la direction du lieutenant Alexander Kerr Pringle de juin à août 1944. Des données sur la date des forages existent dans la base des points d’eau figurant sur le site du BRGM Infoterre. Une extraction de cette base a permis d’identifier 44 points d’eau aménagés entre 1940 et 1945. Ces données sont toutefois à manier avec prudence car les dates fournies doivent être filtrées. La colonne « Fin des travaux » précise le jour précis alors que visiblement cette donnée n’était pas disponible. Ainsi pour l’année 1944, le 1er janvier 1944 représente la grande majorité des dates enregistrées.Il nous faut donc seulement prendre en compte l’année, dans certains cas le mois lorsque les mois de juillet, août, septembre ou novembre 1944 sont mentionnés (dans 10 cas) : 1 en juillet, 5 en août, 3 en septembre et 1 en novembre. Dans la base Infoterre, 14 points d’eau portent une année antérieure à 1944. Sept points d’eau porte la date de l’année 1940. Il s’agit pour la plupart de puits et d’un site minier (Mortain). Dans le cas du seul forage de Colleville-Montgomery, la mention de cette date semble douteuse, puisqu’un forage anglais y est effectué en 1940. Un puits est mentionné pour l’année 1941, 3 pour l’année 1942 (dont 1 forage à Lisieux), et 3 en 1943 (dont un forage à Bernières-sur-Mer. Ces puits et forages réalisés antérieurement à 1944 dans un cadre non militaire n’ont donc pas été pris en compte ici. Une collaboration a été engagée avec l’association Le Dit-de-l’Eau, dont l’objectif est la valorisation du patrimoine de l’eau. Cette association a effectué un gros travail d’inventaire de ces installations et elle a collecté de nombreux archives à ce sujet, en particulier en Angleterre. Signalons également qu’à Vaucelles (14) non loin du château, il reste un bac en ciment qui est aujourd'hui envahi par la végétation. Ce bac servait au lavage des toiles de tentes du campement britannique qui était basé à cet endroit. Il figure dans la liste Bigot 1947, mais il est difficile de le localiser compte tenu des travaux colossaux qui ont été effectués dans ce secteur pour l’aménagement du camp. Pour compléter ce dispositif, un grand réservoir d'eau a été aménagé sur la Gronde entre Coulombs et Lantheuil (non localisé).
| Type de site : 1 - Infrastructure d’approvisionnement en eau |
| Descripteur : Forage ou captage d’eau |
Forage anglais signalé dans Infoterre et dans la liste Bigot de 1947.
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage | Commune : |
Le camp de Saint-Martin-des-Entrées est un grand camp logistique implanté par les britanniques après le Débarquement. Très peu d'informations ont pu être regroupées à son sujet : sur une carte de la Rear Maintenance Area, il se situerait dans une zone dédiés aux Engineers. Il est uniquement visible en photographie aérienne en mai 1945, date à laquelle il semble être en cours de démantèlement. Ce site est inclus dans un vaste réseau de camps logistiques mis en place par les Anglais dans le secteur du Bessin dans le courant du mois juin 1944, la"Rear Maintenance Area". L'ensemble de ce territoire est découpé en grandes zones dédiées à des camps affectés à une fonction précise : nourriture, construction, hôpitaux, dépôts de munitions, de matériels militaires, camps de repos, etc. Ce développement logistique est relativement peu connu aujourd'hui : les camps ont fonctionné en général jusqu'à l'été 1945 et sont rapidement remblayés après leur démantèlement. Les photographies aériennes révélant leur présence sont peu nombreuses étant donné la faible durée d'occupation et les archives britanniques accessibles se rapportant à cette thématique sont rares.