| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CABOURG | Lieu-dit : Pont Brigade Piron |
Le site codé Wn Cab. 02 est un petit nid de résistance implanté au sud-est de Cabourg, le long de la berge occidentale de la Dives. Ce petit site avait en charge la surveillance et la protection du pont qui enjambe le cours d'eau et permet ainsi de relier Cabourg à la commune voisine de Dives-sur-Mer. Les aménagements créés par les troupes allemandes se limitaient à deux abris bétonnés. Ces ouvrages accueillaient une petite garnison qui se relayait en permanence pour garder l'ouvrage d'art. Les deux bunkers étaient toujours visibles au tout début des années 1950 avant d'être détruits pour permettre le réaménagement des abords du pont. A l'heure actuelle, il ne reste plus aucune trace du site.


CHAZETTE Alain, Atlantikwall. Mythe ou Réalité, Vertou, Editions Histoire et Fortifications, 2008, page(s) : 201
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément semi enterré implanté juste à côté du pont enjambant la Dives servait au cantonnement des soldats chargés de la surveillance de l'ouvrage d'art. D'après un plan conservé au SHM à Cherbourg, nous savons que cet abri était composé de deux salles identiques aménagées côte à côte et desservies par un couloir à deux entrées. Il mesurait 8 m x 8 m. Jugé inutile et gênant, ce bunker a été détruit dans les années 1950 pour permettre le réaménagement des abords du pont. Il n'en reste plus aucune trace aujourd'hui.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Face à l'abri principal du Wn Cab 02, au sein d'une propriété privée, les Allemands ont bâti un petit ouvrage semi enterré. Nous savons d'après un plan conservé au SHM à Cherbourg que l'ouvrage en question mesurait 5,14 m x 3,10 m. Il était composé d'une unique pièce dotée d'une toiture faite de tôles métro recouvertes de béton. Cette pièce était desservie par un escalier de quelques marches débouchant sur une petite antichambre. Il est fort probable que cet ouvrage ait fait office de soute à munitions. Après la guerre, une demande de destruction a été formulée pour ce bunker. A l'heure actuelle, il n'en reste plus aucune trace.