| Type de site : 1 - Infrastructure de transports terrestres | Commune : PENNEDEPIE |
Voie ferrée servant à apporter le gravier concassé de Pennedepie aux chantiers des différents sites du secteur. Avec un écartement de 100 cm, les rails étaient prévus pour une locomotive de type Decauville. Le train partait de Pennedepie où il était chargé. Il suivait le tracé de l'actuelle D62 jusqu'à la Croix Sonnet où il prenait la direction du Chemin de Callenville. Arrivé à Trouville, le train reprenait le tracé des rues pour descendre jusqu'à son atelier de maintenance, puis continuait jusqu'à la Touques. Il empruntait le pont présent avant l'actuel Pont des Belges, passait devant la gare de Deauville où il pouvait récupérer d'autres matériaux et partaient ensuite le long de l'avenue de la République. Il bifurquait pour traverser l'hippodrome de Tourgéville avant de monter en lacet et à travers les champs vers le Mont Canisy. Selon certains témoins, le train embarquait aussi de la main d'oeuvre pour le chantier du Mont. Une photo montre aussi le résultat d'un sabotage effectué par des résistants qui l'ont fait dérailler dans le chemin de Callenville (la photo est présentée par les Amis du Mont-Canisy). Dès la Libération, les rails sont ferraillés. Puis l'urbanisation et la modernisation des routes sont venues effacer en grande partie les traces du parcours. Les Amis du Mont-Canisy ont réussi à le retracer à partir d'anciennes photos aériennes et des témoignages. Ils ont ainsi pu retrouver des champs où des terrassements sont encore visibles.
Témoignages Amis du Mont-Canisy
| Type de site : 1 - Infrastructure de transports terrestres |
| Descripteur : Voie ferrée |
Voie ferrée servant à apporter le gravier concassé de Pennedepie aux chantiers des différents sites du secteur. Avec un écartement de 100 cm, les rails étaient prévus pour une locomotive de type Decauville. Le train partait de Pennedepie où il était chargé. Il suivait le tracé de l'actuelle D62 jusqu'à la Croix Sonnet où il prenait la direction du Chemin de Callenville. Arrivé à Trouville, le train reprenait le tracé des rues pour descendre jusqu'à son atelier de maintenance, puis continuait il jusqu'à la Touques. Il empruntait le pont présent avant l'actuel Pont des Belges, passait devant la gare de Deauville où il pouvait récupérer d'autres matériaux et partaient ensuite le long de l'avenue de la République. Il bifurquait pour traverser l'hippodrome de Tourgéville avant de monter en lacet et à travers les champs vers le Mont Canisy. Selon certains témoins, le train embarquait aussi de la main d'oeuvre pour le chantier du Mont. Une photo montre aussi le résultat d'un sabotage effectué par des résistants qui l'ont fait dérailler dans le chemin de Callenville (la photo est présentée par les Amis du Mont-Canisy). Dès la Libération, les rails sont ferraillés. Puis l'urbanisation et la modernisation des routes sont venues effacer en grande partie les traces du parcours. Les Amis du Mont-Canisy ont réussi à le retracer à partir d'ancienne photos aériennes et des témoignages. Ils ont ainsi pu retrouver des champs où des terrassements sont encore visibles.






