| Type de site : 1 - Site de transmissions | Commune : | Lieu-dit : Le Sémaphore de Villerville |
Le Wn Vill16 correspond au sémaphore de Villerville. Construit à 136 m d’altitude entre 1910 et 1912 par la Marine nationale, cet ouvrage a pour but de surveiller le trafic maritime entre Ouistreham et l’estuaire de la Seine. Durant l’Occupation, l’armée allemande l’aménage pour en faire un poste d’observation maritime et aérienne. Des photos prises par un soldat montre les jumelles utilisées sur le toit et les instruments de détection et de communication installés en ses murs. D’autres permettent de voir un trou d’homme aménagé devant le sémaphore. La proximité du site avec les défenses côtières, la batterie d’Hennequeville et celle de Villerville explique la quasi-inexistence de défense rapprochée autour du Sémaphore. Après la guerre, la Marine se réapproprie le lieu et continue encore à l’utiliser. Des réaménagements successifs interviennent durant les années 1970 et 1980. Le toit qui servait de poste d’observation aux Allemands disparaît pour faire place à une nouvelle salle panoramique, tandis que de nouveaux bâtiments apparaissent autour. Par conséquent, il est très peu probable que des vestiges de l’Occupation subsistent.
| Type de site : 1 - Site de transmissions |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Trou d’homme situé devant le sémaphore visible sur des photos de soldats allemands. Bardé de bois, il permettait à un homme de surveiller et de défendre avec une arme légère les abords du site en restant à couvert. L’ouvrage semble avoir disparu rapidement après la guerre. La Marine a sûrement ordonné sa destruction à la remise en marche du sémaphore.
| Type de site : 1 - Site de transmissions |
| Descripteur : Poste d’observation |
Le sémaphore de Villerville est construit à 136 m d’altitude entre 1910 et 1912 par la Marine nationale. Il a pour but de surveiller le trafic maritime entre Ouistreham et l’estuaire de la Seine. Durant l’Occupation, l’armée allemande l’aménage pour en faire un poste d’observation maritime et aérienne. Des photos prises par un soldat montre les jumelles utilisées sur le toit et les instruments de détection et de communication installés en ses murs. D’autres permettent de voir un trou d’homme aménagé devant le sémaphore. La proximité du site avec les défenses côtières, la batterie d’Hennequeville et celle de Villerville explique la quasi-inexistence de défense rapprochée autour du Sémaphore. Après la guerre, la Marine se réapproprie le lieu et continue encore à l’utiliser. Des réaménagements successifs interviennent durant les années 1970 et 1980. Le toit qui servait de poste d’observation aux Allemands disparaît pour faire place à une nouvelle salle panoramique, tandis que de nouveaux bâtiments apparaissent autour. Par conséquent, il est très peu probable que des vestiges de l’Occupation subsistent.

