Vestiges de la Seconde Guerre mondiale

Type de site : 1 - Site de transmissions
Commune : Lieu-dit : Le Sémaphore de Villerville

Désignation

Le Wn Vill16 correspond au sémaphore de Villerville. Construit à 136 m d’altitude entre 1910 et 1912 par la Marine nationale, cet ouvrage a pour but de surveiller le trafic maritime entre Ouistreham et l’estuaire de la Seine. Durant l’Occupation, l’armée allemande l’aménage pour en faire un poste d’observation maritime et aérienne. Des photos prises par un soldat montre les jumelles utilisées sur le toit et les instruments de détection et de communication installés en ses murs. D’autres permettent de voir un trou d’homme aménagé devant le sémaphore. La proximité du site avec les défenses côtières, la batterie d’Hennequeville et celle de Villerville explique la quasi-inexistence de défense rapprochée autour du Sémaphore. Après la guerre, la Marine se réapproprie le lieu et continue encore à l’utiliser. Des réaménagements successifs interviennent durant les années 1970 et 1980. Le toit qui servait de poste d’observation aux Allemands disparaît pour faire place à une nouvelle salle panoramique, tandis que de nouveaux bâtiments apparaissent autour. Par conséquent, il est très peu probable que des vestiges de l’Occupation subsistent.

Présentation

Typologie allemande : Widerstandnest

Typologie anglaise : Resistance nest

Typologie française : Nid de résistance

Armement : forces terrestres allemandes

Nombre d'élément du site : 2

Nombre d'éléments visible du site : 2

Taux de visibilité : 100 %

Approche patrimoniale

Intérêt exceptionnel : non

Protection au titre des Monument Historique : non

Communication des données : oui

ZPPA : non

Période de construction : antérieur à 1940

Propriétaire : public

Suivi

Auteur : Emilien Lefèvre

S017_E001

Type de site : 1 - Site de transmissions
Descripteur : Élément de défense rapprochée

Désignation

Trou d’homme situé devant le sémaphore visible sur des photos de soldats allemands. Bardé de bois, il permettait à un homme de surveiller et de défendre avec une arme légère les abords du site en restant à couvert. L’ouvrage semble avoir disparu rapidement après la guerre. La Marine a sûrement ordonné sa destruction à la remise en marche du sémaphore.

Gros œuvre

Type de matériau : pierre

Technique de construction : mur maçonné

Artillerie

Pièce d'artillerie présente au 6 juin 1944 : non

DCA (Flak) : non

Approche patrimoniale

Elément visible : oui

Niveau de dégradation : détruit 50% – 100%

Etat sanitaire : indéterminé

Environnement : environnement urbanisé dispersé

Danger : non

Chauve-souris : non

Période de construction : 1940 – 6 juin 1944

Cause de destruction : urbanisation

Source localisation : cadastre

Précision localisation : précis (inférieur à 1m)

Propriétaire : public

Intérêt exceptionnel : non

Protection au titre des Monument Historique : non

Communication des données : oui

S017_E002

Type de site : 1 - Site de transmissions
Descripteur : Poste d’observation

Désignation

Le sémaphore de Villerville est construit à 136 m d’altitude entre 1910 et 1912 par la Marine nationale. Il a pour but de surveiller le trafic maritime entre Ouistreham et l’estuaire de la Seine. Durant l’Occupation, l’armée allemande l’aménage pour en faire un poste d’observation maritime et aérienne. Des photos prises par un soldat montre les jumelles utilisées sur le toit et les instruments de détection et de communication installés en ses murs. D’autres permettent de voir un trou d’homme aménagé devant le sémaphore. La proximité du site avec les défenses côtières, la batterie d’Hennequeville et celle de Villerville explique la quasi-inexistence de défense rapprochée autour du Sémaphore. Après la guerre, la Marine se réapproprie le lieu et continue encore à l’utiliser. Des réaménagements successifs interviennent durant les années 1970 et 1980. Le toit qui servait de poste d’observation aux Allemands disparaît pour faire place à une nouvelle salle panoramique, tandis que de nouveaux bâtiments apparaissent autour. Par conséquent, il est très peu probable que des vestiges de l’Occupation subsistent.

Photographie(s)

Gros œuvre

Type de matériau : pierre

Technique de construction : mur maçonné

Artillerie

Pièce d'artillerie présente au 6 juin 1944 : non

DCA (Flak) : non

Approche patrimoniale

Elément visible : oui

Niveau de dégradation : bien préservé

Altération structurelle : non

Altération biologique : oui

Altération chimique : oui

Danger : non

Chauve-souris : non

Période de construction : antérieur à 1940

Cause de destruction : dégradation due à l'abandon

Source localisation : cadastre

Précision localisation : précis (inférieur à 1m)

Propriétaire : public

Intérêt exceptionnel : non

Protection au titre des Monument Historique : non

Communication des données : oui