| Type de site : 1 - Barrage antichar | Commune : HEROUVILLE-SAINT-CLAIR |
Afin de défendre les accès à la ville de Caen, les Allemands avaient mis en place un important dispositif antichar composé de plusieurs fossés implantés au niveau des principales voies d'accès depuis le nord. Ces fossés prenaient la forme de larges tranchées pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres de longueur et plusieurs mètres de profondeur. Généralement, ces fossés présentaient un plan en zigzag. Dans certains secteurs, ces fossés avaient été aménagés dans l'axe de haies préexistantes afin de créer une ligne d'obstacles continus. Au Nord-Ouest d’Hérouville-Saint-Clair, un important fossé avait été creusé de part et d’autres de l’actuelle rue d’Epron/rue de Lébisey, permettant de rallier Épron à Caen. Ce fossé s’inscrit au sein d’un imposant dispositif antichar permettant de contrôler les accès reliant Hérouville à Caen et constitué de trois séries de fossés. Le fossé le plus conséquent se trouvait de part et d’autres de l’actuelle D515, au Nord-Est d’Hérouville. Au cours des combats de juin 1944 qui opposèrent les soldats du 2nd Battalion King’s Shropshire Light Infantry (de la 185th Infantry Brigade) aux grenadiers de la 21. Panzer-Division, les fossés antichars ont été utilisés comme points d'appui par les Allemands pour bloquer la progression des troupes alliées et ce pendant environ un mois. Hérouville est libéré le 8 juillet 1944 par le 2nd Battalion The Lincolnshire Regiment et la 3rd British Infantry Division, après un bombardement préliminaire effectué par les Britanniques le 7 juillet. Une fois les combats terminés, le fossé a été rapidement comblé. A l'heure actuelle, il n’est plus visible et se situe dans l’emprise des habitations.
| Type de site : 1 - Barrage antichar |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar large et profond de plusieurs mètres, long d'environ 380 mètres. Il présentait un plan composé de cinq sections disposées en zigzags et formant un barrage orienté vers le nord-ouest. Il a été implanté de part et d’autres de la rue d’Epron permettant de relier Epron au nord-ouest de Caen en passant par Hérouville-Saint-Clair. Ce fossé avait donc pour rôle de défendre cet accès pour ralentir la progression des Alliés. A l'heure actuelle, ce fossé n'est plus visible : il a été rapidement comblé après le mois de juillet 1944.
| Type de site : 1 - Barrage antichar | Commune : HEROUVILLE-SAINT-CLAIR |
Afin de défendre les accès à la ville de Caen, les Allemands avaient mis en place un important dispositif antichar composé de plusieurs fossés implantés au niveau des principales voies d'accès depuis le nord. Ces fossés prenaient la forme de larges tranchées pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres de longueur et plusieurs mètres de profondeur. Généralement, ces fossés présentaient un plan en zigzag. Dans certains secteurs, ces fossés avaient été aménagés dans l'axe de haies préexistantes afin de créer une ligne d'obstacles continus. Au Nord d’Hérouville-Saint-Clair, un important fossé avait été creusé contre le côté est de l’actuel boulevard du 18 juin 1940, permettant de rallier Biéville-Beuville à Caen. Ce fossé s’inscrit au sein d’un imposant dispositif antichar permettant de contrôler les accès reliant Hérouville à Caen et constitué de trois séries de fossés. L’ensemble le plus conséquent se trouvait de part et d’autres de l’actuelle D515, au Nord-Est d’Hérouville. Au cours des combats de juin 1944 qui opposèrent les soldats du 2nd Battalion King’s Shropshire Light Infantry (de la 185th Infantry Brigade) aux grenadiers de la 21. Panzer-Division, les fossés antichars ont été utilisés comme points d'appui par les Allemands pour bloquer la progression des troupes alliées et ce pendant environ un mois. Hérouville est libéré le 8 juillet 1944 par le 2nd Battalion The Lincolnshire Regiment et la 3rd British Infantry Division, après un bombardement préliminaire effectué par les Britanniques le 7 juillet. Une fois les combats terminés, le fossé a été rapidement comblé. A l'heure actuelle, il n’est plus visible et se situe au sein de parcelles agricoles.
| Type de site : 1 - Barrage antichar |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar large et profond de plusieurs mètres, long d'environ 270 mètres. Il présentait un plan composé de deux sections disposées en zigzags et formant un barrage orienté vers le nord-est. Il a été implanté contre le côté est de l’actuel boulevard du 18 juin 1940, permettant de rallier Biéville-Beuville à Caen. Ce fossé avait donc pour rôle de défendre cet accès pour ralentir la progression des Alliés. A l'heure actuelle, ce fossé n'est plus visible : il a été rapidement comblé après le mois de juillet 1944.
| Type de site : 1 - Barrage antichar | Commune : HEROUVILLE-SAINT-CLAIR | Lieu-dit : Beauregard |
Afin de défendre les accès à la ville de Caen, les Allemands avaient mis en place un important dispositif antichar composé de plusieurs fossés implantés au niveau des principales voies d'accès depuis le nord. Ces fossés prenaient la forme de larges tranchées pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres de longueur et plusieurs mètres de profondeur. Généralement, ces fossés présentaient un plan en zigzag. Dans certains secteurs, ces fossés avaient été aménagés dans l'axe de haies préexistantes afin de créer une ligne d'obstacles continus. Au Nord-Est d’Hérouville-Saint-Clair, un important et long système de fossés avait été creusé au travers de l’actuelle D515 et de part et d’autres de la route de Ouistreham. Ce fossé s’inscrit au sein d’un imposant dispositif antichar permettant de contrôler les accès reliant Hérouville à Caen et constitué de trois séries de fossés. Au cours des combats de juin 1944 qui opposèrent les soldats du 2nd Battalion King’s Shropshire Light Infantry (de la 185th Infantry Brigade) aux grenadiers de la 21. Panzer-Division, les fossés antichars ont été utilisés comme points d'appui par les Allemands pour bloquer la progression des troupes alliées et ce pendant environ un mois. Hérouville est libéré le 8 juillet 1944 par le 2nd Battalion The Lincolnshire Regiment et la 3rd British Infantry Division, après un bombardement préliminaire effectué par les Britanniques le 7 juillet. Une fois les combats terminés, le fossé a été rapidement comblé. A l'heure actuelle, il n’est plus visible et se situe au sein de parcelles agricoles et dans l’emprise d’habitations.
| Type de site : 1 - Barrage antichar |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Fossé antichar large et profond de plusieurs mètres, long d'environ 270 mètres. Il est composé de deux tronçons : le premier mesurant plus de 970 mètres de long, barrant la D515 et s’arrêtant à l’Ouest de la route de Ouistreham, le deuxième reprenant à l’Est de cette même route et mesurant plus de 480 mètres de long, jusqu’aux rives du canal de Caen à la mer. Le premier tronçon est composé à son extrémité Ouest d’une section de fossé en arc-de-cercle orienté vers le nord-est et d’une grande section allant jusqu’à son extrémité Est. Le second est composé de six sections implantées en zigzags, de part et d’autres de la route de Ouistreham et jusqu’au canal. Ce fossé avait donc pour rôle de défendre cet accès pour ralentir la progression des Alliés. Obstacle majeur barrant l’accès au nord de Caen depuis la mer, il a été photographié dans le détail par les services de renseignements alliés. A l'heure actuelle, ce fossé n'est plus visible : il a été comblé après le mois de juillet 1944.
| Type de site : 1 - Hébergement collectif civil | Commune : | Lieu-dit : Carrières du Bois de la Garenne |
Par Laurent Dujardin. A partir de 1983, une étude de l’exploitation de la pierre à bâtir à Caen et en Normandie a été entreprise. La période couverte allait de l’époque médiévale à la fin de l’époque moderne mais il fallait aussi prendre en compte les travaux plus récents afin de repérer et d’étudier les plus anciens. La recherche archivistique et les investigations archéologiques ont été menées en parallèle sans privilégier l’une ou l’autre tout en les faisant interférer au maximum. La démarche archéologique a consisté à visiter et à observer en détail les sites souterrains pour tenter d’établir des chronologies et définir des marqueurs chronologiques. Des suivis de travaux souterrains et quelques sondages ont apporté des informations complémentaires. Au cours des nombreuses visites, des traces liées au second conflit mondial ont été repérées dans l’agglomération caennaise et ailleurs en Normandie. Jusque 2005 environ, ces observations ont été considérées comme secondaires mais non diffusées pour éviter d’attirer les pillards. Par la suite, un travail spécifiquement orienté vers les civils sous terre a été commencé, sans fouille et sans prélèvement. Un des intérêts de l’étude archéologique des sites à réfugiés est de permettre l’apprentissage de l’identification des traces spécifiquement liées à juin et juillet 1944. Cela permet d’émettre des hypothèses d’occupation de petits sites non inventoriés et non documentés comme la glacière de Lebisey. Il s’agit aussi de pouvoir faire la différence entre les déchets que l’on trouve souvent sous terre et ceux liés à l’histoire de la libération de la Normandie. A Hérouville-Saint-Clair, le Bois de la Garenne présente un sol chaotique en raison de la présence de carrières médiévales souterraines en parties effondrées et aussi des exploitations à ciel ouvert ; des effondrements s’y sont produits à diverses époques ; ils ont été utilisés sauvagement par les riverains pour y jeter des ordures de tous genres ou, plus habilement, pour de futurs aménagements immobiliers. Pour des raisons de sécurité, l’accès au bois de la Garenne est maintenant interdit. Quelques carrières ont pu être visitées et étudiées à divers moment depuis 1983. Des témoignages indiquent que des civils s’y sont réfugiés en nombre restreint en 1944. Après guerre, des indigents s’abritèrent dans deux excavations jusque dans les années 80 pour se protéger du froid hivernal en dormant sur des matelas ou du carton. Ces occupations et l’apport d’ordures expliquent la disparition des traces possiblement laissées par les réfugiés de 1944. Une des carrières à été nettoyée vers 1990 par les membres de l’Equipe spéléologique d’Hérouville en emplissant une grande benne, sans rien observer de particulier. Toutefois, de grands projets immobiliers ne manqueront pas de naître ici ; quelques maisons riveraines ont déjà été détruites en s’appuyant sur la présence de vides sous les jardins. Il serait donc souhaitable de suivre archéologiquement les travaux d’excavation qui recouperont des carrières médiévales avec une situation comparable à celle du CHR.
| Type de site : 1 - Hébergement collectif civil | Commune : | Lieu-dit : Lébisey |
Par Laurent Dujardin. A partir de 1983, une étude de l’exploitation de la pierre à bâtir à Caen et en Normandie a été entreprise. La période couverte allait de l’époque médiévale à la fin de l’époque moderne mais il fallait aussi prendre en compte les travaux plus récents afin de repérer et d’étudier les plus anciens. La recherche archivistique et les investigations archéologiques ont été menées en parallèle sans privilégier l’une ou l’autre tout en les faisant interférer au maximum. La démarche archéologique a consisté à visiter et à observer en détail les sites souterrains pour tenter d’établir des chronologies et définir des marqueurs chronologiques. Des suivis de travaux souterrains et quelques sondages ont apporté des informations complémentaires. Au cours des nombreuses visites, des traces liées au second conflit mondial ont été repérées dans l’agglomération caennaise et ailleurs en Normandie. Jusque 2005 environ, ces observations ont été considérées comme secondaires mais non diffusées pour éviter d’attirer les pillards. Par la suite, un travail spécifiquement orienté vers les civils sous terre a été commencé, sans fouille et sans prélèvement. Un des intérêts de l’étude archéologique des sites à réfugiés est de permettre l’apprentissage de l’identification des traces spécifiquement liées à juin et juillet 1944. Cela permet d’émettre des hypothèses d’occupation de petits sites non inventoriés et non documentés comme la glacière de Lebisey. Il s’agit aussi de pouvoir faire la différence entre les déchets que l’on trouve souvent sous terre et ceux liés à l’histoire de la libération de la Normandie. Une petite glacière souterraine à Lébisey a été explorée et étudiée au moment de la création d’un lotissement. Elle est accessible par un oculus situé dans une petite salle recouverte de terre, reliée à l’extérieur par un petit couloir situé au nord. Au sol de la salle ont pu être observées quelques traces caractéristiques du passage de civils en 1944. Il n’y a pas eu de témoignage recueilli en rapport avec ce site. La superficie de la salle implique un nombre de réfugiés faible, inférieur à une dizaine.