Scripta n° 1266

Numéro Scripta1266
Auteur(s)Bayeux (vicomte)
Bénéficiaire(s)Bayeux (chapitre cathédral)
Genre d'actecharte
Authenticiténon suspect
Datation1287, 15 février
Lieu d'émissionBayeux
Action juridiqueautre
Langue du texte ancien français

Analyse

Thomas de Courtelais, de Mosles, reconnaît, devant le vicomte de Bayeux, qu’il a vendu au chapitre de Bayeux, qui lui a payé 16 livres tournois, une rente annuelle à Sainte-Croix-Grand-Tonne. (En marge du ms. : « Ad obitum Guidonis de Charmont, canonici Baiocensis. »)

Tableau de la tradition

Éditions principales

a. Bourrienne Valentin (Abbé), Antiquus cartularius ecclesiæ Baiocensis (Livre noir), Rouen-Paris, Lestringant-Picard (Société de l’histoire de Normandie), 1902-1903, 2 vol., n° CCCCXCI, t. 2, p. 232-233..

Dissertation critique

Datation

Le 15 février 1286 est proposé par V. Bourrienne.

Texte établi d’après a

A tous cels qui ces letres verrunt, le visconte de Baiex, saluz. Sachiez que Thomas de Cortelais, jadiz fiz Richart de Cortelais, mort, de la parroisse de Molles, establi par devant mei, recognut que il a vendu et deu tout délaissi, affin et à héritage au chapitre de l’iglise Nostre Dame de Baiex, c’est assaver quatre sestiers d’orge et une mine, à la mesure de Sainte Croiz de Grentonne, et une guelline, et diz oes d’anuel rente, que il aveit, et que il aveit à coustume à prendre et à aver d’an en an, c’est assaver les diz quatre sestiers et la mine d’orge à la saint Michiel en septembre, la dite gelline à Noel, et les diz oes à Pasques, par la main jadiz de Guillame Damay de Sainte Croiz de Grentonne, ou de cels qui sunt cause de lui, en la meitié de la diesme deu fieu de la Liserne qui est assis en la parroisse de Sainte Croiz de Grentonne : à tenir, à aver, et à posseer, afin et à héritage tout le dit anuel rente de l’orge, et de la gelline et des oes, en la meitié de la dite diesme deu dit fieu, o tout le dreit, la justice et la seignorie que le dit Thomas i aveit et peust aver desorénavant, au dit chapitre et à lors sussessors, bien et en paiz, franchement et quitement de totes choses, sanz réclamance fere i desorénavant deu dit Thomas et de ses hers, sauve la dreiture au chief seignor. Et le dit Thomas et ses hers sunt tenus et deivent desorénavant au dit chapitre et à lors successors le dit anuel rente, o tout le dreit apartenant au dit anuel rente, garantir, défendre, délivrer, et descombrer de touz empeechemenz envers touz et contre touz, por seize livres de Torneis que le dit chapitre en a donné et paié au dit Thomas, desquiex deniers il s’est tenu deu tout por paié par devant mei, ou eschangier allors en lor propre héritage, en quicunques lieu que il soit, souffiesanment, se mestier en esteit. Et en tesmoig de cen, ceste letre est seelée deu seel de la visconté de Baiex, à la requeste des parties, sauve la dreiture le Rei et autrui, oveques le seel au dit Thomas. Ce fu fait en l’an de grâce mil ijc quatre ving et sis, le samedi aprè la feste sainte Escolace, virge.

Pour citer l'acte :

« Acte 1266 », dans SCRIPTA. Base des actes normands médiévaux, dir. Pierre Bauduin, Caen, CRAHAM-MRSH, 2010-2024. En ligne : https://mrsh.unicaen.fr/scripta/doc/sc_1266.html [consulté le 09/05/2024].

Création de la fiche

2006-05-17

Dernière mise à jour

2023-12, EMancel