Scripta n° 5859

Numéro Scripta5859
Auteur(s)Bernay (vicomte)
Bénéficiaire(s)Saint-Martin-de-Boscherville, Saint-Georges de Boscherville (abbaye)
Genre d'actecharte
Authenticiténon suspect
Datation1286, 15 novembre
Action juridiqueautre
Langue du texte ancien français

Analyse

Le vicomte de Bernay fait savoir que, devant lui, Richard Mauduit et sa femme ont reconnu avoir vendu à Saint-Georges de Bocherville une pièce de terre sise dans la paroisse de Saint-Martin-le-Vieux.

Tableau de la tradition

Éditions principales

a. Delisle Léopold, Passy Louis, Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure, Évreux, Hérissey, 1869, t. 3, p. 422..

Dissertation critique

Lieu

Saint Martin le Viell : Saint-Martin-le-Vieux, commune réunie avec le Tilleul-Fol-Enfant, en 1822, sous le nom de Saint-Martin-du-Tilleul.

Texte établi d’après a

A touz ceus qui ces lettres verront e orront, le visconte de Bernay, saluz. Sachiez que pardevant nos furent présens Ricard Malduit e Johanne sa fame o l’autorité de li, qui reconnurent de lor bonne volonté que eus avoient vendu e otroié à l’abé e au covent de Saint Goire de Bauquierville une pièce de terre asise en la parroisse de Saint Martin le Viell, entre la terre Guillaume Malduit d’une partie e le quemin le Roy de l’autre, por diz livres de torneis, dont eus se tindrent por bien paiez par devant nos. E jura ladite Johanne o l’autorité devant dite, sus les saintes Evangiles, par devant nos, que en ladite piece de terre aucune chose ne reclamera jamés, ne ne fera reclamer ne demander par li ne par autre por reson de doaire, de mariage encombré, ne de don por noces, ne d’autre reson quele que el soit, ne ledit abé ne le covent ne ceus qui auront cause d’iceus sur cen, d’ore en avant, ne molestera ne ne traveillera en cort de saint yglise ne en cort laye ; e obligèrent quant à cen les diz Ricard e Johanne eus e lor heirs et touz lor biens meubles et immeubles, où quil soient, e lor cors à tenir prison, se eus en alouent encontre par aucune maniere. En tesmoig de laquel chose nos avons mis à ces letres le seel de la visconté de Bernay à la requeste des parties, sauf le droit le roy e l’autrui. Ce fut fet en l’an de grace mil deus cenz quatrevinz e sis, en jor de vendredi après la feste Saint Martin d’yver.

Pour citer l'acte :

« Acte 5859 », dans SCRIPTA. Base des actes normands médiévaux, dir. Pierre Bauduin, Caen, CRAHAM-MRSH, 2010-2024. En ligne : https://mrsh.unicaen.fr/scripta/doc/sc_5859.html [consulté le 09/05/2024].

Création de la fiche

2010-04-14

Dernière mise à jour

2023-12, EMancel