Scripta n° 3259

Numéro Scripta3259
Auteur(s)Martin, Cerisy-la-Forêt, Saint-Vigor (abbé)
Bénéficiaire(s)Anfroi, Saint-Wandrille-Rançon, Saint-Wandrille (abbé)
Genre d'actenotice
Authenticiténon suspect
Datation[1167-1178]
Action juridiqueautre
Langue du texte latin

Analyse

Accord entre l’abbaye de Saint-Wandrille et celle de Cérisy, au sujet des dîmes de l’église de Saint-Marcouf :

En présence du feu roi Henri d’Angleterre, des évêques et des barons, le litige avait été apaisé par un partage egal des dîmes entre les deux monastères. L’« institution » avec les collations et le cimetière avaient été reconnus à Cérisy et, en échange, l’abbé Hugues avait cédé à Saint-Wandrille un emplacement pour établir une grange à Saint-Marcouf, quatre « bourgeois » avec leur tenure, 8 acres de terre et une saline.

La controverse s’étant ranimée sous l’abbatiat d’A[nfrei] de Saint-Wandrille et celui de M[artin] de Cérisy, au sujet des menues dîmes, c’est à savoir des dîmes de la laine, du lin, du lin fin, des arbres fruitiers, des agneaux, etc., il a été convenu qu’elles appartiendraient à Cérisy, mais que l’abbé M. donnerait chaque année à Saint-Wandrille, au temps du carême, des fruits de la terre d’une valeur de cinq sous de monnaie usuelle, pris sur le « tenement » de Roger.

Tableau de la tradition

Éditions principales

a. Lot Ferdinand, Études critiques sur l’abbaye de Saint-Wandrille, Paris, Champion, 1913, n° 100, p. 166-167..

Dissertation critique

Datation

Abbatiat d’Anfroi de Saint-Wandrille, après le 19 juin 1165 - 27 avril 1178 ; abbatiat de Martin de Saint-Vigor de Cerisy, 1167-1185/1190.

Texte établi d’après a

Omnibus eterne vocationis bravium comprehendere laborantibus fratribus, A. sancti Wand. abbas et frater abbas Cer. ac utriusque monasterii devotus humilisque conventus sic currere ut comprehendant. Noverit universitas vestra retroactis temporibus inter predecessores nostros controuersiam suscitatam diuque ventilatam super ecclesia sancti Marculfi de Const. suisque pertinenciis. Quibus invicem altercantibus ad aures pie memorie Henrici, regis Anglorum, causa delata est. Qui a certis partibus, assistente presule Roth. cum suis suffraganeis et baronibus suis, litem tali fine sopiuit ut decime ex equo diuidentur utriusque monasterii usibus. Pro firmitate prefate vero ecclesie sancti Marculfi institutio cum suis collationibus et cimiterium cum suis pertinenciis monasterio Cer. perpetuo cesserunt. Quod ut ratum haberetur Hugo, abbas Cer., concessit abbati Wand. apud S. Marculfum sedem ad unam granchiam et iiijº burgenses, Robertum filium Sifredi, Robertum Babuisel, Robertum Telarium, Robertum Escosart, cum hoc quod tenent, et viijor acras terre et unam salinam. Demum vero, nostris temporibus, cum super minoribus decimis, videlicet lane, lini, carbasi, pomorum, agnorum et simlium, questiones cepissent emergere, inito pacis concilio (sic), conuenit inter nos ut predicte decime monasterio Cer. in perpetuum cederent. Quod vero ut inconcussum perseueraret, M. abbas in eadem villa, in tenemento Rog[erii], quadragesime fructum terre, quod singulis annis appreciatum est quinque solidos usualis monete, Fontinellensi monasterio perpetuo possidendum contulit.

Pour citer l'acte :

« Acte 3259 », dans SCRIPTA. Base des actes normands médiévaux, dir. Pierre Bauduin, Caen, CRAHAM-MRSH, 2010-2024. En ligne : https://mrsh.unicaen.fr/scripta/doc/sc_3259.html [consulté le 21/11/2024].

Création de la fiche

2008-03-11

Dernière mise à jour

2023-12, EMancel