Scripta n° 4552

Numéro Scripta4552
Auteur(s)Avranches (vicomte)
Bénéficiaire(s)Poilley, Notre-Dame de Montmorel (abbaye, abbé)
Genre d'actecharte
Authenticiténon suspect
Datation1300, 15 mai
Action juridiqueautre
Langue du texte ancien français

Analyse

Le vicomte d’Avranches fait savoir que Hascoyt de Montmorel a reconnu, devant le tabellion Pierre Tardif, avoir donné en perpétuelle aumône à l’abbaye et aux chanoianes de Montmorel tout ce qu’il possédait à une demeure sise à Poilley.

Tableau de la tradition

Éditions principales

a. Dubosc François, Cartulaire de la Manche, abbaye de la Luzerne, abbaye de Mont-Morel, prieuré de la Perrine, Saint-Lô, Jacqueline fils (Archives départementales de la Manche), 1878, Mont-Morel, n° CCXXXIII, p. 228-229..

Texte établi d’après a

A tous ceux qui ces presentes letres verront et orront le visconte dAvrenches saluz. Sachent touz que Hascoyt de Mont Morel reconut devant Pierres Tardif, tabellion juré nostre sire le Ray, que il aveit donné, otrié et deu tout en tout delessé en pure et perpetuel aumosne à homes religioux et honestes labey et le convent de Mont-Morel, scil est a saveir: tout quant que il aveit et porseiait, par raison de heritage, en la masure de La Godefraiere, assise [en] la parroisse de Poille, en telle maniere que ledit Hascoyt tendra le don devant dit comme fructier tant comme il vivra, mes il ne le pot vendre, obligier ne aliener ne mestre hors de ses mains que il ne vienge après sa mort aus diz religioux net et quite ; por lequel don devant dit les diz religioux sunt tenuz et lour sucessours chanter à note, chescun an, dous obiz après la mort audit Hascoyst, scil est a saveir un por ledit Hascoyst et por Robert, son père, et por Denyse, sa mère, et le segont por ledit Hascoyst et por Evrart, son oncle, et por Hersent Seolle ; à tenir et à porseirs en dreit héritage au diz religioux et à qui de eus aureit cause le don fet en la maniere dessus dite franchement, pesiblement et quitement, sanz nul reclaim et sanz nul contredit desore en avant, en aucune maniere, deu dit Hascoyst ne de ses heirs, qui est tenu et ses heirs le don fet en la maniere dessus dite au diz religioux et à qui de eus aureit cause garantir, délivrer et defendre contre touz et en touz lieux et iceux en bone foy garder de couz et de domages, ou aillours en son prope heritage, en quel lieu que il sait, vallue à vallue eschangier, si mestier en esteit. Et, quant au chosses desus dites enterigner et aconplir en bone foy, ledit Hascoyst, renonciant à tout privilége et exception, obligia devant ledit jurei sei et ses heirs et touz ses biens moebles et inmoebles, présens et à venir, en quel lieu que eus saient, à vendre par la justise et por les cous et les despens que celi ferait qui ces letres porterait en la tenor de elles fere aconplir. Et, en tesmoign de vérité, à la requeste des parties, nos avons scellé ces letres deu seel de la viscontei d’Avrenches ovecques le seel audit Hascoyst, sauf le dreit le Ray et autri. Ce fut fet lan de grace mil et trais cenz, le dyemance d’après la feste Saint Mascé, apostre.

Pour citer l'acte :

« Acte 4552 », dans SCRIPTA. Base des actes normands médiévaux, dir. Pierre Bauduin, Caen, CRAHAM-MRSH, 2010-2024. En ligne : https://mrsh.unicaen.fr/scripta/doc/sc_4552.html [consulté le 09/05/2024].

Création de la fiche

2008-08-29

Dernière mise à jour

2023-12, EMancel