Scripta n° 3570

Numéro Scripta3570
Auteur(s)Eudes, fils du duc de Bourgogne, Nevers (comte)
Bénéficiaire(s)Louis IX, France (roi)
Genre d'actecharte
Authenticiténon suspect
Datation1258, 8 juin
Action juridiqueautre
Langue du texte ancien français

Analyse

Eudes, fils du duc de Bourgogne, comte de Nevers, notifie une convention conclue entre lui et Louis [IX], roi de France, sur le mariage du prince Jean avec sa fille Yolande, qui obtiendra ses terres de Danzé, de Saint-Aignan en Berry, du Perche, de Mongay, et de Torigni en Normandie pour ce mariage.



Tableau de la tradition

Éditions principales

a. Delisle Léopold, Cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, Saint-Louis et Philippe le Hardi, Caen, Hardel (MSAN ; 16, 2e série, 6, p. 160-390), 1852, n° 599, p. 111-112..

Texte établi d’après a

Nous Oedes, fiuz le duc de Bourgougne, cuens de Nevers et sires de Bourbon, fesons savoir a touz ceus qui ces letres verront, que entre nostre tres haut seigneur Loys, par la grace de Deu, roi de France, et nos, avons covenances de mariage, c’est a savoir de mon seigneur Jehan son fill et de Yolent nostre ainz nee fille, et sont teles les couvenances, que cele Yolent aura a mariage nostre terre de Danze, et de Saint Aignen en Berri, et del Perche, et de Mongay, et de Thorigni en Normandie, o toutes les apartenances de toutes les devant dites terres, et se ces devant dites terres ne valeent au jour que li mariages sera fez VIII° livres de rentes a tournoais, nous sommes tenu de parfere en nostre autre terre avenanment. Et sont onquores teles les couvenances que se nous n’avions hoir masle la devant dite Yolent se tendroit a ceste terre, se ele voloit, et, se ele voloit, elle vendroit a sa droiture comme ainz nee. Et est onquore ainsi ordene et acordé que, s’il avenoit en quelcunques tens que li devanz diz roys nostre sires se dessentist de cest mariage faire, ou que li devant diz Jehens, quant il vendra en aage del mariage consentir, ou au tens que li mariages devra estre, se dessentist de cest mariage faire, ne li roys, ne sis fiuz Jehans ne seroient liez ne tenus de ces couvenances garder. Et est a savoir que nous la devant dite Yolent nostre fille devons baillier au devant dit roy nostre seigneur a garder et a nourrir, quant nous en serons requis de lui, et, quant nous li baillerons a sa requestre, il nous est tenuz de baillier ses letres pendanz, esqueles il sera contenu que s’il avenoit que il ou sis fiuz Jehans devant diz se dessentissent de cest mariage feire, si comme il est desus dit, li roys ou si hoirs la devant dite Yolent seroit tenuz de rendre a bone foi a nous, se nous estions en vie, ou, s’il avenoit que nous moreussons, aus parens et aus amis de la demoisele qui seroient en vie, aussi delivre, et sanz lien de mariage, comme nous li baillerions. Et en tesmoig de ceste chose, nous avons ces presentes letres seelees de nostre sael. En l’an de nostre seigneur Mº CCº LVIIIº, el mois de juig, le samedi devant la saint Barnabe l’apoustre.

Pour citer l'acte :

« Acte 3570 », dans SCRIPTA. Base des actes normands médiévaux, dir. Pierre Bauduin, Caen, CRAHAM-MRSH, 2010-2024. En ligne : https://mrsh.unicaen.fr/scripta/doc/sc_3570.html [consulté le 09/05/2024].

Création de la fiche

2008-07-24

Dernière mise à jour

2023-12, EMancel